Math�matiques, fonction, suite r�currente, probabilit�s, bac septembre 2021.

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QCM. 4 points.
Une seule r�ponse exacte. Aucune justification n'est demand�e.
Le graphique ci-dessous donne la repr�sentation graphique Cf dans un rep�re orthogonal d’une fonction f d�finie et d�rivable sur R.
On notera f ′ la fonction d�riv�e de f .
On donne les points A de coordonn�es (0; 5) et B de coordonn�es (1; 20). Le point C est le point de la courbe Cf ayant
pour abscisse −2,5 . La droite (AB) est la tangente � la courbe Cf au point A.
Les questions 1 � 3 se rapportent � cette m�me fonction f .

1. On peut affirmer que :
a. f ′(−0,5) = 0.
b. si x ∈]−∞; −0,5[, alors f ′(x) < 0
c. f ′(0) = 15. Vrai.
Le coefficient directeur de la tangente � la courbe au point A vaut 15.
d. la fonction d�riv�e f ′ ne change pas de signe sur R.

2. On admet que la fonction f repr�sent�e ci-dessus est d�finie sur R par f (x) = (ax +b)ex , o� a et b sont deux nombres r�els et que sa courbe coupe l’axe des abscisses en son point de coordonn�es (−0,5 ; 0).
On peut affirmer que :
a. a = 10 et b =5. Vrai.
b. a = 2,5 et b = −0,5
c. a = −1,5 et b = 5.
d. a = 0 et b = 5.
f(-0,5) =(-0,5 a+b)e-0,5 = 0 soit -0,5 a+b = 0 : b = 0,5 a.

3. On admet que la d�riv�e seconde de la fonction f est d�finie sur par :
f ′′(x) = (10x +25)ex .
On peut affirmer que :
a. La fonction f est convexe sur R
b. La fonction f est concave sur R
c. Le point C est l’unique point d’inflexion de Cf. Vrai.
d. Cf n’admet pas de point d’inflexion.
ex < 0 ; 10 x +25 >0 si x > -2,5 et  f est convexe sur ] -2,5 ; + oo[.
10 x +25 <0 si x < -2,5 et  f est concave sur ] -oo ; -2,5[.
f "=0 si x = -2,5, la d�riv�e seconde s'annule et change de signe.

4. On consid�re deux suites (Un) et (Vn) d�finies sur N telles que :
• pour tout entier naturel n, Un < Vn ;
La limite de (Vn) est �gale � 2 en plus l'infini.
On peut affirmer que :
a. la suite (Un) converge
b. pour tout entier naturel n, Vn < 2
c. la suite (Un) diverge
d. la suite (Un) est major�e.
Un < Vn et Vn < 2 : donc la suite (Un) est major�e.

Suite r�currente. 5 points.
Soit f la fonction d�finie sur l’intervalle �] -1 /3 ; +oo[� par :
f (x) =4x / (1+3x)
On consid�re la suite (un) d�finie par : u0 =0,5 et, pour tout entier naturel n, un+1 = f (un).
1. Calculer u1 .
u1 = f (u0)=2 / (1+1,5) = 2 / 2,5 = 0,8.
2. On admet que la fonction f est croissante sur l’intervalle �] -1 /3 ; +oo[
a. Montrer par r�currence que, pour tout entier naturel n, on a : 0,5 < un < un+1 < 2.
Initialisation :
u0 =0,5 ; u1 = 0,8, donc 0,5 < u0 < u1 < 2. La propri�t� est vraie au rang z�ro.
H�r�dit� : on suppose la propri�t� vraie au rang n soit :
0,5 < un < un+1 < 2.
La fonction f est croissante sur l’intervalle �] -1 /3 ; +oo[, donc f(0,5) < f(un) < f(un+1) < f(2).
0,8 < un+1 <
un+2 < f(2) =8 /7.
La propri�t� est donc vraie au rang n+1.
Conclusion :  la propri�t� est vraie au rang z�ro et h�r�ditaire, elle est vraie pour tout entier n.

b. En d�duire que la suite (un) est convergente.
La suite (un) est croissante et major�e, donc elle converge.
c. On appelle ℓ la limite de la suite (un). D�terminer la valeur de ℓ.
un+1 = f (un) .l = f(l) ; l =4l / (1+3l)
l+3l2 =4l  ; 3l2 =3l ; l =1.
3. a. Recopier et compl�ter la fonction Python ci-dessous qui, pour tout r�el positif E,
d�termine la plus petite valeur P tel que : 1−uP < E.
def seuil(E) :
u = 0,5
n = 0
while 1-u < E
u =
4*u / (1+3*u)
n=n+1
return n
b. Donner la valeur renvoy�e par ce programme dans le cas o� E = 10−4.
1-
4x / (1+3x) < 10-4.
1+3x-4x < 10-4(1+3x).
1-x < 10-4 +3 10-4 x.
1-10-4 < (1+3 10-4) x.
x >(1-10-4) /
(1+3 10-4).
x ~0,99990.
n
0
1
2
3
4
5
6
7
u
0,5
0,8
0,94117
0,9846
0,9961
0,9990
0,99975
0,99994
Le programme renvoie 7.

4. On consid�re la suite (vn) d�finie, pour tout entier naturel n, par :
vn =un / (1−un)
a. Montrer que la suite (vn) est g�om�trique de raison 4 .
En d�duire, pour tout entier naturel n, l’expression de vn en fonction de n.
vn+1 =un+1 / (1−un+1).
un+1 =4un / (1+3un) ; 1−un+1=(1+3un-4un) / (1+3un) =(1-un) / (1+3un).
vn+1 =4un /(1-un)= 4 vn.
La suite (vn) est g�om�trique de raison 4.
vn = v0 4n  ; v0 =u0 / (1−u0)= 0,5 / (1-0,5) = 1.
b. D�montrer que, pour tout entier naturel n, on a : un = vn / (vn +1).
vn =un / (1−un) ; (1−un)vn =un  ; vn -un vn = un ; un(1+vn) = vn ; un = vn / (vn +1).
c. Montrer alors que, pour tout entier naturel n , on a :
un =1/(1+0,25n).
Retrouver par le calcul la limite de la suite (un).
un = vn / (vn +1)=4n /(4n+1)= 1 / (1+0,25n).
-1   < 0,25 < 1,alors
0,25n tend vers z�ro si n tend vers plus l'infini et un tend vers 1.

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Probabilit�s (5 points).
Partie I.
Dans le parc national des Pyr�n�es, un chercheur travaille sur le d�clin d’une esp�ce prot�g�e dans les lacs de haute-montagne : le � crapaud accoucheur �.
Les parties I et II peuvent �tre abord�es de fa�on ind�pendante.
Partie I : Effet de l’introduction d’une nouvelle esp�ce.
Dans certains lacs des Pyr�n�es, des truites ont �t� introduites par l’homme afin de permettre des activit�s de p�che en montagne. Le chercheur a �tudi� l’impact de cette introduction sur la population de crapauds accoucheurs d’un lac.
Ses �tudes pr�c�dentes l’am�nent � mod�liser l’�volution de cette population en fonction du temps par la fonction f suivante :
f (t )= (0,04t 2 −8t +400)et/50 +40 pour t ∈ [0 ; 120]
La variable t repr�sente le temps �coul�, en jour, � partir de l’introduction � l’instant t = 0 des truites dans le lac, et f (t )mod�lise le nombre de crapauds � l’instant t .
1. D�terminer le nombre de crapauds pr�sents dans le lac lors de l’introduction des truites.
f(0) =400 +40 = 440.
2. On admet que la fonction f est d�rivable sur l’intervalle [0; 120] et on note f ′ sa fonction d�riv�e.
Montrer, en faisant apparaitre les �tapes du calcul, que pour tout nombre r�el t appartenant � l’intervalle [0; 120] on a :
f ′(t )= t (t −100)et/50 �8�10−4.
3. �tudier les variations de la fonction f sur l’intervalle [0; 120], puis dresser le tableau de variations de f sur cet intervalle (on donnera des valeurs approch�es au centi�me).
On pose u =
0,04t 2 −8t +400 et v =et/50 .
u' = 0,08 t-8 ; v' = 0,02 
et/50 .
u'v + v'u = 0,08(t-100)
et/50 + 0,02(0,04t 2 −8t +400 )et/50.
f '(t) = 0,08
et/50(t-100+0,01 t2-2t+100) =0,08et/50(0,01 t2-t)=0,08et/50(0,01 t- 1)t.

4. Selon cette mod�lisation :
a. D�terminer le nombre de jours J n�cessaires afin que le nombre de crapauds atteigne son minimum. Quel est ce nombre minimum ?
Au bout de 100 jours il y a 40 crapauds.
b. Justifier que, apr�s avoir atteint son minimum, le nombre de crapauds d�passera un jour 140 individus.
c. � l’aide de la calculatrice, d�terminer la dur�e en jour � partir de laquelle le nombre de crapauds d�passera 140 individus ?

Partie II : Effet de la Chytridiomycose sur une population de t�tards.
Une des principales causes du d�clin de cette esp�ce de crapaud en haute montagne est une maladie, la � Chytridiomycose �, provoqu�e par un champignon.
Le chercheur consid�re que :
• Les trois quarts des lacs de montagne des Pyr�n�es ne sont pas infect�s par le champignon, c’est-�- dire qu’ils ne contiennent aucun t�tard (larve du crapaud) contamin�.
• Dans les lacs restants, la probabilit� qu’un t�tard soit contamin� est de 0,74.
Le chercheur choisit au hasard un lac des Pyr�n�es, et y proc�de � des pr�l�vements.
Pour la suite de l’exercice, les r�sultats seront arrondis au milli�me lorsque cela est n�cessaire.
Le chercheur pr�l�ve au hasard un t�tard du lac choisi afin d’effectuer un test avant de le rel�cher.
On notera T l’�v�nement � Le t�tard est contamin� par la maladie � et L l’�v�nement � Le lac est infect� par le champignon �.
1. Recopier et compl�ter l’arbre de probabilit� suivant en utilisant les donn�es de l’�nonc� :
2. Montrer que la probabilit� P(T ) que le t�tard pr�lev� soit contamin� est de 0,185.

3. Le t�tard n’est pas contamin�. Quelle est la probabilit� que le lac soit infect� ?
Pnon T (L) =P(non T n L) / P(non T) =0,25 x 0,26 / (1-0,185)=0,0798.



  
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