Physique
chimie, comparaison de deux proc�d�s de production de dihydrog�ne.
En
poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation
de Cookies vous proposant des publicit�s adapt�es � vos centres
d’int�r�ts.
..
..
|
.
.
|
..
..
......
...
|
A. L’eau
: une source de dihydrog�ne.
A1. Approche historique.
Depuis l’Antiquit�, l’eau est consid�r�e comme un �l�ment simple. Pour
convaincre la communaut� des chimistes du contraire, Antoine-Laurent de
Lavoisier organise, du 27 f�vrier au 1er mars 1785, des exp�riences
devant une assembl�e compos�e de chimistes de l’Acad�mie et de
personnalit�s. Il est alors admis que l’eau se d�compose en deux
substances, dont le dihydrog�ne.
Q1. �crire
l’�quation de d�composition de l’eau en corps purs simples.
H2O(l) --> H2(g) + �O2(g).
� partir des r�sultats de l’exp�rience de d�composition de l’eau,
d�terminer le pourcentage massique d’hydrog�ne contenu dans l’eau.
Commenter le r�sultat obtenu.
En p�n�trant dans un canon de fusil chauff� au rouge, l'eau forme des
oxydes de fer. La masse du canon cro�t de 90,773 g. 13,172 g de
dihydrog�ne sont recueillis.
Masse totale d'oxyg�ne ( sous forme d'oxyde de fer) et de dihydrog�ne
form�s :
m = 90,773 + 13,172 =103,945 g.
L 'hydrog�ne repr�sente donc : 13,172 / 103,945 ~0,1267 ( 12,67 %) de
cette masse.
Pourcentage r�el d'�l�ment hydrog�ne dans l'eau : 2 / 18 ~0,11 ( 11 %).
Ecart relatif : (12,67 -11) / 11 ~ 0,15 ( 15 %).
Les deux r�sultats sont coh�rents en tenant compte de l'impr�cision des
pes�es faites par Lavoisier.
Le dihydrog�ne peut servir de combustible pour
alimenter les moteurs � hydrog�ne de v�hicules dits � d�carbon�s �. La
production du dihydrog�ne peut se faire par �lectrolyse (5 % de la
production mondiale) ou par vaporeformage du m�thane (41 % de la
production mondiale).
A2 �tude de l’�lectrolyse
de l’eau.
Q2. a)
compl�ter le document en proposant un sch�ma sur lequel sont indiqu�s :
les d�placements des porteurs de charges, l’anode, la cathode, la
polarit� des �lectrodes, ainsi que les demi-�quations �lectroniques se
produisant �
chacune des �lectrodes.

Oxydation de l'eau �
l'anode : 2 H2O(l) --> O2(g) +4H+aq
+4e-.
R�duction de l'eau � la cathode : 2H2O(l) +2e--->
H2(g) ++2HO-aq.
b) Donner l’expression litt�rale de
la puissance �lectrique fournie par le g�n�rateur, et en indiquant
l’unit� de chaque
grandeur impliqu�e.
P = U I.
P : puissance en watt d�livr�e par le g�n�rateur.
U : tension ( V) aux bornes du g�n�rateur ; I(A) intensit� du courant.
c) R�diger deux
solutions partielles permettant de venir en aide � un �l�ve ayant des
difficult�s sur cette activit�.
R�aliser un circuit en branchant en s�rie, le g�n�rateur, l'amp�rem�tre
et l'�lectrolyseur.
Brancher le volm�tre en d�rivation aux bornes de l'�lectrolyseur.
Les gaz sont receuilis dans des tubes � essais retourn�s � l'envers sur
les �lectrodes par d�placement d'eau.
Relation entre puissane et �nergie : Energie ( J) = Puissance (watt) x
temps (s).
Utiliser la loi des gaz parfaits pour d�terminer la quantit� de mati�re
puis la masse de dihydrog�ne.
Q3.
Expliciter les hypoth�ses qui sont r�alis�es afin de pouvoir mod�liser
un gaz comme parfait.
Un
gaz r�el se comporte comme un gaz parfait � pression tr�s faible,
quelque soit la temp�rature, ou bien � basse pression et haute
temp�rature.
A l'�chelle microscopique, un gaz parfait est un gaz dans lequel les
interactions entre mol�cules sont nulles, en dehors des chocs. la
taille des mol�cules est n�gligeable devant la distance
intermol�culaire moyenne.
Q4.
La production industrielle de dihydrog�ne est r�alis�e par �lectrolyse
d’une solution aqueuse d’hydroxyde de potassium (ou potasse). La valeur
classique de la tension utilis�e est de U = 1,8 V. Le rendement
faradique η de la transformation vaut 70 %.
a)
Donner la loi de Faraday reliant la quantit� de mati�re d’�lectrons �
la charge �lectrique circulant dans le circuit lors de l’�lectrolyse.
Q = n(e-) F = I t avec F = NA e.
b) Montrer que
l’�nergie E consomm�e lors de l’�lectrolyse s’exprime selon la relation
suivante : E = 2Fm(H2) U / (M(H2)x h).
Quantit� de mati�re de dihydrog�ne : n(H2) = 0,5 n(e-)
= 0,5 I t / F.
Energie consomm�e E = U I t = 2 U n(H2) F = 2 U F m(H2)
/ (M(H2)
Prendre en compte le rendement : E
= 2Fm(H2) U / (M(H2)x h).
. c) En d�duire l’�nergie consomm�e
par tonne de dihydrog�ne produite. Rendement de l'�lectrolyse : 0,70.
E = 2 *96500 *1,8 *1,0 106 /(2*0,7) ~2,5 1011 J.
Soit 2,5 1011 / (3,6 106) ~6,9 104 kWh.
|
...
|
....
|
A3. �tude du vaporeformage du m�thane.
La r�action de vaporeformage se d�roule � haute temp�rature (1030 K) et
haute pression (33 bar) dans un fourneau en pr�sence de catalyseur.
Dans les conditions industrielles, la conversion du m�thane peut �tre
consid�r�e comme totale. La transformation est mod�lis�e par la
r�action chimique d’�quation :
CH4(g) + 2 H2O(g) → CO2(g) + 4 H2(g).
Le co�t de production du dihydrog�ne par vaporeformage est estim�
� 2 euros par kilogramme de dihydrog�ne produit.
Q5. D�finir la
notion �
d’�nergie de liaison �, puis calculer l’�nergie molaire de la r�action
de vaporeformage du m�thane. Pr�ciser le caract�re endothermique ou
exothermique de cette r�action.
L’�nergie molaire de r�action peut �tre assimil�e � l’enthalpie
standard de r�actionr DrH�.
L'�nergie de liaison est l'oppos�� de l'�nergie qu'il faut fournir pour
casser cette liaison.
DrH�=4DfH�(C-H) +4 DfH�(O-H) -[2DfH�(C=O)
+4DfH�(H-H).
DrH�=4*411,0
+4*458,8-[2*798,9+4*432,0]=1644+1835,2-1597,8-1728= 153,4 kJ / mol.
DrH�
�tant n�gatif, la r�action est endothermique. Il faut fournir de
l'�nergie pour que la r�action se produise.
. Q6. En d�duire l’�nergie consomm�e lors de la
production d’une tonne de dihydrog�ne par vaporeformage.
153,4 * 1,0 106 / 2 =7,67 107 kJ
~7,7 1010 J.
Soit : 7,7 1010 / (3,6 106)~2,1 104 kWh.
A4.
Comparaison des deux processus de production.
Un professeur d’une
classe de terminale STL sp�cialit� SPCL, pr�pare
l’un de ses groupes d’�l�ves � la pr�sentation orale de leur projet
portant sur � L’Hydrog�ne �nergie : une fili�re d’avenir ? �.
L’objectif du projet des �l�ves est de comparer les avantages et les
inconv�nients des deux grands modes de production du dihydrog�ne : par
�lectrolyse ou par vaporeformage. Un extrait de leur conclusion est
pr�sent� ci-dessous.
Extrait : � La
fili�re hydrog�ne est la solution pour le d�veloppement
durable si on d�veloppe l’�lectrolyse. On le fabrique � partir d’eau,
ce n’est pas beaucoup plus cher que le vaporeformage, et le bilan
carbone est neutre (le proc�d� ne fabrique pas de dioxyde de carbone)
�.
Q7. Corriger la
conclusion propos�e par
ces �l�ves. Indiquer quelques �l�ments � leur transmettre pour
l’am�liorer afin de l’inscrire dans une dimension �nerg�tique et
environnementale plus globale.
Prix moyen du kWh pour les
professionnels : 8 centimes d’euro ; masse moyenne de dioxyde de
carbone rejet�e par kWh d’�lectricit� produit : 74 g
|
Co�t
( pour 1 tonne H2)
|
empreinte
carbone
|
Electrolyse
|
6,9
104 *0,08=5556 €
|
0,074
*6,9 104 ~5,1 103 kg =5,1 t
|
Vaporeformage
|
2,1
104 *0,08= 1680 €
|
n(CO2)
=0,25 n(H2)=0,25 *1,0 106 /2 =1,25 105
mol.
masse : 1,25 105 *0,044 =5,5 103 kg = 5,5 t.
A cela il faut ajouter : 0,074 *2,1 104 =1,56 103 kg = 1,6 t.
total : 7,1 t.
|
Erreur commise : le proc�d�
par �lectrolyse n'est pas neutre en dioxyde de carbone sauf si
l'�lectricit� est produite � partir de l'�nergie solaire en
utilisant des capteurs photovolta�ques.
|
|