Math�matiques,
bac S Am�rique du nord 2019.
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Exercice 1 : Commun à tous les
candidats (5 points)
Dans cet exercice et sauf mention contraire, les r�sultats seront
arrondis � 10−3.
Une usine fabrique des tubes.
Partie A.
Les questions 1 et 2 sont ind�pendantes.
On s’int�resse � deux types de tubes, appel�s tubes de type 1 et tubes
de type 2.
1. Un tube de type
1 est accept� au contr�le si son �paisseur est comprise entre 1,35
millim�tres et 1,65 millim�tres.
a. On d�signe par
X la variable al�atoire qui, � chaque tube de type 1 pr�lev� au hasard
dans la production d’une journ�e, associe son �paisseur exprim�e en
millim�tres. On suppose que la variable al�atoire X suit la loi normale
d’esp�rance 1,5 et d’�cart-type 0,07.
On pr�l�ve au hasard un tube de type 1 dans la production de la
journ�e. Calculer la probabilit� que le tube soit accept� au contr�le.
P(X < 1,35)
=0,01606 ; P(X < 1,65) =0,98394 ;
P(1,35 < X < 1,65) =0,98394-0,01606
=0,968.
b. L’entreprise d�sire am�liorer la
qualit� de la production des tubes de type 1. Pour cela, on modifie le
r�glage des machines produisant ces tubes. On note X1 la
variable al�atoire qui, � chaque tube de type 1 pr�lev� dans la
production issue de la machine modifi�e, associe son �paisseur. On
suppose que la variable al�atoire X1 suit une loi normale
d’esp�rance 1,5 et d’�cart-type σ1.
Un tube de type 1 est pr�lev� au hasard dans la production issue de la
machine modifi�e. D�terminer une valeur approch�e � 10−3
pr�s de σ1 pour que la probabilit� que ce tube soit accept�
au contr�le soit �gale � 0,98. (On pourra utiliser la variable
al�atoire Z d�finie par Z = (𝑋1−1,5) /𝜎1 qui
suit la loi normale centr�e r�duite.)
P(1,35 < X1 < 1,65) =0,98 ; P((1,35 −1,5)/𝜎1< Z < (1,65-−1,5)/𝜎1) =0,98 ;
P((-0,15)/𝜎1< Z < (0,15)/𝜎1) =0,98 ;
2 F(0,015 / 𝜎1)-1 =0,098 ; F(0,015
/ 𝜎1)=0,01 ;
P(Z <
0,015 / 𝜎1 ) = 0,99 ; 0,015 / 𝜎1 =2,326 ; 𝜎1 =0,064.
2. Une machine produit des tubes de
type 2. Un tube de type 2 est dit � conforme pour la longueur � lorsque
celle-ci, en millim�tres, appartient � l’intervalle [298 ; 302]. Le
cahier des charges �tablit que, dans la production de tubes de type 2,
une proportion de 2 % de tubes non �conformes pour la longueur � est
acceptable.
On souhaite d�cider si la machine de production doit �tre r�vis�e. Pour
cela, on pr�l�ve au hasard dans la production de tubes de type 2 un
�chantillon de 250 tubes dans lequel 10 tubes se r�v�lent �tre non �
conformes pour la longueur �.
a. Donner un
intervalle de fluctuation asymptotique � 95 % de la fr�quence des tubes
non � conformes pour la longueur � dans un �chantillon de 250 tubes.
n = 250 ; p = 0,02 ; n >
30 ; np = 250 x0,02 =5 >
5 ; n(1-p) = 250 x0,98 =245 >
5.
Les conditions sont requises pour d�finir un intervalle de fluctuation
asymptotique.
1,96 ( p(1-p) / n)� = 1,96 ( 0,02 x 0,98 / 250)�
=0,0173.
Intervalle de fluctuation [ 0,02-0,0173 ; 0,02 +0,0173) soit [0,002 ; 0,38 ].
b. D�cide-t-on de
r�viser la machine ? Justifier la r�ponse.
La fr�quence observ�e 10 / 250 = 0,04 n'appartient pas � cet
intervalle. Il faut r�viser la machine, au risque d'erreur de 5 %.
Partie B
Des erreurs de r�glage dans la cha�ne de production peuvent affecter
l’�paisseur ou la longueur des tubes de type 2. Une �tude men�e sur la
production a permis de constater que :
- 96 % des tubes de type 2 ont une �paisseur conforme ;
- parmi les tubes de type 2 qui ont une �paisseur conforme, 95 % ont
une longueur conforme ;
- 3,6 % des tubes de type 2 ont une �paisseur non conforme et une
longueur conforme.
On choisit un tube de type 2 au hasard dans la production et on
consid�re les �v�nements :
- 𝐸 : � l’�paisseur du tube est conforme � ;
- 𝐿 : � la longueur du tube est conforme �.
On mod�lise l’exp�rience al�atoire par un arbre pond�r�.
1. Recopier et
compl�ter enti�rement cet arbre.
2. Montrer que la
probabilit� de l’�v�nement 𝐿 est �gale � 0,948.

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Exercice
2 : Commun à tous les candidats (4 points)
Le plan complexe est muni d’un rep�re orthonorm� direct . Dans ce qui
suit, 𝑧 d�signe un nombre complexe.
Pour chacune des affirmations ci-dessous, indiquer sur la copie si elle
est vraie ou si elle est fausse. Justifier. Toute r�ponse non justifi�e
ne rapporte aucun point.
Affirmation
1 : L’�quation 𝑧−i=i(𝑧+1) a pour solution 𝑧=2�exp(i
p /4).
Faux.
z-i = z i +i ; z(1-i)= 2i ; z = 2i / (1-i) = 2i(1+i) / 2 = i(1+i) = -1
+i.
Module de z : [z| = 2� ; z / |z| = -2� / 2 + i 2� / 2 =
cos (3 p/4) + i
sin (3
p/4) = exp(3 p/4).
Affirmation 2
: Pour tout r�el 𝑥 ∈ ]−𝜋/2; 𝜋/2[ , le nombre complexe 1+e2i𝑥
admet pour forme exponentielle 2cos𝑥 e−i𝑥. Faux.
z=1+e2ix = 1 + cos(2x) + i sin(2x).
z =2 cos2(x)+i sin(2x) = 2
cos2(x)+2i cos(x) sin(x) = 2
cos(x) [ cos(x) + i sin(x)] = 2
cos(x) eix.
Affirmation
3 : Un point M d’affixe z tel que |𝑧−i|=|𝑧+1| appartient � la
droite d’�quation 𝑦=−𝑥. Vrai.
On pose z = x + iy ; |z-i| = [x2 + (y-1)2]�
=[x2 + y2
+1 -2y]� ;
|z+1| = [y2
+ (x+1)2]� =[x2 + y2
+1 +2x]� ;
[x2 + y2
+1 -2y] =[x2 + y2 +1 +2x] ; y
= -x.
Affirmation 4
: L’�quation 𝑧5+𝑧−i+1=0 admet une solution r�elle. Faux.
Si cette �quation admet une solution r�elle z0 : 𝑧05+𝑧0+1=
i.
L'expression �crite � gauche est r�elle, celle �crite � droite est
imaginaire. C'est absurde.
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Exercice 3 : Commun � tous les
candidats (6 points)
Partie A : �tablir
une in�galit�
Sur l’intervalle [0;+∞[ , on d�finit la fonction 𝑓 par
𝑓(𝑥)=𝑥−ln(𝑥+1).
1. �tudier le sens
de variation de la fonction 𝑓 sur l’intervalle [0;+∞[.
f '(x) = 1-1/(x+1) = x /(x+1), positive sur [0;+∞[.
f(x) est strictement croissante sur [0;+∞[.
2. En d�duire que
pour tout 𝑥∈[0;+∞[, ln (𝑥+1)≤𝑥.
f(0) = 0 -ln(1) = 0.
De plus f(x) est strictement croissante.
par suite f(x) > 0
; ln (𝑥+1)≤𝑥.
Partie B :
application à l’�tude d’une suite
On pose 𝑢0=1 et pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛+1=𝑢𝑛−ln
(1+𝑢𝑛). On admet que la suite de terme g�n�ral 𝑢𝑛
est bien d�finie.
1. Calculer une
valeur approch�e � 10−3 pr�s de 𝑢2.
u1 = u0 -ln(1+u0) = 1 - ln2 ~ 0,307
u2 = u1 -ln(1+u1) ~ 0,307 -ln1,307 ~0,039.
2. a. D�montrer par
r�currence que pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛≥0.
Initialisation
: la propri�t� est vraie au rang z�ro.
H�r�dit� :
la propri�t� est supos�e vraie au rang p : 𝑢p ≥0.
up+1 =up - ln(1+up) ; or ln(1+up)
< up
; donc up+1 >
0.
Conclusion :
la propri�t� est vraie au rang z�ro et h�r�ditaire, elle est donc vraie
quel que soit n.
b. D�montrer que
la suite (𝑢𝑛) est d�croissante, et en d�duire que pour
tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛≤ 1 .
un+1-un = - ln(1+un) avec n(1+un)
>0 ;
donc un+1 < un.
La suite est d�croissante.
c. Montrer que la
suite (𝑢𝑛) est convergente.
La suite est d�croissante et minor�e par 0, donc elle converge.
3. On note 𝑙 la
limite de la suite (𝑢𝑛) et on admet que 𝑙=𝑓(𝑙) o� 𝑓
est la fonction d�finie dans la partie A. En d�duire la valeur de 𝑙.
l = l-ln(1+l) ; ln(1+l) = 0 = ln(1) ; l = 0.
4. a. �crire un
algorithme qui, pour un entier naturel 𝑝 donn�, permet de d�terminer
le plus petit rang N � partir duquel tous les termes de la suite (𝑢𝑛)
sont inf�rieurs � 10−𝑝.
� U on affecte 1
� N on affecte 0
Tant que U > 10-p
� U on affecte U-ln(1+U)
N = N+1
Fin tant que.
b. D�terminer le
plus petit entier naturel 𝑛 � partir duquel tous les termes de la
suite (𝑢𝑛) sont inf�rieurs � 10−15 .
u0 = 1 ; u1 = 1 -ln(2) = 0,307 ; u2 =
0,307 -ln(1,307) = 3,9 10-2 ; u3 = 3,9 10-2
-ln(1,039) = 7,4 10-4 ;
u4 = 7,4 10-4 -ln(1+7,4 10-4) = 1,013
10-6 ; u5 = 1,013 10-6 -ln(1+1.013 10-6)
= 5,131 10-13 ;
u6 = 5,131 10-13 -ln(1+5,131 10-13) =
1,58 10-17 ;
n = 6.
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Exercice 4.4 points. On relie les centres de chaque face d’un cube ABCDEFGH pour former un solide IJKLMN comme sur
la figure ci-dessous.

Plus pr�cis�ment, les points I, J, K, L, M et N sont les centres respectifs des faces carr�es ABCD, BCGF,
CDHG, ADHE, ABFE et EFGH (donc les milieux des diagonales de ces carr�s).
1. Sans utiliser de rep�re (et donc de coordonn�es) dans le raisonnement men�, justifier que les
droites (IN) et (ML) sont orthogonales.
Les plans (ABC) et (KLM) sont parall�les.
Les droites (IN) et (AE) sont parall�les.
La droite (AE) est perpendiculaire au plan ( ABC).
Par cons�quence la droite (IN) est perpendiculaire au plan ( ABC) et au plan ( KLM).
(IN) est donc perpendiculaire � toute droite du plan ( KLM)..
Dans la suite, on consid�re le rep�re orthonorm�
dans lequel, par exemple, le
point N a pour coordonn�es (0,5 ; 0,5
; 1)
2. a. Donner les coordonn�es des vecteurs NC et ML.
C( 1 ; 1 ; 0) ; M( 0,5 ; 0 ; 0,5) ; L(0 ; 0,5 ; 0,5).
b. En d�duire que les droites (NC) et (ML) sont orthogonales.

c. D�duire des questions pr�c�dentes une �quation cart�sienne du plan (NCI).
-0,5 x +0,5 y +d = 0.
N (0,5 ; 0,5 ; 1) appartient � ce plan : -0,5 *0,5 +0,5 *0,5 +d = 0 soit d =0.
-0,5 x +0,5 y = 0.
3. a. Montrer qu’une �quation cart�sienne du plan (NJM) est : x − y + z = 1.
N(0,5 ; 0,5 ; 1) ; M(0,5 ; 0 ; 0,5) ; J( 1 ; 0,5 ; 0,5).
Les coordonn�es de ces points v�rifient x − y + z = 1.
Une �quation du plan ( NJM) zqt donc x − y + z = 1.
b. La droite (DF) est-elle perpendiculaire au plan (NJM) ? Justifier.
D( 0 ; 1 ; 0) ; F (1 ; 0 ; 1).

c. Montrer que l’intersection des plans (NJM) et (NCI) est une droite dont on donnera un
point et un vecteur directeur. Nommer la droite ainsi obtenue en utilisant deux points de
la figure.
Equation du plan (NCI) : -x +y = 0. (1)
Equation du plan (NJM) : x − y + z = 1 (2).
(1) donne x = y ; repport dans (2) : z = 1.
L'intersection de ces deux plans est une droite dont une repr�sentation param�trique est : x = t ; y = t ; z = 1 avec t r�el.
Le point de coordonn�es ( 0 ; 0 ; 1) appartient � cette droite ; il s'agit du point E.
Les coordonn�es d'un vecteur directeur de cette droite sont ( 1 ; 1 ; 0).
Le point N appartient � ces deux plans.
La droite (NE) est l'intersection de ces plans.
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