Aurélie 11/10/09

 

Etude expérimentale de dipôles électriques : bac S  Polynésie  septembre 2009.

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies vous proposant des publicités adaptées à vos centres d’intérêts.

. .
.
.

Dipôles « résistance et condensateur en série »

Pour étudier ce dipôle, on réalise le circuit représenté ci-dessous. Ce circuit est constitué d’un générateur idéal de tension continue de force électromotrice E, d’un interrupteur K, d’un conducteur ohmique de résistance R et d’un condensateur de capacité C. On donne  E = 4,0 V ; C = 1,0 µF.


       On utilise une interface d’acquisition reliée à un ordinateur pour observer les tensions uc et E en fonction du temps.

À quels points A, B, D ou M du circuit doit-on relier les voies 1 et 2 et la masse de l’interface pour visualiser uC sur la voie 1 et E sur la voie 2 ?

E = UAM : pour visualiser la tension UAM, A est relié  à  la voie 2 et M est relié à la masse.
UC = UDM : pour visualiser la tension UDM, D est relié  à  la voie 1 et M est relié à la masse.
A t = 0, on déclenche l’acquisition en fermant l’interrupteur K. Les courbes uC = f(t) et E = f(t) sont données.

Qualifier les deux régimes de fonctionnement du circuit en choisissant parmi les adjectifs suivants : périodique, permanent, pseudo-périodique, transitoire. Préciser les dates limitant chacun de ces régimes.

Quel phénomène physique se produit pendant le premier régime ?

 Durant le régime transitoire, on observe la charge du condensateur à travers le résistor R.

La constante de temps t est une caractéristique de ce premier régime.

Déterminer graphiquement la valeur de t en expliquant la méthode employée.

Donner l’expression littérale de t en fonction des caractéristiques des éléments du circuit. En déduire la valeur de la résistance R.

t = RC ; R = t / C =1,0 10-3 /1,0 10-6 = 1,0 103 ohms.                      

En appliquant la loi d’additivité des tensions, donner la relation littérale liant E,  uR et uC.
E =
uR + uC. (1)

Exprimer uR en fonction de i et en déduire une expression littérale de l’intensité du courant i en fonction de E, uc et R.

uR = R i ; i = uR / R puis tenir compte de (1) : i = (E- uC ) /  R.

Calculer i pour t1 = 0 ms et t2 = 9 ms.

 t1 = 0 ms, uC=0 ; i = E/R =4,0 / 1,0 103 = 4,0 10-3 A.
à t2 = 9 ms, le régime permanent est atteint : uC= E et i = 0.

                       



Sans considération d’échelle, représenter sur la copie l’allure de la courbe  i = f(t).


Dipôle résistance et bobine en série

Le circuit étudié, représenté ci-dessous, est constitué d’un générateur idéal de tension continue de force électromotrice E, d’un interrupteur K, d’une bobine de
résistance r et d’inductance L et d’un conducteur ohmique de résistance R’.


Données :  E = 4,0 V ; L = 11 mH ; R’ = 10 ohms.

A partir de la fermeture de l’interrupteur K, on observe la tension uR’ à l’aide d’une interface d’acquisition reliée à un ordinateur.

Quel est l’intérêt de faire le relevé de cette tension uR’ ?

 La tension aux bornes d'un résistor et l'intensité qui le traverse sont proportionnelles : visualiser la tension UR', c'est obtenir l'image de l'intensité au facteur R' près.

Le tableur du logiciel d’acquisition nous permet de calculer les valeurs de i et de tracer la courbe i = f(t).

Quel est le phénomène physique mis en évidence dans ce cas ? Quel élément du circuit est la cause de ce phénomène ?
On observe un retard  à l'établissement du courant :  la bobine inductive est la cause de ce retard.

En appliquant la loi d’additivité des tensions, déterminer l’équation  différentielle vérifiée par l’intensité i du courant dans le circuit en fonction du  temps.

 UR' = R'i ; tension aux bornes de la bobine UL = Ldi/dt + r i
E = 
UR' +UL = R'i + Ldi/dt + r i ; Ldi/dt + (R'+r) i = E.

Lorsqu’on est en régime permanent, i vaut alors Ip. Que devient l’équation différentielle ?

 En régime permanent l'intensité est constante  : dIP/dt = 0 ; IP = E/(R'+r).

En déduire l’expression littérale de la résistance r de la bobine puis  déterminer sa valeur.
r = E / IP-R'.

r = 4,0 / 0,29 -10 = 3,8 ohms.



 

 


 


 

Web

www.chimix.com

Bobine et condensateur en série.

Le circuit étudié, représenté ci-dessous, est constitué d’un générateur idéal de tension continue de force électromotrice E’, d’un interrupteur K à deux positions, d’un condensateur de capacité C et d’une bobine de résistance r et d’inductance L.


Quel est le phénomène physique se produisant lorsque l’interrupteur est  placé en position 1 ? Est-il lent ou instantané ? Justifier.
Le condensateur se charge d'autant plus rapidement que la résistance du circuit est très faible.  Ici la résistance électrique du circuit de charge étant  voisine de zéro, la qharge est quasi-instantanée.

On bascule alors l’interrupteur en position 2 et, à partir de cet instant choisi comme origine des dates, on relève la tension uC en fonction du temps à l’aide d’une interface d’acquisition reliée à un ordinateur. On obtient le graphique ci-dessous.


En puisant dans le vocabulaire suivant, décrire le phénomène physique qui  se produit dans le circuit : apériodique, annulation, électrique, forcée,
mécanique, libre, non amortie, installation, amortie, oscillation
.

Au cours des échanges d'énergie entre bobine et condensateur, on observe des oscillations électriques libres amorties.




 





.      On souhaite suivre l’évolution énergétique du circuit RLC en fonction du temps. Pour cela il faut calculer, à l’aide d’un tableur, l’énergie électrique Ee accumulée dans le condensateur et l’énergie magnétique Em accumulée dans la bobine.
Donner les expressions littérales de Ee et Em.
Ee = ½CUc2 ; Em = ½Li2.

En respectant les conventions du schéma, exprimer i en fonction de la dérivée de uc par rapport au temps.

 i = dq / dt  ; or q = CUC avec C une constante, d'où : i = C dUC/dt.

 Les courbes Ee(t) et Em(t) sont données ci-dessous.



En justifiant chaque réponse, attribuer les grandeurs Ee ou Em, aux courbes a et b.

A l'instant initial, le condensateur est chargé ; l'intensité du courant est nulle : le condensateur stocke toute l'énergie du dipôle RLC.
courbe a : Ee ; courbe b : Em.

En utilisant ces courbes, donner les valeurs des deux énergies Ee et Em, aux instants de dates t1 = 0,5 ms et t2 = 2,0 ms.


Comparer les variations simultanées des énergies emmagasinées par le condensateur et la bobine entre ces deux dates.
Em diminue de 4,5 µJ et 0 µJ : DEm = -4,5 µJ.
Ee croît de 0 µJ et 2,7 µJ : DEe = +2,7 µJ.
L'énergie cédée par la bobine inductive est supérieure  à l'énergie gagnée par le condensateur.
Comment évolue l’énergie totale du circuit entre les instants de dates t1 et t2 ? A quoi cette évolution est-elle due ?

L'énergie totale du circuit est égale à la somme Em + Ee.
A la date t1, l'énergie totale du circuit vaut : 4,5 µJ ; à la date t2, cette énergie est égale à : 2,7 µJ.
Entre ces deux dates 4,5-2,7 = 1,8 µJ a été dissipée sous forme d'effet Joule dans les parties résistives du circuit.














 


retour -menu