Physique chimie, le chitosane pour pi�ger les m�taux lourds.

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La chitine est l’un des constituants principaux de l’exosquelette des crustac�s, des animaux � coquilles et des insectes. Elle est le deuxi�me polysaccharide le plus r�pandu dans la nature, apr�s la cellulose. Cependant, la chitine est soluble dans tr�s peu de solvants, ce qui limite ses applications. C’est pourquoi, on la transforme chimiquement en chitosane.

Ce polym�re biod�gradable et biocompatible offre de nombreuses possibilit�s dans les domaines pharmaceutique, biom�dical, agroalimentaire et environnemental.

A. Le chitosane pour pi�ger les m�taux lourds.
Les propri�t�s complexantes du chitosane sont �tudi�es pour extraire des m�taux lourds d’eaux pollu�es.
Q16. Quelles sont les fonctions chimiques pr�sentes dans la chitine et dans le chitosane?
Identifier les sites bases de Lewis qui peuvent complexer un m�tal.

Les fonctions entour�es ci-dessus poss�dent des atomes d'oxyg�ne et d'azote, porteurs de doublets non liants et sont donc des bases de lewis.
Q17. Le monom�re du chitosane est une glucosamine, un glucide de la famille des osamines dont la structure est fond�e sur celle du β-D-glucose.
a) Repr�senter la formule semi-d�velopp�e de la forme ouverte du β-D-glucose, puis en d�duire si le β-D-glucose est un aldose ou un c�tose.
b) Repr�senter en projection de Fischer la forme ouverte du β-D-glucose. Que d�signe la lettre D dans la d�nomination � β-D-glucose � ?

Le β-D-glucose est un aldose, pr�sence d'une fonction aldehyde.
D "dextrogyre" :  propri�t� d'une mol�cule de faire d�vier le plan de polarisation de la lumi�re polaris�e vers la droite.
Q18. On dispose de 60 g de carapaces de crevettes. Cette masse de carapaces est-elle suffisante pour ramener 40 mL d’une solution de sulfate de cuivre de concentration initiale �gale � 0,1 mol.L–1 aux normes environnementales fran�aises de pollution des eaux en cuivre ( 0,5 mg / L)? Si non, quelle est la masse minimale de carapaces de crevettes n�cessaires pour �liminer le cuivre de la solution ?
100 g de carapaces de crevettes conduisent � 4 g de chitosane.
60 g de carapaces de crevettes conduisent � 2,4 g de chitosane.
�volution du rapport d’absorbance A/A0 (donn� en %) en fonction de la masse de chitosane ajout�e pour 40,0 mL de solution aqueuse � la concentration initiale C0 = 0,1 mol.L–1. L’absorbance de la solution initiale a pour valeur A0 = 1,26.

Concentration de la solution de sulfate de cuivre apr�s traitement : 0,1 *0,025 =2,5 10-3 mol / L.
Concentration massique en cuivre : 2,5 10-3 * 65,4 ~0,16 g / L, valeur sup�rieure � 5 mg / L, seuil r�glementaire.
Il faut 3 g  de chitosane soit 3 *100 /4 = 75 g de carapaces de crevettes pour �liminer tout le cuivre de la solution.

Q19. Proposer une explication de la solubilit� du chitosane dans l’eau, en conditions acides.
 Les fonctions amine et amide sont proton�es. Des interactions �lectrostatiques se cr��ent entre les mol�cules d'eau et ces fonctions.
La spectroscopie de RMN 1H est une technique d’analyse simple permettant d’�valuer le degr� d’ac�tylation DA d’un chitosane. On donne un extrait du spectre RMN 1H 500 MHz r�alis� lors de l’�tude d’un polym�re de chitine issu d’une r�action de d�sac�tylation.

Q20. Expliciter ce que d�signe la fr�quence � 500 MHz � du spectre RMN 1H ?
Il s'agit de la fr�quence de r�sonance ( fr�quence de larmor ) proportionnelle � l'intensit� du champ magn�tique cr��.
Q21. En vous appuyant sur l’exemple de la mol�cule d’�thanol dont le spectre serait enregistr� � l’aide du m�me spectrom�tre RMN, expliquer les notions d’int�gration d’un signal et de multiplicit� spectrale. Pr�ciser la multiplicit� spectrale attendue pour le
signal de l’atome hydrog�ne port� par l’atome de carbone num�rot� 1 du β-D-glucose . Pr�ciser la multiplicit� spectrale attendue pour le signal de l’atome hydrog�ne port� par l’atome de carbone num�rot� 2 du β-D-glucose.

CH3 : ces protons �quivalents ont 2 protons proches voisins, on observe un triplet. Multiplicit� = 3 et int�gration I = 3.
CH2 : ces protons �quivalents ont 3 protons proches voisins, on observe un  quadruplet. Multiplicit� = 4 et int�gration I = 2.
OH : ce proton n'a aucun proton proche voisin, on observe un singulet. Multiplicit� = 1 et int�gration I = 1.
Le signal de l’atome hydrog�ne port� par l’atome de carbone num�rot� 1 du β-D-glucose est un doublet, multiplicit� = 2 et int�gration I = 1. ( l'atome de carbone 2 porte un hydrog�ne).
Le signal de l’atome hydrog�ne port� par l’atome de carbone num�rot� 2 du β-D-glucose est un triblet, multiplicit� = 3 et int�gration I = 1. ( les atomes de carbone 1 et 3 portent chacun un hydrog�ne).

Q22. Proposer un argument pour expliquer que le signal du groupement m�thyle de la partie � glucosamine ac�tyl�e � du chitosane analys� est un singulet.
L'atome de carbone voisin ne porte pas d'atomes d'hydrog�ne.
Q23. D�terminer le degr� d’ac�tylation (DA) du chitosane analys�. Commenter la qualit� de cette d�termination exp�rimentale.
L'intensit� d'un pic est proportionnelle au nombre de protons qui en est la cause.
Le pic H7 est uniquement pr�sent dans le chitosane ac�tyl�. Il int�gre pour une valeure de 1,00.
Le pic H2 et H2' est pr�sent dans le glycosamine et dans le glucosamine ac�thyl�. Il int�gre pour une valeur de 1,2.
Les protons H3 � H6 int�grent pour une valeur de 5,18.
Les 5 protons communs aux deux mol�cules int�grent pour une valeur de 1,2 +5,18 = 6,38.
Int�gration moyenne d'un proton : 6,38 / 5 =1,276
Proportion de glucosamine ac�thyl�e : 1,00 / 1,276 ~0,78  ( 78 %).

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 C. Des associations fructueuses.
 Le chitosane est associ� � d’autres substances afin de cr�er des gels, des films, des billes, etc. aux propri�t�s nouvelles. Par exemple, des recherches visent � fabriquer des nanoparticules de magh�mite 𝛾-Fe2O3 encapsul�es dans du chitosane et capables d’extraire le chrome (VI) d’eaux pollu�es. Ces billes millim�triques de chitosane sont ensuite s�parables des eaux � d�polluer par leurs propri�t�s magn�tiques provenant de la magh�mite.
Q24. Quelques-uns des r�sultats d’une �quipe de recherche sont fournis. � partir de ce dernier, d�terminer l’enthalpie standard DrH� et l’entropie standard
DrS� associ�es � la fixation du chrome � la surface des billes de chitosane fabriqu�es. Commenter le signe de chacune des valeurs obtenues.

DrG� =  DrH� -TDrS�et
DrG� = -RT ln K�.
ln K� =
DrS� / R -DrH� / R * 1 / T.
On identifie :
DrS� / R = -1,68 soit DrS� = -1,68 *8,31 ~-14  J K-1 mol-1.
L'entropie �tant n�gative, le d�sordre diminue lors de cette r�action.
-DrH� / R =604 ; -DrH� = -604 *8,31 ~ -5,0 103 J  mol-1.
La r�action est exothermique.

Une autre voie explor�e concerne les Liquides Ioniques (LI). Ce sont des syst�mes ioniques particuliers dont les propri�t�s physico-chimiques sp�cifiques pourraient permettre de remplacer les solvants organiques volatils dans de nombreux domaines. En les associant au chitosane, des chercheurs proposent un proc�d� efficace et r�versible pour extraire le dioxyde de carbone d’effluents gazeux afin d’�viter ses cons�quences n�fastes sur l’environnement. Dans le cadre des projets r�alis�s par les �l�ves pendant l’ann�e de Terminale STL, sp�cialit� SPCL, un groupe d’�l�ves travaille sur les propri�t�s du chitosane. Ils interrogent alors leur professeur car ils ne comprennent pas une figure issue de leur recherche bibliographique repr�sentant un spectre infrarouge acquis par un spectrom�tre � Transformation de Fourier et �quip� d’un module de R�flexion Totale Att�nu�e ou ATR.
 Leur premi�re interrogation concerne l’allure des spectres infrarouges ayant des � bandes qui pointent vers le haut � contrairement aux spectres �tudi�s en classe qui ont des � bandes qui pointent vers le bas � ;
  leur seconde interrogation concerne le d�tail du m�canisme r�actionnel de fixation du dioxyde de carbone sur le chitosane car celui-ci n’est pas explicit� sur la figure.
 Q25. D�finir la grandeur � Absorbance �.
Absorbance = A = log ( intensit� incidente / intensit� qui travers l'�chantillon).
Q26. Proposer � ce groupe d’�l�ves une r�ponse scientifique � chacune de leurs deux interrogations, en pr�cisant notamment l’int�r�t analytique d’acqu�rir le signal infrarouge en absorbance.
L'axe des ordonn�es est gradu� en absorbance et non pas en transmitance T.
A = -log ( T).
On obtient ainsi des pics bien d�finis plut�t que les larges bandes observ�es en transmitance.
Le dioxyde de carbone �lectrophile se fixe sur l'atome de carbone nucl�ophile : substitution �lectrophile.
Q27. Citer un avantage li� � l’acquisition de spectres infrarouges par Transformation de Fourier.
Mesures prises rapidement et meilleure r�solution.

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