Pourquoi
faut-il se prot�ger des rayons du soleil ? Concours CAPLP 2018.
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Le rayonnement solaire : gamme visible.
L'enseignant
propose aux �l�ves de compl�ter la phrase "Quand nous regardons un
livre bleu...." avec l'une des quatre propositions suivantes :
a. la lumi�re nous aide � voir la couleur bleue du livre ;
b. le livre renvoie la couleur bleue dans nos yeux ;
c. le livre renvoie la lumi�re bleue dans nos yeux ;
d. je ne sais pas.
13. La majorit� des �l�ves a choisi la r�ponse a. Expliquer ce r�sultat et proposer une rem�diation.
L'oeil
voit les objets gr�ce aux images form�es sur la r�tine. Les 3 types de
c�nes de la r�tine sont sensibles aux couleurs bleu, vert et rouge. Les
b�tonnets sont sensibles � la luminosit�. En superpopsant plusieurs
lumi�res color�es, le cerveau per�oit une nouvelle couleur correspondant
� leur "m�lange" (T Young 1773- 1829, physicien et m�decin anglais ).
La synth�se additive est la superposition de lumi�res color�es.
Les couleurs primaires de cette synth�se sont le bleu, le vert et le rouge.
Diffusion : un objet �clair� renvoie dans toutes les directions, une partie de la lumi�re incidente re�ue.
Absorption : un objet �clair� absorbe une partie de la lumi�re qui le traverse.
Un livre bleu est �clair� en lumi�re blanche : il diffuse et transmet le bleu, et absorbe le vert et le rouge.
Ce livre bleu, �clair� en lumi�re verte ou rouge, para�t noir.
L'enseignant propose l'activit� suivante :
Eclairer un premier prisme � l'aide de lumi�re blanche ( m�lange de
lumi�re de toutes les couleurs ). Isoler la partie bleue de la tache
produite par le prisme et envoyer cette lumi�re sur un second prisme.
Elle est d�vi�e mais pas �tal�e.
14. Compl�ter la colonne questions.
Capacit�s
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Questions
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Rechercher, extraire et organiser l'information
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Qu'est ce que la lumi�re blanche ?
La lumi�re solaire est-elle blanche ?
Comment se comporte un objet en verre �clair� en lumi�re blanche ?
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Emettre une hypoth�se.
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La lumi�re blanche est-elle compos�e d'une seule couleur ou de plusieurs couleurs ?
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Proposer un protocole exp�rimental |
Comment se comporte un prisme �clair� en lumi�re blanche ? |
Contr�ler la vraisemblance d'une conjecture
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La lumi�re issue du second prisme est-elle �tal�e ou dispers�e ?
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Rendre compte d'une d�marche
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Quel est le r�le du prisme ?
La lumi�re solaire est-elle monochromatique ou polychromatique ?
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15. Newton
emploie une d�marche pour contredire la th�orie �nonc�e par Aristote.
Nommer cette d�marche et d�tailler les �tapes qui la composent.
D�marche exp�rimentale.
Disposer d'un faisceau de lumi�re solaire ( petit trou dans un volet de la pi�ce par exemple).
Faire arriver ce faisceau sur un prisme de verre.
Observer la figure de couleurs obtenues sur un �cran ( le mur oppos� de la pi�ce par exemple).
Ou bien :

1 : fente fine ; 2 : lentille convergent ; 3 : prisme ; 4 : �cran
.
16. Expliquer l'int�r�t de cette d�marche pour des �l�ves de lyc�e.
Meilleure adh�sion, plus grand int�r�t de la part des �l�ves.
Assimilation facilit�e des connaissances.
17. R�ponde � la question suuivante : " Quelle est la couleur d'un rayon bleu ayant travers� un prisme ?"
Voir protocole exp�rimental ci-dessus.
18. En n�gligeant
le ph�nom�ne de dispersion et d'apr�s les lois de l'optique
g�om�trique, tracer la marche dans le prisme ( n = 1,53) de la suite du
rayon lumineux incident au prisme. Faire appara�tre les constructions
graphiques et donner le d�tail des calculs. Tracer le rayon �mergent.
Sur la face d'entr�e du prisme : nair sin i = n sin r ; sin r = sin 50 / 1,53 =0,5007 ; r =30�.
Sur la face de sortie du prisme : i' =180-120-30=30�.
n sin 30 = nair sin r' ; sin r' = 1,53 sin 30 =0,765 ; r' ~50 �.

Cas d'une lumi�re bleue : n = a +b / l2 ; lbleu < lrouge, donc nbleu > nrouge ; nbleu = 1,55 par exemple.
Sur la face d'entr�e du prisme : nair sin i = n sin r ; sin r = sin 50 / 1,55 =0,4942 ; r =29,6�.
Sur la face de sortie du prisme : i' =180-120-29,6=30,4�.
n sin 30,4 = nair sin r' ; sin r' = 1,55 sin 30,4 =0,784 ; r' ~51,7 �.
19.
Expliquer le ph�nom�ne de dispersion. En supposant que la valeur n =
1,53 correspond � la limite de l'infrarouge et en tenant compte du
ph�nom�ne de dispersion, ajouter l'allure du rayon correspondant � la
limite visible - ultraviolet.
L'indice de r�fraction d'un milieu d�pend de la longueur d'onde de la
lumi�re qui le traverse : l'indice est l�g�rement plus faible pour les
lumi�re de longueur d'onde �lev�. Une lumi�re violette est plus
r�fract�e qu'une lumi�re rouge. Dans le cas d'une lumi�re
polychromatique, les diff�rentes composantes sont diffract�e dans des
directions l�g�rement diff�rentes : la lumi�re se disperse.
20. Proposer une progression traitant le module " Pourquoi faut-il se prot�ger des rayons du soleil ?
1. La lumi�re blanche est polychromatique. ( dispersion par un prisme).
2. Synrth�se additive ' �cran d'ordinateur) et synth�se soustractive ( peinture, imprimante).
3. Diff�rents types de rayonnements ; sensibilit� spectrale de l'oeil.
4. Dangers compar�s des UVA, UVB et UVC ; protection de l'oeil.
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Le rayonnement solaire : gamme UV. 21. Donner les formules de Lewis du dioxyg�ne et de l'ozone.
22. Des UVA (315 nm - 400 nm) ou des UVB (280 nm - 315 nm), � d�bit �gal, quels sont les plus nocifs ?
Calcul des �nergies de ces rayonnements :
UVA (l = 350 nm par exemple) : E = h c / l = 6,63 10-34 x3,00 108 / (350 10-9) ~5,68 10-19 J.
UVB (l = 300 nm par exemple) : E = h c / l = 6,63 10-34 x3,00 108 / (300 10-9) ~6,63 10-19 J.
Les UVB �tant plus �nerg�tiques que les UVA, ils sont plus dangereux, plus nocifs.
23.Calculer
le temps d'exposition continue n�cessaire pour qu'une personne � peau
claire attrape un coup de soleil dans le cas d'un indice UV �gal � 9 (
ensoleillement extr�me).
Une unit� d'indice UV �quivaut � une puissance surfacique de 0,025 W m-2.
Indice UV = 9 : puissance surfacique 9 x 0,025 =0,225 W m-2.
Cette personne � peau claire attrape un coup de soleil � partir d'une �nergie surfacique de 250 J m-2.
Dur�e d'exposition continue : 250 /0,225 =1,11 103 s ~18 min 30 s.
Protection par cr�me solaire.
On s'int�resse � l'action filtrante de la benzoph�none.
24. Donner sa formule brute et sa masse molaire.
C13H10O. M=182 g / mol.
25. D'apr�s l'allure du spectre d'absorption, que pensez-vous de l'efficacit� de la benzoph�none vis-�-vis des UV solaires ?

La benzoph�none pr�sente un maximum d'absorption pour les UVC et UVB les plus nocifs.(240 nm - 320 nm).
26. Rappeler la loi de Beer-Lambert.
A= log (I0/I) = elc ( A est l'absorbance ou densit� optique)
Cette loi est v�rifi�e lorsque la solution est de concentration inf�rieure � : c < 0,1 mol.L-1.
e (L mol-1 cm-1) est une caract�ristique de la mol�cule. Plus e sera grand, plus la solution absorbe.
l est l'�paisseur de la cuve (cm) et c la concentration de la solution (mol/L).
27. On estime � 250 L mol-1 cm-1
l'absorptivit� molaire moyenne de la benzoph�none sur la gamme d'UV
nocifs. Si on estime � 100 �m l'�paisseur de cr�me sur le visage,
d�terminer la concentration en benzoph�none d'une cr�me permettant de
diviser par 3 la puissance d'UV re�ue par la peau.
el =250 x 100 10-4=2,5 L mol-1.
C = A / 2,5 = 0,4 A.
La puissance d'UV �tant divis�e par 3, l'intensit� du rayonnement
incident est divis�e par 3 et l'absorbance varie de log(3) ~0,48.
C = 0,4 x0,48 =0,19 mol / L.
28. Pour r�aliser une cr�me solaire, on utilise un agent tensioactif. D�finir ce terme.
29. Expliquer comment un agent tensioactif peut solubiliser les graisses des cr�mes hydratantes.
Un
tensioactif est un compos� amphiphile. Il existe quatre grande classes
de tensioactifs : les anioniques, les cationiques, les amphot�res et
les non-ioniques.
Souvent on les sch�matise ainsi :

Les tensioactifs poss�dent deux parties de polarit� diff�rente, l'une
est liphophile et apolaire ( qui fixe les mati�res grasses ), l'autre
hydrophile et polaire ( qui est miscible � l'eau).
Lors de l'action d'un agent
tensio-actif il y a formation de micelles.
Le sch�ma
ci-dessous
repr�sente une micelle de type " huile dans l'eau".

1 : huile
2 : partie hydrophile du tensioactif
3 : partie hydrophobe du tensio-actif
4 : eau.Lorsqu'on
frotte le tissu, la graisse se d�colle de celui-ci et se retrouve entour�e de mol�cules de
tensioactif, enferm�e dans une micelle qui ne se colle pas au tissu
puisque la surface de la micelle est hydrophile". 30.
Un exemple de tensioactif, le glycol st�arate est donn�. Identifier les
diff�rentes fonctions de la mol�cule, ainsi que ses parties polaire et
apolaire.

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