Math�matiques, suites r�currentes, logarithme, bac septembre 2021.

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Suites r�currentes. 5 points
On consid�re les suites (un) et (vn) d�finies par :
u0 = 16 ; v0 =5 ;
et pour tout entier naturel n :
un+1=(3un +2vn) / 5.
vn+1 =
(un +vn) / 2.
1. Calculer u1 et v1.
u1=(3u0 +2v0) / 5 =(48+10) / 5 =11,6.
v1 =
(u0 +v0) / 2 =21 / 2 = 10,5.

2. On consid�re la suite (wn) d�finie pour tout entier naturel n par : wn = un −vn.
a. D�montrer que la suite (wn) est g�om�trique de raison 0,1.
En d�duire, pour tout entier naturel n, l’expression de wn en fonction de n.
wn+1 = un+1 −vn+1.
wn+1 =(3un +2vn) / 5 - (un +vn) / 2.
wn+1 =(6un +4vn-5un -5vn) / 10 = (un −vn) / 10 = wn /10.
wn =w0 0,1n=16 x0,1n.
b. Pr�ciser le signe de la suite (wn) et la limite de cette suite.
wn >0 .
-1 < 0,1 < 1, alors 0,1n tend vers z�ro si n tend vers plus l'infini.
La limite de la suite (wn) est �gale � z�ro.
3. a. D�montrer que, pour tout entier naturel n, on a : un+1 −un = −0,4wn.
un+1-un=(3un +2vn) / 5 -5 un / 5 =(-2un +2vn) / 5 = -0,4 wn
b. En d�duire que la suite (un) est d�croissante.
wn > 0  ; −0,4wn.< 0 ; un+1-un< 0 ; un+1< un.
La suite (un) est donc d�croissante.
 On peut d�montrer de la m�me mani�re que la suite (vn) est croissante. On admet ce r�sultat, et on remarque
qu’on a alors : pour tout entier naturel n, vn >v0 =5.
c. D�montrer par r�currence que, pour tout entier naturel n, on a : un >5.
En d�duire que la suite (un) est convergente. On appelle ℓ la limite de (un).
Initialisation : u0 = 16, la propri�t� est vraie au rang z�ro.
H�r�dit� : la propri�t� est suppos�e vraie au rang n soit un > 5.
un+1=(3un +2vn) / 5 et un > 5. et vn > 5, alors :
(3un +2vn )/ 5 >25 / 5 =5. Donc  un+1 > 5.
Conclusion : la propri�t� est vraie au rang z�ro et h�r�ditaire, elle est vraie pour tout entier n.
La suite (un ) est d�croissante et born�e, elle est donc convergente.

On peut d�montrer de la m�me mani�re que la suite (vn) est convergente. On admet ce r�sultat, et on appelle ℓ′ la limite de (vn).
4. a. D�montrer que ℓ = ℓ′.
wn = un −vn.
La limite de la suite (wn) est �gale � z�ro.
ℓ - ℓ′=0.
b. On consid�re la suite (cn) d�finie pour tout entier naturel n par : cn = 5un +4vn.
D�montrer que la suite (cn) est constante, c’est-�-dire que pour tout entier naturel n, on a : cn+1 = cn.
En d�duire que, pour tout entier naturel n , cn = 100.
cn+1 = 5un+1 +4vn+1 = 3un +2vn+2un +2vn=5un +4vn = Cn.
cn =c0 = 5u0 +4v0 =5 x16 + 4 x5 = 100.
c. D�terminer la valeur commune des limites ℓ et ℓ′.
100 =
5un +4vn.
wn = un −vn.
wn tend vers z�ro si n devient grand, donc ℓ = ℓ′.
100 = 5 +4ℓ′ = 9   = 9ℓ′ .
ℓ′ = = 100 / 9.

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Logarithme (5 points).
Partie 1.
Le graphique ci-dessous donne la repr�sentation graphique dans un rep�re orthonorm� de la fonction f d�finie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par :
f (x) =(2ln(x)−1) / x.

1. D�terminer par le calcul l’unique solution α de l’�quation f (x) =0.
2ln(a)−1 = 0 ; ln(a) = 0,5 ; a = e0,5~1,65.
On donnera la valeur exacte de α ainsi que la valeur arrondie au centi�me.
2. Pr�ciser, par lecture graphique, le signe de f (x) lorsque x varie dans l’intervalle ]0 ; +∞[.
f(x) < 0 sur ] -oo ; a [.
f(x) > 0 sur ]  a ; +oo [.

Partie II.
On consid�re la fonction g d�finie sur l’intervalle ]0 ; +∞[ par :
g(x) = [ln(x)]2−ln(x).
1. a. D�terminer la limite de la fonction g en 0.
g(x) = ln(x) ( ln(x)-1).
ln(x) et ln(x)-1 tendent vers moins l'infini quand x tend vers z�ro.
g(x) tend vers plus l'infini si x tend vers z�ro.
b. D�terminer la limite de la fonction g en +∞.
ln(x) et ln(x)-1 tendent vers plus l'infini quand x tend vers plus l'infini.
g(x) tend vers plus l'infini si x tend vers plus l'infini.

2. On note g′ la fonction d�riv�e de la fonction g sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
D�montrer que, pour tout nombre r�el x de ]0 ; +∞[, on a : g′(x) = f (x), o� f d�signe la fonction d�finie dans la partie I.
g'(x) = 2 ln(x) / x -1 /x = (2ln(x) -1) / x = f(x).
3. Dresser le tableau de variations de la fonction g sur l’intervalle ]0 ; +∞[.
On fera figurer dans ce tableau les limites de la fonction g en 0 et en +∞, ainsi que la valeur du minimum de g sur ]0 ; +∞[.

4. D�montrer que, pour tout nombre r�el m > −0,25, l’�quation g(x) =m admet exactement deux solutions.
D'apr�s le tableau de variations ci-dessus, g(x) > -0,25.
g(x) est strictement d�croissante sur ]0 ; e0,5[ de +oo � -0,25 et
g(x) est strictement croissante sur ] e0,5 : +oo[  de -0,25 � +oo.
Pour tout nombre r�el m > −0,25, l’�quation g(x) =m admet donc exactement deux solutions.
5. D�terminer par le calcul les deux solutions de l’�quation g(x) = 0.
ln(x) ( ln(x)-1)=0.
ln(x) = 0 soit x = 1.
ln(x)-1=0 ; ln(x) = 1 soit x = e.



  
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