Dosage
du fer par colorim�trie, microscope, Analyse de biologie m�dicale 2018.
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Le fer
dans le plasma.
On r�alise � 20�C, une solution aqueuse tamponn�e � pH = 7 de
concentration en solut� apport� en ion fer (III) �gale � 2,0.10-5
mol.L-1. On observe la formation d’un pr�cipit� d’hydroxyde
de fer (III).
Q1. �crire la
r�action de pr�cipitation de l’hydroxyde de fer (III).
Fe3+ aq + 3HO- aq = Fe(OH)3 (s).
Q2. Donner
l’expression du produit de solubilit� de l’hydroxyde de fer (III) en
fonction des concentrations mises en jeu.
Ks = [Fe3+ ] [HO- ]3 = 4,0 10-38
� 20�C.
Q3. Montrer
quantitativement qu’il �tait possible de pr�voir la formation de
l’hydroxyde de fer(III).
[Fe3+ ] [HO- ]3
=2,0 10-5 x( 10-7)3 = 2,0 10-26,
valeur sup�rieur � Ks, l'hydroxyde pr�cipite.
La concentration en ion
fer (III) dans le plasma est d’environ 2,0.10-5 mol.L-1.
Le plasma sanguin contient aussi une prot�ine appel�e transferrine,
not�e Tr. Cette prot�ine est capable de complexer les ions ferriques
selon la r�action:
Tr + Fe3+ --> [FeTr]3+.
La constante de formation du complexe � 20�C [FeTr]3+ vaut
Kf = 1024.
Q4. La
transferrine, si elle est en quantit� suffisante, permet d’�viter la
formation d’hydroxyde de fer (III). Justifier cette affirmation. Aucun
calcul n’est demand�. On n�gligera l’influence �ventuelle de la
temp�rature..
Kf est tr�s grande, la r�action de complexation du fer(III) est totale.
La concentraion en ion fer (III) r�siduel est tr�s faible et Ks ne peut
plus �tre atteint. L'hydroxyde ne pr�cipite pas.
Dosage du fer s�rique par
colorim�trie.
Le fer s�rique correspond � l’�l�ment fer en circulation libre dans le
plasma sanguin et non fix� � l'h�moglobine des globules rouges. Sa
concentration normale est comprise entre 10 �mol.L-1 et 30
�mol.L-1. � l’�tat normal, le fer s�rique est, pour sa
quasi-totalit�, sous forme d’ions ferriques Fe3+ li�s � la
transferrine, prot�ine capable de complexer les ions Fe3+
selon la r�action : Tr + Fe3+ ---> [FeTr]3+.
� pH = 5 et en pr�sence de guanidine les ions Fe3+ sont
lib�r�s de la transferrine. Sous l’action de l’hydroxylamine, ils sont
r�duits en fer (II) qui forme alors un complexe color� avec la
ferrozine.
[FeTr ]3+ ---> Fe3+ (1).
Fe3+ ---> Fe2+ (2).
Fe2+ ---> complexe color� (3).
On consid�rera que la totalit� des ions Fe3+ pr�sents dans
le plasma contribue � la formation du complexe color� � l’issue de la
r�action 3 (les trois r�actions sont consid�r�es comme totales).
Premi�re
partie : choix de la solution tampon.
Ce kit n�cessite de travailler en milieu tampon pH = 5
Q5. Donner les
propri�t�s d’une solution tampon.
Une solution tampon mod�re les variations de pH suite � l'ajout mod�r�
d'un acide fort ou d'une base forte, ainsi que lors d'une dilution
mod�r�e.
On dispose au laboratoire d’une solution d’ammoniaque (NH3)
� 0,10 mol.L-1, d’une solution d’acide �thano�que (CH3COOH)
� 0,10 mol.L-1, d’une solution d’acide chlorhydrique (H3O+,Cl-)
� 0,20 mol.L-1 et d’une solution d’hydroxyde de sodium (Na+,HO-)
� 0,20 mol.L-1 ainsi que d’un pH m�tre.
Q6. Parmi les
quatre solutions aqueuses dont on dispose, citer, en justifiant, les
deux qui sont n�cessaires � la r�alisation d’une solution tampon de pH
= 5 et proposer sans aucun calcul un protocole exp�rimental pour la
r�alisation de ce tampon.
Titrage de la solution d'acide �thano�que ( prise de 20,0 mL situ�e
dans le becher ) par la solution d'hydroxyde de sodium ( solution
dans la burette) avec arr�t lorsque le pH est �gal � 5.
Deuxi�me
partie : d�termination de la concentration en fer s�rique d’un patient.
La ferrozine est un ligand not� L2- � pH = 5. Il faut trois
ligands ferrozine pour complexer un ion Fe2+.
Q7. �crire
l’�quation de formation du complexe fer-ferrozine.
Fe2+ + 3L2- ---> Fe(L)34-.
Dans la notice du � ferrimat kit �, la longueur d’onde utilis�e pour le
dosage est fix�e � 562 nm, longueur d’onde pour laquelle l’absorbance
du complexe est maximale.
Q8. �noncer une
raison qui justifie de choisir comme longueur d’onde de travail, celle
pour laquelle l’absorbance est maximale.
Pour une meilleure pr�cision, on choisit la longueur d'onde
correspondant au maximum d'absorption.
On r�alise le dosage s�rique d’un patient selon
le mode op�ratoire manuel.
Dans la rubrique performance de la m�thode, il est indiqu� � La m�thode
analytique est lin�aire pour des concentrations en fer comprises dans
l’intervalle 4 �mol.L-1- 180 �mol.L-1 �. Dans ces
conditions, le kit pr�cise que la relation qui permet d’acc�der �
la concentration en fer s�rique du patient Cpatient est donn�e par :
Cpatient = (A�ch -Ablanc �ch) / A�tal
x C�tal.
On rappelle que C �tal = 2,00 mg / L est la concentration
en fer dans l’�talon.
Les r�sultats obtenus sont les suivants :
Absorbance de la solution � blanc �chantillon �: Ablanc �ch
= 0,008
Absorbance de la solution � �chantillon � : A�ch = 0,115
Absorbance de la solution � �talon � : A�tal = 0,164
Q9. En utilisant la
loi de Beer-Lambert, �tablir la relation ci-dessus.
L'absorbance A est proportionnelle � la concentration C..
A�ch-Ablanc �ch = k C�chantillon
(1) avec k une constante.
A�tal = k C�tal.(2)
(1) / (2) donne : (A�ch -Ablanc �ch) / A�tal
= C�chantillon / C�tal.
Par suite : Cpatient = (A�ch -Ablanc
�ch) / A�tal x C�tal.
Q10. La
concentration en fer s�rique du patient est-elle situ�e dans la gamme
des concentrations normales ? Justifier.
Cpatient = (0,115 -0,008) / 0,164
x2,00 =1,30 mg / L.
1,30 10-3 / M(Fe) = 1,30 10-3 / 55,8 = 2,3 10-5
mol/ L = 23 �mol / L, valeur comprise entre 10 et 30 �mol/ L.
La concentration est normale.
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D�tection de la dr�panocytose
La dr�panocytose est une maladie g�n�tique caract�ris�e par une
anomalie de l’h�moglobine contenue dans les globules rouges. La maladie
peut �tre � l’origine d’une an�mie parfois importante, n�cessitant des
transfusions sanguines. Ces transfusions, si elles sont nombreuses,
sont elles-m�mes responsables � long terme d’une accumulation de fer
dans le foie et la rate.
Chez les personnes atteintes de dr�panocytose, l'h�moglobine est
anormale. Quand la concentration en dioxyg�ne du sang diminue, elle
d�forme les globules rouges (ou h�matie) qui prennent alors la forme de
faucilles, au lieu d'�tre biconcaves. La taille d’une h�matie �
biconcave est d’environ 8 �m, celle d’une � faucille � est d’environ 12
�m. La d�tection de cette maladie peut se faire par observation de
cellules
sanguines au microscope.
Premi�re partie :
microscopie �lectronique.
Le principe g�n�ral de fonctionnement d’un microscope �lectronique est
le m�me que celui d’un microscope optique : l’objet � analyser est
�clair� et des lentilles permettent de grossir son image. Mais au lieu
d’�clairer avec de la lumi�re, le microscope �lectronique utilise un
faisceau d’�lectrons produit par un canon � �lectrons. Au lieu de
grossir l’image � l’aide de lentilles en verre, il emploie des
lentilles �lectromagn�tiques.
La relation entre la longueur d'onde λ d'une particule de masse m, se
d�pla�ant avec une vitesse, v, est donn�e par l'�quation de de Broglie :
l = h
/ (m v).
Q11. Calculer la
longueur d’onde des �lectrons, en nm, si leur vitesse est de 1,90.108
m.s-1.
l =
6,63 10-34 /(9,109 10-31 x1,90 108)
=3,83 10-12 m = 3,83 10-3 nm.
Q12. L’ouverture
num�rique ON d’un microscope �lectronique est �gale � 0,010.
Justifier que la limite de r�solution de l’instrument permet de voir
les h�maties et de d�tecter la dr�panocytose.
ABmini =
1,22 l /(2 ON)
=1,22 x3,83 10-12 /0,020 =2,3 10-10 m.
La taille d'une h�matie est de l'ordre de 10 �m, valeur bien sup�rieure
� ABmin. Le microscope �lectronique permet leur observation.
Seconde partie :
microscope optique.
On souhaite d�terminer si la d�tection de la dr�panocytose est possible
avec un microscope optique.
Q13. Le sch�ma
suivant indique le principe du microscope dans le cas de
l’observation � l’infini (sans accommodation) d’un
objet plan AB perpendiculaire � l’axe optique, A1B1
�tant l’image interm�diaire de l’objet AB donn� par l’objectif L1.
Compl�ter ce sch�ma en indiquant les positions des centres optiques O1
et O2 des deux lentilles L1 et L2 et
les positions de leurs foyers objets et images F1, F1’,
F2 et F2’ respectifs. On pr�cise que ce sch�ma
n’est pas � l’�chelle.

L’oculaire utilis� not� L2 a une distance focale f’2
= 2,50 cm. L’objectif utilis� a une distance focale f’1 =
4,00 mm. L’intervalle optique est de 16,0 cm.
Q14. Montrer que
pour une observation � l’infini l’objet AB doit �tre plac� � 0,410 cm
devant l’objectif.

Q15. Calculer le
grossissement commercial Gc de ce microscope.
Le grossissement commercial, Gc, du microscope est d�fini par : Gc
= q' / q = 0,25 D / (f '1 f' 2).
avec q le
diam�tre apparent de l’objet observ� � l’oeil nu, � la distance 25 cm
de cet
objet et q' le
diam�tre apparent de l’image d�finitive form�e � l’infini.
Gc =
0,25 x 0,160 /( 4,00 10-3 x2,50 10-2) = 400.
Q16. Pourrait-on se
contenter d’un microscope optique pour d�tecter la dr�panocytose ?
Pour r�pondre � cette question, on tiendra compte du pouvoir s�parateur
angulaire de l’oeil et du ph�nom�ne de diffraction. On supposera un
microscope �clair� en lumi�re visible (400 - 800 nm) et dont
l’ouverture num�rique ON vaut 0,65. Tout raisonnement coh�rent sera
pris en compte.
ABmini
= 1,22 l /(2 ON)
=1,22 x 600 10-9 /1,3 =5,63 10-7 m~0,56 �m,
valeur sup�rieure �,la taille d'une h�matie.
q = AB
/ 0,25 =10 10-6 / 0,25 = 4 10-5 rad.
q' = Gc
q =
400 x 4 10-5 =1,6 10-2 rad, valeur
sup�rieure au pouvoir s�parateur de l'oeil 3 10-4 rad.
L'h�matie est observable.
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