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corrigé configuration électronique de l'atome de diiode dans son état fondamental : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p5. 7 électrons de valence ( 2 électrons 5 s et 5 électrons 5p) 20 électrons de nombre quantique secondaire l=2 ( sous-couches 3d et 4 d ) L'ion IO3- est du type AX3E et a une structure pyramidale à base triangulaire avec des angles de liaisons de 109,5°. le diiode se trouve sous forme solide cristallisé à la température de 20°C ; de couleur gris violet. Il est peu soluble dans l'eau, la molécule de diiode est apolaire alors que l'eau est un solvant polaire. l'énergie d'attachement électronique, notée Eatt est l'énergie interne standart de réaction à la température de 0 K, associée à la réaction : I(gaz) + e- --> I-(gaz) C'est l'énergie de formation de l'ion I- par fixation d'un électron sur l'atome gazeux d'iode. Un électron d'un atome polyatomique est soumis à l'attraction du noyau positif ( charge Ze) et à la répulsion de tous les autres électrons négatifs : tout se passe comme si l'électron était soumis à un noyau fictif de charge +Z*e. (Z* e : charge effective ressentie par un électron). Pour calculer Z* on retranche à Z une charge fictive s, appelle constante d'écran, représentant la répulsion moyenne des autres électrons. Slater : configuration électronique de l'atome de diiode dans son état fondamental : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p5. Z*5s,5p = 53-(2*1+8*1+18*1+18*0,85+6*0,35)= 7,6 ; n*=4 ; énergie d'un électron de la couche de valence : E5s,5p= -13,6[7,6/4]2= -49,1 eV. configuration électronique de l'ion iodure dans son état fondamental : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p6. Z*5s,5p = 53-(2*1+8*1+18*1+18*0,85+7*0,35)= 7,25 ; n*=4 ; énergie d'un électron de la couche de valence : E'5s,5p= -13,6[7,25/4]2= -44,7 eV. Eatt = énergie de l'ion I-(gaz) - énergie de l'atome I(gaz)= E(I-gaz) - E(I gaz) énergie de l'atome I(gaz) = énergie des électrons de coeur + énergie des électrons de valence= E0+ 7*(- 49,1) énergie de l'ion I-(gaz) = énergie des électrons de coeur + énergie des électrons de valence= E0+ 8*(- 44,7) Eatt =8*(- 44,7)-7*(- 49,1) = -13,9 eV. Le modèle de Slater est approximatif ( d'où l'écart de valeur par rapport à la valeur expérimentale -3,44 eV) les électrons ns et np n'ont ni la même constante d'écran, ni la même énergie.
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On se propose de déterminer l'ordre et la constante de vitesse de la réaction d'oxydation des ions iodures par les ions peroxodisulfates S2O82- en solution aqueuse.
corrigé S2O82-+2e-= 2SO42- réduction ; E1 = 2,01+0,03 log[S2O82-] / [SO42-]2) 2I- = I2 + 2e- oxydation ; E2 = 0,62+0,03 log[I2] / [I-]2) S2O82-+2I- -->2SO42- + I2 (1) K = [SO42-]2 [I2] / ( [I-]2 [S2O82-] )) A l'équilibre thermodynamique les potentiels E1 et E2 sont égaux : 2,01+0,03 log([S2O82-] / [SO42-]2) = 0,62+0,03 log[I2] / [I-]2) (2,01-0,62) / 0,03 = log K d'où K= 2,1 1046. K est grand, donc cette réaction est thermodynamiquement favorisée. Elle est quantitative et en fin de réaction le réactif limitant sera entièrement consommé. La solution de diiode est brune si elle est concentrée ; jaune-orange si elle est plus diluée. On doit travailler à une longueur d'onde l telle que l'absorption de la substance absorbante soit maximale. Il faut alors tracer le spectre de la substance absorbante , c'est à dire la courbe A=f(l). Cette courbe présente au moins un pic d'absorption. Les radiations absorbées sont en général complémentaires de la couleur de la solution absorbante : le diiode absorbe à 454 nm ( couleur bleue ) , couleur complémentaire du jaune-orangé de la solution de diiode diluée. facteur de dilution : [solution mère]/ (solution fille]=2 10-3 / 5 10-4 = 4 il faut donc prélever 20/4 = 5 mL de la solution mère à 2 10-3 mol/L pour préparer 20 mL de solution fille à 5 10-4 mol/L utiliser une fiole jaugée de 20 mL et compléter avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge. La courbe A=f([I2]) est une droite passant par l'origine et de coefficient directeur p= 2,5 / 20 10-4 = 1250 L mol-1. La loi de Berr-Lambert est donc bien vérifiée. cinétique : la vitesse s'écrit : v = k[I-]p[S2O82-]n. concentrations initiales des réactifs : [I-]0=25*0,25/(25+15) = 0,156 mol/L [S2O82-]0= 15*6,25 10-3 / ( 25+15) = 2,34 10-3 mol/L Les ions iodures sont en large excès : il y a dégénérescence de l'ordre par rapport aux ions iodures. la vitesse peut s'écrire : v = kapp[S2O82-]n avec kapp = k[I-]0p.
à tout instant : [S2O82-] =[S2O82-]0 -[ I2] en supposant la réactiond'ordre 1 par rapport à S2O82-, la vitesse s'écrit : v = - d [S2O82-] / dt = kapp[S2O82-] d [S2O82-] / dt + kapp[S2O82-] = 0 solution de cette équation différentielle : [S2O82-] = B exp( -kappt ) avec à t=0 [S2O82-]0 = B e0= B ; [S2O82-] =[S2O82-]0 exp( -kappt ) ln[S2O82-] =ln [S2O82-]0 -kappt tracer la courbe ln [S2O82-] = f(t) : droite de pente -kapp si l'hypothèse n= 1 est vérifiée. résultats : [S2O82-] =[S2O82-]0 - [ I2] avec A = 1250 [ I2] et [S2O82-]0= 2,34 10-3 mol/L [S2O82-] =2,34 10-3 - A/1250 = 2,34 10-3 - 8 10-4 A à partir de la mesure de l'absorbance du mélange au cours du temps on peut trouver [S2O82-]
![]() cette courbe est une droite, donc l'hypothèse n=1 est vérifiée. kapp = 3,2 10-2 min-1.
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corrigé ![]() On utilise un excès de HI car la réaction (2) est un équilibre : il faut la déplacer dans le sens de la formation de B. C est l'iodure de 2-méthylpropanemagnésium L'éther doit être anhydre car l'eau détruit l'organomagnésien C par un réaction acido-basique totale. L'éther est séché sur des zéolithes, comportant de nombreuses cavités qui absorbent l'eau. Le tube à chlorure de calcium sert à pièger l'eau, présente sous forme de vapeur dans l'air. CaCl2 anhydre est un bon agent désséchant. Les cristaux de diiode servent à démarrer la réaction. Chauffage à reflux : chauffer le mélange à la température d'ébullition du solvant ( ici l'éther). Ce dernier se vaporise et les vapeurs se condensent dans le réfrigérant. On augmente ainsi la vitesse de la réaction sans pertes de matière. Quantités de matière : B : masse B / masse molaire B = 9,56 / 183,9=52 mmol magnésium : 1,9/24,3 = 78 mmol. en excès le dérivé halogéné est introduit progressivement afin d'éviter la réaction de Wurtz, réaction de l'organomagnésien avec l'halogénoalcane de départ. le composé D est le 2-méthylheptan-4-ol. en milieu acide onévite la précipitation de l'hydroxyde de magnésium Mg(OH)2. La séparation des phases aqueuse et éthérée est ainsi plus facile. Les stéréoisomères de configuration de D sont deux énantiomères. ordre de priorité des substituants : -OH > -CH2-CH(CH3)2 > CH2-CH2-CH3 > H le groupe carbonyle est plan : l'attaque de l'organomagnésien sur le carbone électrophile est équiprobable de part et d'autre de ce plan. La réaction entre C et le butanal n'est pas stéréosélective. Le liquide D obtenu est un mélange racémique, sans activité optique: mélange des deux énantiomères en quantité égale. Qté de matière de D (C8H18O): 3,5 / (8*12+18+16) = 26,9 mmol Qté de D théoriquement attebdue : 52 mmol rendement : 26,9 / 52 = 0,52 (52 %). l'alcool secondaire d s'oxyde en cétone. 2 fois {MnO4- + 8H+ + 5e- = Mn2+ + 4H2O }réduction 5 fois { C8H18O = C8H16O+ 2H+ + 2e- } oxydation 2 MnO4- + 5 C8H18O +6H+ -->2Mn2+ + 5C8H16O + 8H2O
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