Aurélie 12/10/09

 

Et vogue mon bateau :  piles : corrosion du fer, ondes : bac S  Polynésie  septembre 2009


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Corrosion humide du fer.

Les coques de nombreux bateaux sont fabriquées en acier (constitué essentiellement de fer). Au contact de l’eau de mer, le fer peut être oxydé par le  dioxygène dissous à l’interface air-eau salée. Les deux couples oxydant/réducteur qui interviennent sont alors : Fe2+(aq)/Fe(s) et O2(g)/H2O(l).

Écrire les deux demi-équations d’oxydoréduction dans le sens où elles se produisent, en supposant que le milieu est acide. Pour chaque demi-équation, préciser si elle traduit une oxydation ou une réduction.

 Oxydation du fer : Fe(s) = Fe2+aq + 2e-.
Réduction du dioxygène :
½O2(g)+ 2H+aq +2e-= H2O(l).

 Écrire l’équation de la réaction de corrosion.

 Ajouter les deux demi-équation puis simplifier :
½O2(g)+ 2H+aq +2e- + Fe(s) = H2O(l) + Fe2+aq + 2e-.
½O2(g)+ 2H+aq + Fe(s) = H2O(l) + Fe2+aq .

Protection par anode " sacrificielle".

      

Afin de protéger la coque du bateau (voir photo ci-dessus), un métal plus réducteur que le fer, ici le zinc, est fixé en différents endroits de la coque ou sur le gouvernail.

Entre l’eau de mer supposée acide, le fer et le zinc, il se forme une pile de schéma conventionnel :

- Zn(s) |Zn2+aq    H+aq |H2(g) | Fe (s) +.

Sur un schéma, indiquer la polarité des électrodes puis le sens de circulation du courant I ainsi que celui de circulation des électrons.

L’eau de mer contient en grande quantité du chlorure de sodium sous  forme d’ions sodium Na+(aq) et d’ions chlorure Cl(aq).

            Préciser vers quelle électrode se dirige chacun de ces ions.

              Les cations positifs se déplacent dans le sens du courant.






Le fer n’intervient pas dans la réaction à l’électrode de fer.

          En utilisant le schéma conventionnel de la pile, montrer que l’équation de la réaction est : Zn(s)  +  2H+(aq)  = H2(g)  + Zn2+(aq) 

Oxydation du zinc  à l'anode négative : Zn(s) = Zn2+ aq + 2e-.
Réduction de H+aq à la cathode positive : 2
H+aq + 2e- = H2(g).
Additionner puis simplifier :
Zn(s) +2 H+aq + 2e- = Zn2+ aq + 2e-+H2(g).
Zn(s) +2 H+aq  = Zn2+ aq +H2(g).

On suppose que le courant électrique d’intensité I circulant dans le circuit extérieur est constant.

Exprimer la quantité d’électricité Q échangée pendant la duré Dt.
Q = IDt.

Cette quantité d’électricité a été transportée par ne moles d’électrons.

            Sachant que la quantité d’électricité transportée par une mole d’électrons est le Faraday de symbole F, exprimer Q en fonction de ces deux grandeurs.

Q = ne F.

            En déduire une expression de la quantité de matière d’électrons ne en fonction de I, Dt et F.

ne =IDt / F

Donner la relation entre la quantité de matière de zinc nZn disparue et la quantité de matière d’électrons qui circulent dans la pile.

Zn(s) = Zn2+ aq + 2e-.
Les nombres stoechiométriques conduisent  à : nZn = ½ne.

En déduire alors l’expression de la quantité de matière de zinc nZn qui disparaît en une durée Dt.

nZn =IDt / (2F)

Après avoir établi l’expression de la masse mZn de zinc disparue en une durée Dt, calculer sa valeur.

 m = nZn * MZn  ; m = IDMZn / (2F )

Données :     I = 0,25 A ; F = 9,65.104 C.mol-1 ; MZn = 65,4 g.mol-1 et  Dt = 60 jours.
60 jours = 60*24*3600 s = 5,184 106 s et
MZn = 65,4 g.mol-1 = 0,0654 kg /mol.
m = 0,25 *5,184 106 *0,0654 / (2*9,65.104 ) =0,44  kg.



 

 


 


 

Web

www.chimix.com

On jette l'ancre.

Arrivant dans un port, le bateau jette l’ancre. Cela entraîne la formation d’ondes quasi-circulaires semblables aux ondes formées sur une cuve à ondes (voir photo ci-dessous).


       L’onde ainsi formée peut-elle être qualifiée de longitudinale ou de transversale ? Justifier la réponse.

L'onde mécanique se déplace dans toutes les directions d'un plan horizontal ; la déformation du milieu( l'eau) est verticale : l'onde est donc transversale. 

Le schéma ci-dessous, à l’échelle 1/100, représente la position du front de l’onde (début de la déformation de l’eau) à deux instants t1 et t2 tels que :

t2 – t1 = 3,0 s.


Associer à chaque position du front de l’onde a et b l’instant t1 ou t2 correspondant. Justifier.
L'onde se propage  à partir de la source ( centre des cercles) dans toutes les directions : le cercle ayant le plus petit rayon ( cercle b ) est atteint avant le cercle ayant le plus grand rayon ( cercle a).
b est atteint  à la date t1 ; a est atteint  à la date t2.

Déterminer la célérité v de l’onde.

Mesurer au double décimètre la différence entre les deux rayons, (  exprimer cette longueur en mètre ) puis multiplier par 100 pour tenir compte de l'échelle.
Distance mesurée 1,2 cm = 0,012 m ; distance réelle 0,012*100 = 1,2 m
Diviser cette distance réelle par  la durée 3,0 s : v = 1,2/3,0 = 0,40 m/s.



 




On lève l'ancre.

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On remonte l’ancre et on la laisse s’égoutter au-dessus de l’eau avant le la monter sur le bateau. Au bout de quelques instants, les gouttes tombent périodiquement uniquement de la pointe de l’ancre. Pendant une durée Dt = 30 s, il tombe environ n = 60 gouttes. Elles créent ainsi une onde progressive périodique circulaire autour du point de chute (voir photo ci-dessous).

Déterminer la période T de l’onde progressive périodique obtenue. En déduire sa fréquence f.
La période est la durée séparant la chute de deux gouttes consécutives.
En 30 s, il tombent 60 gouttes : 30 secondes correspond donc  à 59 périodes.
T = 30/59 =0,5084 ~0,51 s.

La fréquence est l'inverse de la période : f = 1/T = 1/0,5084 =1,97 ~ 2,0 Hz.

Sur le document suivant sont schématisées les crêtes de l’onde générée à l’échelle 1/8.

Déterminer la longueur d’onde l de l’onde formée avec la plus grande précision possible.


Tenir compte de l'échelle 1/8 : 0,038*8 =0,304 m.
Puis diviser par 6 : l = 0,304/6 = 5,07 10-2 m ~ 5,1 cm.

En déduire la célérité v’ de l’onde.

v' = l f =5,07 10-2*1,97 =9,98 10-2 ~ 0,10 m/s.






L’onde atteint le ponton dans lequel existent différentes fentes. Représenter sur le document, la forme de plusieurs crêtes de l’onde après son passage par les fentes 1 et 2. Justifier
          précisément chaque réponse.

Une fente provoque la diffraction si sa largeur est du même ordre de grandeur que la longueur d'onde. C'est le cas de la fente n°2.
La fente n°1 est beaucoup trop large ( par rapport  à la longueur d'onde : cette fente joue  le rôle de diaphragme.

 

 

D’autres ondes rôdent autour du bateau.

Port de plaisance rime avec bruits de câbles sur les mâts et Soleil. Répondre par VRAI ou FAUX sans justification à toutes les propositions suivantes

Attention : toute mauvaise réponse retire des points.

Le son est une onde :

                        a –mécanique      vrai               b – transversale  Faux              c – longitudinale vrai

 
La lumière du Soleil est une onde :

a –mécanique       Faux                   b – monochromatique  Faux    

c – qui se propage moins vite dans l’eau que dans l’air (indice moyen de réfraction de l’eau : n = 1,3)  vrai

 Un faisceau de lumière visible se diffracte quand il arrive sur :

a – une fente de largeur 1 cm      Faux                 b – un fil de diamètre 1 mm vrai

 
c – un dioptre air/eau (plan séparant l’air et l’eau)  Faux   








 


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