Puissance
rayonn�e par la lune, bac septembre 2021.
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En 1939, les physiciens Pettit et
Nicholson ont �tudi� la temp�rature de surface de la Lune � partir de
la mesure de la puissance �mise par la Lune lors de l’�clipse lunaire
du 28 octobre 1939.
Cet exercice d�crit une exp�rience men�e au laboratoire pour d�terminer
la puissance lumineuse surfacique au niveau de la surface de la Terre
lors d’une pleine Lune.
On s’int�resse d’abord � un dispositif de d�tection qui permet de
capter la lumi�re issue de la Lune, puis on �tudie un capteur thermique
afin de d�terminer la puissance lumineuse surfacique rayonn�e lors
d’une pleine Lune sur le sol terrestre.
1. Dispositif optique de d�tection.
Pour d�terminer la puissance �mise par la Lune, Edison Pettit a plac�
un capteur de temp�rature au foyer du t�lescope du Mont Wilson.
On reproduit l’exp�rience de Pettit au laboratoire en utilisant une
lunette afocale. La lumi�re diffus�e par la Lune est ainsi concentr�e sur un capteur de temp�rature fix� au foyer
image de l’objectif de la lunette.
L’objectif de la lunette est mod�lis� par une lentille convergente de
distance focale f1’ = 101 cm, l’oculaire est mod�lis� par une lentille convergente de distance focale f2’.
Le capteur de temp�rature se pr�sente sous la forme d’un petit carr�
noir de 0,8 mm de c�t�.
1.1 �noncer la condition sur les positions du foyer image de l’objectif
et du foyer objet de l’oculaire pour que la lunette soit afocale.
Le foyer image de l’objectif
et le foyer objet de l’oculaire sont confondus.
1.2 Pr�ciser sur le sch�ma de la lunette afocale, la position du capteur de temp�rature.
Le capteur de temp�rature fix� au foyer
image de l’objectif de la lunette.
1.3
Repr�senter sur ce m�me sch�ma,
le faisceau �mergent issu d’une r�gion d’un astre lointain inclin� d’un
angle α par rapport � l'axe optique et traversant la lunette
afocale.

1.4 La � Mer � de la Tranquillit� est une vaste plaine circulaire
facilement rep�rable sur la Lune. L’axe de la lunette est point� sur le centre de la � Mer � de la Tranquillit�.
L’angle sous lequel on voit cette r�gion � l’oeil nu depuis la Terre est 2α = 2,3�10-3 rad.
Pour optimiser la mesure, le capteur de temp�rature doit �tre au moins
�clair� par l’image de la zone �tudi�e.
D�terminer si la taille de l’image interm�diaire permet une mesure
optimale.
tan a ~ a =A1B1 / O1F '1.

Image de Aoo : A1M ~ f '1 a ; Image de Boo : B1M ~ f '1 a ;
Image de AooBoo : A1M +B1M ~2 f '1 a ;
1,15 10-3 x2 x1,01 ~2,3 10-3m ~ 2,3 mm, valeur inf�rieure � la taille du capteur.
La taille de l’image interm�diaire permet une mesure
optimale.
2. �tude du capteur de temp�rature expos� au rayonnement du Soleil
On �tudie maintenant un capteur de temp�rature de type � thermocouple �
de capacit� thermique C. La temp�rature indiqu�e par ce capteur peut
�tre reli�e � la puissance rayonn�e qu’il re�oit.
Pour d�terminer la r�sistance thermique Rth li�e au
transfert thermique entre le milieu ext�rieur et le capteur, on �tudie
le comportement au cours du temps du capteur expos� directement au
rayonnement solaire (sans utiliser la lunette �tudi�e pr�c�demment).
La temp�rature du milieu ext�rieur dans lequel se trouve le capteur est suppos�e constante et not�e T0 pendant toute la dur�e de l’exp�rience.
L’�tude est conduite entre t et t + Δt, Δt est suppos� petit devant
la dur�e typique de l’�volution de la temp�rature du thermocouple.
� l’�tat initial t = 0 s, le capteur est dans l’obscurit� et � l’�quilibre thermique : sa temp�rature est �gale � T0.
� t > 0 s, on expose le capteur � la lumi�re du Soleil ce qui fait augmenter sa temp�rature T. On note Plum la puissance lumineuse re�ue par le capteur, elle est suppos�e constante.
Il se produit alors un transfert thermique du capteur de temp�rature T vers le milieu ext�rieur de temp�rature T0. Dans la suite de l’exercice, le capteur est choisi comme syst�me.
2.1. La puissance thermique �chang�e avec le milieu ext�rieur par le syst�me a pour expression :
Pth =(T0-T) / Rth.
2.2. Commenter le signe de cette puissance.
Il se produit alors un transfert thermique du capteur de temp�rature T vers le milieu ext�rieur de temp�rature T0. Le syst�me c�de de la puissance dans le milieu ext�rieur. Pth est n�gative.
2.3. Exprimer la variation d’�nergie interne du capteur DU en fonction de sa capacit� thermique et de la variation DT de sa temp�rature au cours du temps Dt.
DU = C DT= C(T(t) -T0).
2.4. Relier la variation d’�nergie interne DU du capteur � la puissance thermique Pth et � la puissance lumineuse re�ue Plum pendant une dur�e DT.
DU / Dt = Plum +Pth .
2.5. En d�duire pour des dur�es Dt tendant vers 0 que la temp�rature T(t) du capteur de temp�rature v�rifie
l’�quation diff�rentielle suivante :
dT / dt + T(t) /(Rth � C)=T0 /(Rth � C) +Plum / C.
C(T(t) -T0) / dt =Plum +Pth .
C(T(t) -T0) / dt =Plum +(T0-T) / Rth.
(T(t) -T0) / dt =Plum / C +T0 / (Rth C)-T(t) / (Rth C).
dT / dt + T(t) /(Rth � C)=T0 /(Rth � C) +Plum / C.
2.6. Lorsque la
temp�rature finale est atteinte par le capteur au bout d’une dur�e
suffisamment longue, l’expression de la puissance lumineuse est Plum= (T∞-T0) / Rth avec T∞ la temp�rature finale atteinte par le capteur.
Retrouver cette expression � partir de l’�quation diff�rentielle de la question 2.5.
Au bout d'une dur�e suffisamment longue : dT / dt =0.
T∞ /(Rth � C)=T0 /(Rth � C) +Plum / C.
T∞ / Rth =T0 /Rth +Plum .
T∞ / Rth -T0 /Rth =Plum.
Plum= (T∞-T0) / Rth.
On admet que l’�tude exp�rimentale permet de d�terminer la valeur de la r�sistance thermique : Rth = 3x104 K.W–1.
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3. Mesure de la puissance surfacique au niveau du sol terrestre lors d’une pleine Lune
Pour d�terminer la puissance surfacique φlune au niveau du sol terrestre lors d’une pleine Lune, on place ce capteur au foyer image de l’objectif d’une lunette.
La puissance Plum re�ue par le capteur est amplifi�e d’un facteur 500 par la lunette utilis�e.
On rel�ve la temp�rature du capteur au cours du temps. La temp�rature se stabilise au bout de 250 s et on mesure alors T∞ − T0 = 4,2�10–2 K.
Question : sachant que la surface expos�e du capteur utilis� lors de l’exp�rience est S = 5,0�10–7 m2, �valuer la puissance surfacique φlune au niveau du sol terrestre.
Comparer
ensuite la valeur exp�rimentale � la puissance surfacique moyenne
obtenue au niveau du sol terrestre lors d’une pleine Lune : φlune= 5 mW�m–2.
Plum= (T∞-T0) / Rth.
Plum= 4,2 10-2 / (3 104)=1,4 10-6 W.
Plune = Plum / 500 =1,4 10-6 / 500 =2,8 10-9 W.
φlune =Plune / S =2,8 10-9 /(5,0�10–7 )=5,6 10-3 W m-2= 5,6 mW�m–2.
Ecart relatif : (5,6-5) / 5 =0,12 (12 %).
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