Exp�riences historiques en physique : Galil�e, Young, Joule, Hertz.

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Galil�e et la chute des corps.
Dans toute cette premi�re partie, le r�f�rentiel terrestre est suppos� galil�en. On note t la variable associ�e au temps et g l’intensit� du champ de pesanteur terrestre (on prend g≈10 m.s−2 et on consid�re ce champ uniforme). On n�glige �galement l’effet de la pouss�e d’Archim�de.

Pour Aristote, la vitesse de chute d’un mobile est proportionnelle � son poids.
Cependant, Galil�e proposa l’exp�rience de pens�e suivante : […].
Consid�rons deux masses m1 et m2< m1 en chute libre. D’apr�s Aristote, la masse m1 atteint le sol avant la masse m2. En reliant, � l’aide d’un fil, les masses m1 et m2, on obtient alors un syst�me (S) plus lourd que la masse m1 seule et donc a priori plus rapide pendant sa chute. Cependant ce syst�me (S) est ralenti par la masse m2 (m2 plus lente faisant l’effet � d’un parachute �). (S) est donc plus lent que la masse m1 seule alors qu’il est plus lourd, il y a donc un paradoxe…. �tienne Klein, extrait d’une conf�rence intitul�e � De quoi l’�nergie est-elle le nom ? �

 En 1602, Galil�e a l’intuition que le mouvement de chute libre (c’est-�-dire sans frottement) d’un corps dans le champ de pesanteur terrestre est ind�pendant de la masse de ce corps. Mais il se heurte � l’impossibilit� de mesurer pr�cis�ment la vitesse d’un corps tombant � la verticale. Galil�e entreprit alors d’�tudier le mouvement de chute de corps � l’aide d’un plan inclin� d’un angle a par rapport � l’horizontale. On note Oz l’axe vertical ascendant et Ax l’axe confondu avec la ligne de plus grande pente du plan inclin�. On pose OA =h.

Ne disposant pas de chronom�tres pr�cis, Galil�e fait rouler des billes sur un plan inclin� en faisant teinter des chlochettes que la bille fera sonner en passant.. Il dispose ces chlochettes � intervalles variables sur le plan jusqu'� obtenir un son r�gulier.
Le tintement est r�gulier lorsque les chlochettes sont plac�es � des intervalles 1, 3, 5, 7...
En une unit� de temps, la bille parcourt une unit� de distance.
En 2 unit�s de temps, la bille parcourt 3+1=4 unit�s de distance.
En 3 unit�s de temps, la bille parcourt 5+3+1=9 unit�s de distance.
On souhaite �tudier cette exp�rience de Galil�e en analysant le mouvement d’un mobile, assimil� � un point mat�riel de masse m rep�r� par le point M, l�ch� sans vitesse initiale depuis le point A. On n�glige tout frottement lors de cette chute s’effectuant sur le plan inclin� .
Q1. D�terminer, � l’aide de la relation fondamentale de la dynamique, l’acc�l�ration x" ̈(t)= a du point M en fonction de g et a.
Le syst�me est soumis � son poids et � l'action du plan.

. Q2. Exprimer le temps de chute t0 n�cessaire pour parcourir, suivant la ligne de plus grande pente, la distance ℓ en fonction de g, h et ℓ. Commenter.
La vitesse est une primitive de l'acc�l�ration et la vitesse initiale est nulle : v(t) = g sin a t avec sin a = h / l.
La position est une primitive de la vitesse et la position initiale est l'origine de l'axe Ax.
x =�g h / l t2.
l =�g h / l t02;  t02=2l2 / (gh) ; t0 = l (2 /(gh)).
Si le temps double, alors la hauteur h quadruple ; si le temps double, la distance parcourue sur le plan inclin� est multipli�e par 4.
Pour un mobile partant du repos et en n�gligeant les frottements, la distance parcourue est proportionnelle au carr� du temps.
Q3. Un enseignant pose la question � choix multiple suivante :
Soient deux points mat�riels P1 et P2 de masses respectives m1 et m2 (m2 < m1). On l�che ces deux masses, sans vitesse initiale, d’une hauteur h sur un plan inclin�. Quel mobile touche le sol en premier ? On n�glige l’effet des frottements. �
A) P1 ; B) P2 ; C) P1 et P2 touchent le sol en m�me temps.
15 �l�ves r�pondent A) et 20 r�pondent C).
Proposer une rem�diation.
Exp�rience du tube de Newton dans lequel on fait le vide. Une feuille et une bille en acier partant du repos, touchent en m�me temps le sol.


Exp�rience des trous d'Young.
Dans toute cette partie, l'air poss�de les propri�t�s optiques assimilables � celles du vide.
En 1801, T Young entreprend une exp�rience d'interf�rences visant � d�montrer que la lumi�re visible peut �tre d�crite comme une onde scalaire : on parle de vibration lumineuse. L'observation exp�rimentale de cette figure d'interf�rences a permis de remettre en cause le mod�le particulaire de la lumi�re que Newton avait propos� au 17� si�cle.
En classe, on peut facilement mettre en �vidence l'interf�rence � deux ondes lumineuses � l'aide du montage repr�sent� ci-dessous. Il est constitu� :
- d'un laser �mettant un faisceau lumineux cylindrique d'axe Oz. Cette source est suppos�e monochromatique, de pulsation w et de longueur d'onde l0.
- d'un plan E perc� de deux trous circulaires, identiques, de rayon b, distants de a et centr�s sur les points S1 ( 0 , �a , -D et S2 ( 0 , -�a ; -D). Le faisceau �claire enti�rement et de mani�re uniforme ces deux trous sources.
- d'un �cran de projection E' parall�le � E et situ� � une distance D de (E) telle que D >> a. ( On choisit D = 1 m, a = 0,5 mm). Un point M quelconque de l'�cran (E') est rep�r� par les variables ( x, y, 0). Le champ d'onservation est tel que |x| << D et |y | << D.

Q1. Montrer que l'�clairement E(M) en M est donn� par : E(M)= 2 E0 [ 1 + cos ( 2 p a y) / ( l0D)] si on consid�re que les vibrations lumineuses au point M, issues des deux trous source S1 et S2, sont d�crites respectivement par les expressions s1(M, t) = S0 cos [wt-2p S1M / l0] et
s2(M, t) = S0 cos [wt-2p S2M / l0]. S0 est une constante. E0  est l'�clairement qui serait obtenu en masquant l'un des deux trous. D�crire la figure d'interf�rences.
Au point M de l'�cran :
vibration r�sultante : s(M,t) =s1(M, t) +s2(M, t) =S0 ( cos [wt-2p S1M / l0]+cos [wt-2p S2M / l0] ).
�clairement : E(M)= < s(M, t) 2>
E(M)=  S20 ( < cos2 [wt-2p S1M / l0] > + < cos2 [wt-2p S2M / l0] )>+ < cos [wt-2p S1M / l0].cos [wt-2p S2M / l0] > ).

< cos2 [wt-2p S1M / l0] > = < cos2 [wt-2p S2M / l0] )>0,5.

< cos [wt-2p S1M / l0].cos [wt-2p S2M / l0] > = < cos [2wt-2p S1M / l0+2p S2M / l0] >+ < cos[ 2p S2M / l0-S1M / l0] >.
< cos [2wt-2p S1M / l0+2p S2M / l0] > = 0

E(M)=  S20 ( 1+  cos[ 2p  / l0 (S2M-S1M)] ).
S1M2 =(y-�a)2 +x2 +D2.
S2M2 =(y+�a)2 +x2 +D2.
S2M2 -
S1M2 =2ay.
S2M2 -
S1M2 =(S2M+S1M)
(S2M-S1M) avec S2M+S1M ~2D.
S2M-S1M~ay / D.
E(M)= 
S20
[ 1 + cos ( 2 p a y) / ( l0D))] avec S20=2 E0.

Q2. Comparer l'�clairement calcul� � la question pr�c�dente avec la figure ci-dessous obtenue exp�rimentalement sur l'�cran (E'). Quel autre pph�nom�ne optique doit-on prendre en compte pour comprendre cette figure exp�rimentale ?


Dans la formule ci-dessus, la variable x n'appara�t pas. L'�clairement d�pend par contre de la variable y : les franges d'interf�rences seront donc  h
orizontales. Les cercles sont dus au ph�nom�ne de diffraction par les deux trous S1 et S2.
Q3. Montrer que cette figure permet d'estimer les valeurs de la longueur d'onde l0 et de b.
Les  franges lumineuses correpondent aux interf�rences constructives pour lesquelles
cos ( 2 p a y) / ( l0D)) = 1.
2 p a y / ( l0D) = 2 k p avec k entier relatif.
a y / ( l0D)= k
Interfrange, distance entre deux franges lumineuses cons�cutives : i = l0D / a.
Sur la figure, 1,0 cm correspond � 10 interfranges : i =1,0 10-3 m.
l0=a i / D=5,0 10-4 x 1,0 10-3 / 1 =5,0 10-7 m.
Largeur de la tache de diffraction : L =2 l0 D / b  = 2,0 cm.
b =
2 l0 D / L =2 x 5,0 10-7 x 1 /(2,0 10-2) =5,0 10-5 m.
 

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Exp�rience de Joule.
En 1843, James Prescott Joule proposa une exp�rience permettant de mesurer l'�quivalent m�canique de la chaleur.
Une masse m = 3 x101 kg, initialement immobile � une hauteur H = 2 m, entra�ne la rotation d'ailettes lors de son mouvement de chute. Ce mouvement de translation de la masse m est converti en mouvement de rotation � l'aide d'un fil inextensible, encastr� dans une poulie et enroul� autour de l'axe de rotation des ailettes. Les ailettes sont dans une enceinte suppos�e calorifug�e et remplie d'eau ( l'eau est suppos�e initialement au repos ). On note T la temp�rature de la masse d'eau pr�sente dans l'enceinte et mesur�e � l'aide d'un thermom�tre. On n�glige tous les frottements, sauf ceux associ�s � la viscosit� de l'eau pr�sente dans le calorim�tre. On donn g = 4 x 101 m s-2.
Le travail des forces de viscosit� de l'eau est � l'origine d'une augmentation de la temp�rature T. J.P Joule associe cette �l�vation de temp�rature � un transfert thermique �quivalent Q ( exprim� en calorie ( cal)). La capacit� thermique de l'ensemble du calorim�tre ( eau, ailettes et enceinte ) vaut c = 5 kcal K-1. J.P. Joule effectue � 20 reprises le mouvement de chute de la masse m sur une hauteur H et note la variation de temp�rature DT = 0,6 �C. On note W le travail m�canique  du poids, exprim� en joule (J), mis en jeu lors des mouvements de chute et A la valeur de l'�quivalent m�canique de la chaleur tel que A = W / Q.
Q1. D�terminer la valeur de A et interpr�ter la valeur obtenue.
W = m g H = 3 x 101 x 1 x101 x 2 x 20~1 x 104 J.
Q = c DT = 5 x 0,6 =3 kcal = 3 103 cal.
A =W / Q = 1 x 104 / (3 x 103) ~ 3  J cal-1.
Valeur bien diff�rente de 4,185 J / cal ( �cart relatif ~30 %). L'ensemble des mesures sont peu pr�cises. Toutes les valeurs sont donn�es avec un seul chiffre significatif.

Autre exemple de conversion d'un travail en transfert thermique : la bouilloire.
Activit� exp�rimentale en terminale.
Vous avez � disposition une bouilloire, un thermom�tre, une balance, un chronom�tre et un wattm�tre.
Proposer  puis r�aliser un protocole permettant d'obtenir le rendement de la bouilloire.
Mesure de la masse d'eau contenue dans la bouilloire :
Peser la bouilloire vide, puis peser la bouilloire contenant une masse m d'eau.
Rep�rer la temp�rature initiale de l'eau.
Brancher  le wattm�tre puis la bouilloire tout en faisant d�marrer le chronom�tre.
Relever la temp�rature de l'eau au bout d'une minute.
R�sultats obtenus :
Temp�rature initiale Ti(�C)
Temp�rature finale Tf(�C) Masse d'eau m (kg)
Temps de chauffage Dt (s)
Puissance moyenne consomm�e P (W)
30,0 �0,5
48,5 �0,5
1,670 �0,005
67,0 �0,5
2515 � 5
Capacit� thermique massique de l'eau c = (4185 � 1 ) J kg-1 K-1.
D�terminer le rendement de la bouilloire avec une estimation de son incertitude. Commenter.
Energie gagn�e par l'eau :
Q = m c DT =1,670 x 4185 (48,5-30,0)=1,29 105 J.
Incertitude sur la diff�rence de temp�rature : u(
DT) =[u(Ti)2+u(Tf)2] .
u(DT) =[0,52+0,52] =0,7 �C.
Incertitude sur Q : u(Q)= Q [(u(m) / m )2 +(u(c) / c )2 +(u(DT) / DT )2].
u(Q)= 1,29 105 [(0,005 / 1,670 )2 +(1 / 4185 )2 +(0,7 / 18,5 )2].
u(Q) =1,29 105(9 10-6 +6 10-8 +1,4 10-3)=4,9 103 J.
Q =(1,29 �0,05) 105 J.

Energie �lectrique consomm�e : E = P Dt=2515 x 67,0 =1,69 105 J.
Incertitude sur E : u(E)= E [(u(P) / P )2 +(u(Dt) / Dt )2].
u(E)= E [(u(P) / P )2 +(u(Dt) / Dt )2].
u(E)= 2515 [(5 / 2515 )2 +(0,5 / 67 )2]=2515 [4 10-6 +5,6 10-5]=19,4 J.
E =(1,69 �0,0002)105 J.

Rendement : h =Q / E =1,29 105 / (1,69 105)=0,763.
Incertitude sur le rendement : u(h)= h [(u(E) / E )2 +(u(Q) /  Q)2].
u(h)=0,763 ( 19,4/ (1,69 105 )2 +(4,9 103) /  (1,29 105)2].
u(h)=0,763  (1,3 10-8 +1,4 103) =0,03.
h =0,76 �0,03.
Il y a des pertes thermiques lors de l'exp�rience. L'�nergie �lectrique est utilis�e pour chauffer l'eau et les mat�riaux constituants la bouilloire.
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Exp�rience de Hertz.
En 1888, Hertz proposa un dispositif permettant de d�montrer le caract�re ondulatoire des ph�nom�nes �lectromagn�tiques en utilisant un oscillateur ( � l'origine de l'�mission d'une onde �lectromagntique suposs�e quasi-sinuso�dale et de fr�quence h0 = w0 / (2p), une antenne de  r�ception et des plaques de zinc.
La pr�sence  d'une plaque de zinc en z=0, suppos� �tre un m�tal parfaitement conducteur, permet une r�flexion des champs �lectromagn�tiques dans l'espace z < 0.

Hertz pensait que si le champ �lectromagn�tique �tait une onde alors, comme dans le cas de la corde de Melde, la formation d'une onde stationnaire �tait possible dans l'espace z <0 par superposition d'une onde incidente d�crite, en repr�sentation complexe par l'expression  et d'une onde r�fl�chie d�crite par  o� E0, F, E0,r sont des constantes r�elles
 et k0 = w0 / c est le nombre d'onde.
Q1. En admettant que la relation de passage v�rifi�e par le champ �lectrique totale s'�crive  et que le champ �lectrique soit nul dans le m�tal, montrer que l'on peut choisir E0 = -E0,r ; F = 0
Dans l'hypoth�se o�
E0 = -E0,r ; F = 0 :

En accord avec un champ �lectrique nul dans le zinc, conducteur suppos� parfait.
Le champ magn�tique r�sultant est donn� par l'expression 
L'antenne de r�ception est mod�lis�e par un circuit filiforme de g�om�trie carr�e (  c�t�s de longueur a). On rep�re par zC le centre de l'antyenne.
Q2. Exp�rimentalement, on fixe k0a << 1, justifier que l'on puisse approcher le champ magn�tique par l'expression en tout point de la surface de la surface carr�e d�limit�e par le contour de l'antenne.

k0 = 2 p / l ; 2 p a / l << 1.
Si la longueur d'onde l est tr�s sup�rieure aux dimensions de l'antenne, la variation spatiale du champ �lectrique est n�gligeable.
Q3. D�terminer l'expression de la force �lectromagn�tique induite e qui appara�t dans l'antenne en utilisant la loi de Faraday.
e= - dF / dt =  -2E0 / c w0 a2 cos(k0 zc) sin (w0t).
Q4. En d�duire l'expression de la distance dm entre deux points cons�cutifs de l'axe Oz o� l'amplitude de la fem induite e est maximale.
Deux points distants de dm sont tels que : k0dm = p ;
dm = p / k0.
 Hertz en observant ces maxima de tension ( qui se traduisaient par la pr�sence  d'�tincelles au niveau de l'antenne ) valida la th�orie des champs �lectromagn�tiques. Il mesura dm = 5,0 m.
Q5. Donner la valeur de la fr�quence h0 en MHz de l'onde �lectromagn�tique que Hertz devait d�tecter.
h0 = w0 / (2p) =k0c /(2p) = c /(2dm) =3,0 108 / (2 x 5,0) = 30 106 Hz = 30 MHz.

Etude d'une transmission hertzienne.
On consid�re une antenne d'�mission rayonnant une puissance Pe en direction d'une antenne de r�ception captant une puissance Ps. La puissance d�tect�e doit �tre sup�rieure � une puissance not�e Pr�f afin que la liaison hertzienne puisse �tre possible. Ces deux antennes sont distantes d'une distance d et on note l << d la longueur de l'onde �lectromagn�tique �mise.
M�me sans obstacle ( espace libre ), la puissance Ps capt�e ne repr�sente qu"une fraction de la puissance Pe rayonn�e dans l'espce.
Ps / Pe = (l / (4pd))2.
Soit d = 10,0 km la distance entre les deux antennes, on r�alise une communication hertzienne � la fr�quence de 8,00 GHz.
1. D�terminer, en absence de pr�cipitation, la valeur de l'affaiblissement A donn� par A = 10 log ( Pe /Ps) lors d'une transmission entre ces deux antennes.
l = c / n =3,00 108 / (8,00 109)=0,0375 m.
Ps / Pe =(0,0375 / (4 x3,14 x 1,0 104))2 =8,9 10-14.
A = 10 log(1 / (8,9 10-14)) =130,5 dB.
2. A l'affaiblissement A calcul� pr�c�demment vient s'ajouter un affaiblissement d� aux pr�cipitations. D�terminer la nouvelle valeur  de l'affaibllissement A' en pr�sence de pr�cipitations dont l'intensit� est de 100 mm / h.

A' = A +32 x10 = 130,5 +320 =450,5 dB.

Principe d'une transmission hertzienne.
D�s les ann�es 1920 ont �t� �tablies les premi�res radio-t�l�communications. Le principe de ces communications consistait � transmettre un signal utile et analogique u(t) � l'aide d'un autre signal p(t) appel� porteuse. Avec un modulateur ( r�alisant une modulation d'amplitude), on obtient un signal modul� s(t) qui peut facilement �tre rayonn� par une antenne apr�s amplification. Une antenne de r�ception suivie d'un circuit �lectroniique de r�ception permet ensuite de r�cup�rer le signal u(t).
On pose u(t) = Um cos (wt) ; p(t) = Pm cos (Wt) o� Um, Pm, w et W > w sont des constantes.
1. Repr�senter le spectre  du signal s(t) = u(t) x p(t).
s(t) = Um Pm cos (wt) cos (Wt)
s(t) =
0,5 Um Pm [ cos ((w+ W)t) + cos (cos ((W- w)t)].
Son spectre est le suivant :

2. Dessiner l'allure du spectre de s(t) dans le cas o� u(t) est un signal complexe dont le spectre est le suivant :


Actuellement, les modulations d'amplitude sont utilis�es pour des communications de courtes distances et utilisent des signaux u(t) num�riques moins sensibles aux bruits. Les moduletions d'amplitudes de type OOK sont les plus simples car un �tat haut de u(t) impose s(t) = p(t) et un �tat bas de u(t)  impose s(t) = 0.
On donne l'oscillogramme et le spectre d'un signal s(t) issue d'une modulation de type OOK que l'on souhaite transmettre par voie hertzienne.

Ce signal s(t) est rayonn� par une antenne d'�mission et sa r�ception se fait au moyen d'une antenne et d'un circuit de  r�ception. Ce circuit de r�ception contient, entre autres, un filtre passe bande permettant de conserver s(t) et d'att�nuer les signaux de fr�quences diff�rentes que l'antenne de  r�ception a pu capter.
3. On suppose que le circuit de r�ception utilis� est constitu� uniquement d'un dip�le r�sistif de r�sistance R = 100 ohms, d'une bobine d'inductance L et d'un condensateur de capacit� C. Ce syst�me s�lectif pr�sente un gabarit tel que sa  bande passante � -3 dB vaut  10 MHz.
Proposer un sch�ma de filtre, en pr�cisant les valeurs de L et C permettant de respecter ce gabarit.
 
Toutes les grandeurs soulign�es sont des nombres complexes.
A ces grandeurs on peut appliquer les lois du courant continu.
Le pont diviseur de tension conduit � : H(jw) = s / e

expression du gain G(w): norme de la fonction de transfert

Ce gain est maximum pour x = 1. Gmax = 1.
La pulsation de coupure wc est telle que G = Gmax / 2.
1+ Q2(x-1/x)2 = 2 ; Q2(x-1/x)2 = 1 ; (x-1/x)2 = 1 / Q2 ;
x-1/x = �1 / Q soit  x2 -x / Q -1 = 0 ou x2 +x / Q -1 = 0.
Discriminant D = 1 / Q2 +4.
On retient les racines positives soit : x1= [1/Q+ (1 / Q2 +4) ] / 2 et  x2= [-1/Q+ (1 / Q2 +4) ] / 2 .
La bande passante est telle que : x1-x2=1 / Q =R / (L w0) soit Dw =R / L.
R = 100 ohms ; Dw =2 p Df =2 *3,14 x1,0 107 =6,28 107 rad / s.
L = 100 / (6,28 107) ~1,6 10-6 H.
C = 1 / (Lw02) =1 / (L 4p2 f02) =1 / (1,6 10-6 * 4*3,142 *(40 106)2) =9,9 10-12 F.


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