Imagerie num�rique.

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  Pour num�riser une image, il faut la discr�tiser en pixels. Les informations ( couleur et luminosit� ) relatives � chaque pixel sont repr�sent�es gr�ce � un syst�me de codage. Le plus r�pandu pour l'affichage des couleurs � l'�cran est le codage RGB fond� sur la synth�se additive des trois couleurs ( rouge, vert, bleu). Les donn�es capt�es sont num�ris�es.
Consid�rons la chaine ci-dessous de r�alisation d'une image num�rique � l'aide d'un appareil photographique.

Elle repr�sente les diff�rentes �tapes suivies par l'information depuis la sc�ne originelle � photographier jusqu'au stockage.
Le capteur CMOS.
Ce sont des photodiodes dont le principe de fonctionnement repose sur l'effet photo�lectrique.
1. D�crire l'effet photo�lectrique. Qui proposa la premi�re explication ? Quand fut-elle propos�e ?
A. Einstein en propose une premi�re explication en 1905.
Sous l'action d'une onde �lectromagn�tique, un mat�riau  peut �mettre des �lectrons. Il existe une fr�quence seuil � partir de laquelle l'�mission se produit. Ce seuil d�pend du mat�riau.
2. Le capteur CMOS est un composant semi-conducteur. A l'aide d'un diagramme �nerg�tique, expliquer l'origine du photo-courant  dans un tel mat�riau.


A une temp�rature T, l'agitation thermique rompt quelques liaisons covalentes. Un �lectron de charge -e, faisant habituellement partie d'une liaison covalente est d�log� et devient alors libre laissant une liaison covalente incompl�te appel� trou auquel on associe une charge +e. Les trous comme mes �lectrons contribuent � la conduction �lectrique.
Par un apport d'�nergie, des �lectrons passent de la bande de valence � la bande de conduction. Ils laissent des trous dans la bande de valence. Sous l'action d'un champ �lectrique, les �lectrons et les trous se d�placent en sens inverse.
On donne pour deux semi-conducteurs la largeur de la bande interdite � 300 K.
Si : Eg = 1,12 eV ; HgCdTe : Eg = 0,1 eV.

3. L'un de  ces semi-conducteurs est utilis� pour r�aliser les capteurs CMOS des appraeils photographiques, l'autre est utilis� pour r�aliser les capteurs de  certaines cam�ras thermiques. Identifier chacun de ces semi-conducteurs en justifiant.
Le photon sera absorb� si son �nergie est sup�rieure � celle du gap.
hc / l > Eg ; l < hc / Eg.
Silicium : 1,12 x 1,6 10-19 = 1,792 10-19 J.
l < 6,63 10-34 x 3,0 108 / (1,792 10-19) ; l  < 1,1 10-6 m ( 1,1 �m)
HgCdTe : 0,1 x 1,6 10-19 = 1,6 10-20 J.
l < 6,63 10-34 x 3,0 108 / (1,6 10-20) ; l  < 1,2 10-5 m ( 12 �m).
Les appareils photographiques utilisent le silicium. Les cam�ras thermiques utilisent HgCdTe.

La matrice de capteurs CMOS r�alise la discr�tisation. Pour avoir une image en couleur, chaque pixel ou photosite est recouvert d'un filtre lui permettant d'�tre sensible � une seule couleur primaire. Le plus souvent, les filtres sont r�partis selon une grille appel�e grille de Bayer repr�sent�e ci-dessous.

Cette matrice est compos�e de motifs. Chaque motif contient 4 photosites : 2 verts, 1 bleu, 1 rouge comme repr�sent� dans le carr� noir.
4. Expliquer pourquoi ce motif contient cette r�partition de couleurs.
L'oeil humain est beaucoup plus sensible dans le vert que dans le bleu ou le rouge. Le motif reproduit ainsi la vision humaine.

Caract�risation exp�rimentale du pas du capteur.
On consid�re un capteur dont la taille des pixels le composant est de 3,6 �m x 3,6 �m.
Ce capteur constitue un r�seau bidimensionnel �tudi� en r�flexion selon le protocole repr�sent� ci-dessous. Un faisceau  laser vertical �claire en incidence normale la surface r�fl�chissante du capteur. Une feuille de papier plac�e sur une plaque de plexiglas horizontale perc�e pour laisser passer le laser permet de pointer les pics de diffraction dans ce plan. la distance papier/capteur est r�gl�e � H =71 mm. On note a la distance entre deux pixels voisins, l la longueur d'onde du laser utilis� dan le milieu d'indice n = 1,0.

On �claire successivement le capteur CMOS par un laser vert de longueur d'onde 532 nm et un laser rouge de longueur d'onde 635 nm. On obtient les r�sultatss suivants :

source :https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p2 741954/tp-structure-spatiale-et-laser-diaporama?d�rails=true

5. Expliquer qualitativement la figure de diffraction obtenue avec le laser vert. En d�duire le plus petit pas avert de ce r�seau de pixels vert et la direction de ce pas.
Le capteur CMOS est un r�seau bidimensionnel p�riodique de diffraction. La figure de diffraction est bidimensionnelle. Un r�seau diffracte la lumi�re dans des directions privil�gi�es donn�es par la formule des r�seaux :
sin qk-sinq0 = kl /avert.
Sous incidence normale, q0=0, k l'ordre, qk direction de l'ordre k et avert le pas du r�seau de pixels verts.
Pour k = 1 :  sin q1 = d / (d2+H2) = l /avert.
La figure donne d = 0,7 cm ;
d / (d2+H2) =0,7 /(0,72 +7,12) =0,098 ; avert = 0,532 / 0,098 ~5,4 �m.
 Taille d'un pixel a = 3,6 �m ;  avert = a.2 =3,6 x2 =5,1 �m.
Ces deux r�sultats sont coh�rents.

6. Faire de m�me avec la figure de diffraction obtenue avec le laser rouge.
La figure donne :d = 0,65 cm ;
La figure donne d = 0,7 cm ;
d / (d2+H2) =0,65 /(0,652 +7,12) =0,091 ; arouge = 0,635 / 0,091 ~6,96 �m.
 Taille d'un pixel a = 3,6 �m ;  arouge = 2 a =3,6 x2 =7,2 �m.
Ces deux r�sultats sont coh�rents.




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Le CAN.
L'objectif est d'�tudier le principe d'un convertisseur parall�le 3 bits repr�sent� ci-dessous.

La tension analogique � num�riser est not�e e. La tension de r�f�rence est Er�f = 8 V. Le convertisseur est compos� de 7 amplificateurs lin�aires int�gr�s (ALI) id�aux num�rot�s de 1 � 7et utilis�s comme des comparateurs simples. La tension e est appliqu�e sur chaque borne non inverseuse des ALI ( connexion repr�sent�e en pointill�).
Consid�rons l'ALI n� i, on note Vi+ la tension � l'entr�e +, Vi- la tension � l'entr�e - et si la tension de sortie.
si = +Vsat = +15 V correspond � l'�tat 1 de l'ALI num�ro i et si = -Vsat = -15 V correspond � l'�tat 0 de l'ALI num�ro i.
Apr�s les ALI, le d�codeur logique permet de convertir le code binaire obtenu en sortie des ALI en code binaire en base 2 sur 3 bits a2a1a0.
7. Quelle fonction r�alise chaque montage num�ro i ?
Chaque montage compare les tensions e et Vi-.
Si e >
Vi-, si = +Vsat = +15 V correspond � l'�tat 1 de l'ALI num�ro i.
Si e < Vi-, si = -Vsat = -15 V correspond � l'�tat 0 de l'ALI num�ro i.
Pour chaque ALI, Vi+ = e.
V1- = 7 / 8 Vref = 7 V ;
V2- = 6 / 8 Vref = 6 V ; V3- = 5 / 8 Vref = 3 V ; V4- = 4 / 8 Vref = 4 V ;
V5- = 3 / 8 Vref = 3 V ; V6- = 2 / 8 Vref = 2 V ; V7- = 1 / 8 Vref = 1 V.
8. Rassembler dans un tableau l'�tat des ALI et le code
a2a1a0 selon la valeur de la tension e

e
ALI 1
ALI 2
ALI 3
ALI 4
ALI 5
ALI 6
ALI 7
a2a1a0
e < 1 V
0
0
0
0
0
0
0
000
1 < e < 2 V
0
0
0
0
0
0
1
001
2 < e < 3 V
0
0
0
0
0
1
1
010
3 < e < 4 V 0
0
0
0
1
1
1
011
4 < e < 5 V 0
0
0
1
1
1
1
100
5 < e < 6 V 0
0
1
1
1
1
1
101
6 < e < 7 V 0
1
1
1
1
1
1
110
7 < e < 8 V 1
1
1
1
1
1
1
111
9. Pour un codage sur 16 bits, combien d'ALI seront n�cessaires ?
Codage sur 3 bits : 23-1=7 comparateurs.
Codage sur 16 bits : 216-1 =65535 comparateurs.
Ce dernier nombre est techniquement trop grand. Ce genre de CAN est limit� � 5 ou 8 bits.

Voici un extrait d'un programme Python d�crivant le fonctionnement du CAN.
10. Modifier, en ajoutant des commentaires, ce programme pour qu'il affiche les valeurs de la sortie du d�codeur logique.






  

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