Aurélie 02/11/11
 

 

    Chute d'une balle : concours EMCTA 2011.
Ecole Militaire des corps techniques et administratifs


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On étudie la chute d'une balle sphérique en plastique de masse m = 60 g , de rayon r0 = 3,0 cm et de volume V0 en enregistrant son mouvement le long d'une règle graduée à l'aide d'un caméscope. A la date t = 0 la balle est lâchée, sans vitesse initiale d'un point O pris comme origine de l'axe des z, vertical et orienté vers le bas.
Une fois l'expérience terminée, on relève les positions successives du centre d'inertie G de la balle en visionnant la bande vidéo image par image. On donne g = 10 m s-2.
Premier modèle : chute libre.
Rappeler les conditions d'une chute libre.
Le solide étudié n'est soumis qu'à son poids.
 A partir de l'enregistrement des positions successives de G, donner une méthode permettant d'obtenir  la valeur de la vitesse de ce point à la date tn correspondant à la nième image de l'enregistrement.
On calcule une vitesse moyenne sur un intervalle de temps très court.
vn = ( zn+1 - zn-1) / ( 2Dt).
zn-1  : position de G à la date tn-1 ; zn+1  : position de G à la date tn+1 ; Dt : durée entre deux images.
Rappeler la deuxième loi de Nenton.
Dans un référentiel Galiléen, la somme des forces extérieures appliquées à un solide est égale au produit de la masse du solide par l’acélération de son centre d’inertie.
En déduire I'expression de la vitesse instantanée v du point G en fonction de t et g. Quelle est la nature du mouvement ?
Sur un axe vertical orienté vers le bas : accélération  a = g.
La vitesse est une primitive de l'accélération ; la vitesse initiale étant nulle, la constante d'intégration est nulle.
v = gt.
 En déduire l'expression de l'ordonnée z du point G en fonction de t et g.
L'ordonnée z est une primitive de la vitesse. On choisit comme origine de l'axe, la position de G à la date t=0.
z = ½gt2.
Quelle distance la balle aurait-elle parcourue et quelle vitesse aurait-elle acquise après 3 seconrdes de chute si le modèle de chute libre était valide ?
z = 0,5*10*32 = 45 m ; v = 10*3 = 30 m s-1.


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Second modèle : prise en compte de la résistance de l'air.
On constate qu'en réalité, u bout d'une certaine durée, la vitesse de la balle reste constante et on appelle vlim cette vitesse. Pour expliquer ce phénomène, on est amené à prendre en compte la résistance que l'air oppose au mouvement de la balle. On suppose que cette force résistante agit verticalement dans le sens opposé à celui du mouvement, avec une valeur proponionnelle au carré de la vitesse : F= kv2.
Montrer que la poussée d'Archimède exercée par l'air sur la balle est bien négligeable devant son poids.
On considère que la masse volumique de l'air vaut rair =1,2 kgm-3 dans les conditions de l'expérience. (le calcul précis de la valeur des forces n'est pas demandé, seul un ordre de
grandeur est exigé, on pourra prendre p = 3).
Poids P = mg  = 0,060 *10 = 0,60 N.
Poussée = rair V0 g avec V0 = 4/3 p r03 ~4 (3,0 10-2)3 ~1,1 10-4 m3.
Poussée = 1,2 *1,1 10-4 *10 ~1,3 10-3 N, valeur très inférieure à 0,6 N.
Démontrer que la vitesse v de la balle satisfait à l'équuation différentielle suivante : dv/dt + kv2/m = g.

Montrer que ce modèle est bien compatible avec l'existcnce d'une vitesse limite vlim puis exprimer cette vitesse limite en fonction de m g et k.
La vitesse limite est constante : dvlim/dt = 0 ; kv2lim = mg ; vlim = (mg / k)½. On retrouve la solution particulière de l'équation différentielle correspondant à un mouvement rectiligne uniforme.
Des essais en soufilerie ont permis d'évaluer la constânte k pour la balle étudiée et dans les conditions supposées de l'expérience : k=4.10-4 kg.m-l.
Calcuter vlim. (on donne 15½~3,87 ; 14½~3,74 ; 12½~3,46 ; 10½~3,16 ).
vlim = (0,06*10 / 4.10-4)½ = (6*103 / 4)½ =(15*100)½ =3,87*10 =38,7 m s-1.




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