Physique chimie, exp�dition Gombessa 5 : plan�te m�diterran�e, les hydrogels Haraguchi,
Etude d'une montagne russe.
E3C : enseignement de sp�cialit� premi�re g�n�rale.

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Exp�dition Gombessa : plan�te m�diterran�e.
Partie 1 : comprendre les particularit�s de la plong�e de Laurent Ballesta.
Le dispositif Gombessa 5.
Chaque jour, une tourelle descend les plongeurs depuis la station flottante jusqu’� une profondeur de 120 m�tres. Ils remontent � la
surface pour manger et se reposer, mais toujours enferm�s dans un module de vie et soumis � une pression 13 fois sup�rieure �
celle de l’atmosph�re. C’est une plong�e � saturation. Les sorties sous-marines durent de 6 � 8 h.
Un plongeur d�marre sa plong�e depuis la surface et est initialement soumis � la pression atmosph�rique. Le profil donne la dur�e de chaque �tape de la plong�e. Profil recommand� pour une plong�e � 120 m de profondeur sans dispositif Gombessa 5

En plong�e les gaz sont comprim�s � la descente et d�tendus � la remont�e. Il importe donc que ceux-ci puissent circuler librement dans l’organisme du plongeur. Si ce n’est pas le cas, les parois des cavit�s peuvent �tre l�s�es. Ces accidents sont appel�s � barotraumatismes �. Le plus grave est la � surpression pulmonaire � qui touche le plus souvent les plongeurs d�butants.
La remont�e doit se faire en respectant scrupuleusement des paliers de d�compression pour �viter toute embolie gazeuse (pr�sence de bulles dans la circulation sanguine). Source : d’apr�s http://culturesciences.chimie.ens.fr.
1.1. D�terminer la dur�e d’observation du fond marin � une profondeur h = 120 m pour un plongeur qui n’utilise pas le dispositif Gombessa 5.
Environ 13 minutes.
1.2. D�terminer la valeur de la pression en pascal (Pa) � laquelle est soumise un plongeur � une profondeur h = 120 m. Comparer avec l’indication donn�e dans le document d�crivant le dispositif Gombessa 5.
Masse volumique de l’eau de mer � 18 �C rmer = 1028 kg m–3 .
Pfond - Patmosph�rique = rmer g h =1028 x9,81 x120 =1,21 106 Pa.
Pfond  = 1,21 106 +1,02 105 =13,1 106 Pa = 13,1 bar.
Valeur en accord avec "
pression 13 fois sup�rieure � celle de l’atmosph�re".
1.3. Justifier l’int�r�t du dispositif Gombessa 5 et des plong�es � saturation r�alis�es par l’�quipe de Laurent Ballesta pour faire ses observations � 120 m de profondeur. Au moins deux �l�ments de r�ponses sont attendus.
Les sorties sous-marines peuvent durer de 6 � 8 h au lieu de 13 minutes.
Pas de soucis d'accidents lors de la remont�e.

Partie 2 : mais quelle est donc cette dr�le de voix ?
� Dans notre caisson nous respirons un air pauvre en oxyg�ne. Normalement la proportion d'oxyg�ne dans l'atmosph�re est de 21 % et de 79 % d'azote. L� c’est essentiellement de l'h�lium (90 %) et seulement 3 � 4 % d'oxyg�ne […]. Mais il transforme les voix en voix de canard et pour se comprendre nous portons un casque micro qui corrige cette d�formation �. Laurent Ballesta D’apr�s http://inpp.org.
La parole humaine : un ph�nom�ne tr�s complexe.
La hauteur du son �mis d�pend de plusieurs facteurs comme les dimensions du larynx, la tension des cordes vocales et la vitesse de propagation du son dans l’air. Le gaz qui sert � la production de la voix est le gaz expir� mais quelle que soit la c�l�rit� du son produit, la longueur
d’onde l du son �mis est toujours la m�me. D’apr�s http://phymain.unisciel.fr/de-lhelium-pour-parlercomme- mickey/
On souhaite en laboratoire reproduire la modification de la voix de Laurent Ballesta. On enregistre � l’aide d’une interface.

Donn�es � la temp�rature de 20 �C :
 c�l�rit� du son dans l’air : vair = 3,43 � 10 2 m s–1 ;
 c�l�rit� du son dans l’h�lium : vh�lium = 1,02 � 10 3 m s–1.
2.1. D�terminer le plus pr�cis�ment possible la valeur de la p�riode T du signal enregistr�.  Une r�daction d�taill�e est attendue.
T = 13,6 / 6 ~2,27 ms = 2,27 10-3 s.
2.2. En d�duire la valeur de la fr�quence f du son �mis.
f = 1 / T = 1 / (2,27 10-3) ~4,41 102 Hz.
2.3. On souhaite d�terminer la longueur d’onde l du son �mis. On dispose de deux micros plac�s c�te � c�te. Les signaux capt�s par les deux micros sont en phase. On d�place un des deux micros jusqu’� ce que les deux signaux reviennent pour la premi�re fois en phase. La distance qui s�pare les micros est alors d = 76,9 cm.
2.3.1. Donner la d�finition de la longueur d’onde d’un signal sinuso�dal.
La longueur d'onde est la distance parcourue par le front d'onde durant une p�riode.
2.3.2. D�terminer la valeur de la longueur d’onde du son �mis. Expliquer comment am�liorer la pr�cision de la mesure.
l = d = 0,769 m.
D�placer l'un des micros jusqu'� ce l'on observe la 5�me fois ( par exemple ) le retour des signaux en phase.
La distance s�parant les micros sera �gale � cinq longueurs d'onde. Diviser cette distance par 5.
2.4. � partir des mesures effectu�es d�terminer la valeur c�l�rit� du son dans l’air. Commenter.
v = l / T = l f = 0,769 x 4,41 102 =339 m /s.
Ecart relatif : ( 343 -339) / 343 ~0,011 ( 1 %).
Accords des deux valeurs � 1,1 % pr�s.
2.5. On souhaite reproduire l’effet � voix de canard � observ� par les plongeurs. D�terminer la valeur de la fr�quence avec laquelle on doit r�gler le g�n�rateur pour imiter la modification d’un son �mis cette fois dans l’h�lium, sachant que la longueur d’onde du son �mis est conserv�e
mais que la c�l�rit� du son dans l’h�lium est diff�rente de celle dans l’air. Commenter.
fr�quence = vh�lium / l =1,02 103 / 0,769 ~1,33 103 Hz. 
Dans l'air, un son de cette fr�quence serait plus aigu.

Partie 3 : retrouver la tourelle � la fin de la plong�e : se localiser sous l’eau.
Le syst�me de positionnement mondial (GPS) pour se localiser sur Terre utilise les ondes �lectromagn�tiques issues d’au moins quatre satellites. Mais sous l’eau, il est impossible de les utiliser car elles ne p�n�trent quasiment pas l’eau. La technologie qui est actuellement mise au point consiste donc � utiliser des ondes acoustiques.
Pr�sentation du syst�me GPS sous-marin.
Le bateau �met un signal ultrasonore qui est capt� et renvoy� par la balise que porte � son poignet le plongeur. L’ordinateur de bord du bateau enregistre les deux signaux et d�termine la distance entre le plongeur et le bateau.
C�l�rit� des ondes ultrasonores dans l’eau en fonction de la temp�rature pour une salinit� (teneur en sel) de 38 ‰

Amplitude des signaux enregistr�s par l’ordinateur situ� sur le bateau au cours du temps
� partir des documents ci-dessus, d�terminer � quelle distance du bateau est situ� le plongeur. La temp�rature moyenne de l’eau est de 18 �C.
Expliquer si cette seule mesure est suffisante pour d�terminer la position exacte du plongeur.
C�l�rit� des ondes sonores dans  l'eau de mer � 18 �C : 1520 m / s.
Dur�e s�parant les deux �missions : 540 ms = 0,54 s.
Distance bateau - plongeur : 1520 x 0,54 = 8,2 102 m.
Le plongeur se trouve � 820 m du bateau, mais on ne sait pas dans quelle direction. Pour localiser le plongeur, il faudrait au moins un autre dispositif �metteur-r�cepteur situ� sur une balise, situ�e � une position pr�cise et fixe  par rapport au bateau.


Les hydrogels Haraguchi.
L’objectif de cet exercice est de s’int�resser aux esp�ces chimiques et solutions mises en jeu dans le protocole exp�rimental de synth�se d'hydrogels Haraguchi r�dig� ci-apr�s :
- dans un ballon de 50 mL, introduire un volume de 5 mL d’eau distill�e ;
- introduire un volume de 1,0 mL d'une solution aqueuse de persulfate de potassium de concentration molaire apport�e en persulfate de potassium C = 1,85 � 10 -1 mol.L-1 ;
- introduire 24 μL de TEMED (N,N,N’,N’- t�tram�thyl�thyl�nediamine), et 3,0 mL d’une solution aqueuse de DMAA (N,N - dim�thylacrylamide) ;
- agiter la solution pendant une dur�e de 15 minutes sous atmosph�re de diazote ;
- ajouter une solution de laponite (petites billes d'argile) et garder 2 minutes sous agitation ;
- verser le m�lange dans un moule et laisser s�cher au moins douze heures.
D’apr�s ESPCI : https://blog.espci.fr/pse1/files/2018/06/materiel-et-methodes-Haraguchi.pdf.
1. Donner les pr�cautions � prendre pour r�aliser la synth�se d'hydrogels Haraguchi au laboratoire.
Certains r�actifs sont corrosifs, canc�rig�ne, dangereux pour l'environnement. Port de blouse, gants et lunettes ; travail sous hotte aspirante ; ne rien jeter � l'�vier.
2. La configuration �lectronique du potassium K est 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1. �crire la formule de l’ion potassium. Justifier. En d�duire la charge de l’ion persulfate associ� � l’ion potassium dans persulfate de potassium K2S2O8.
Afin d'acqu�rire la structure �lectronique du gaz noble le plus proche ( couche �lectronique externe compl�te ), l'atome de potassium c�de un �lectron ; donc K+.
Le
persulfate de potassium �tant �lectriquement neutre : l'ion persulfate s'�crit S2O8 2-.
3. Citer l'interaction � l'origine de la coh�sion du persulfate de potassium solide.
Interaction ionique.
4. �crire l'�quation de la r�action de dissolution du persulfate de potassium solide dans l'eau.
K2S2O8 (s) --> 2 K+ aq +
S2O8 2-aq.
� partir de persulfate de potassium solide, on souhaite pr�parer un volume V = 100 mL de solution aqueuse de persulfate de potassium de concentration molaire apport�e en persulfate de potassium C = 1,85 � 10 -1 mol.L-1.
5. R�diger le protocole exp�rimental permettant de r�aliser cette solution en pr�cisant la verrerie, les volumes et masses pr�lev�s.
M(
K2S2O8) =270 g / mol.
n(
K2S2O8) =0,100 x 0,185 = 0,0185 mol.
Masse � peser : 0,0185 x 270 =4,995 ~ 5,0g.
Placer une coupelle sur une balance de pr�cision et appuyer sur tare ; peser 5,0 g de solide.
Verser dans une fiole jaug�e contenant 1 / 3 d'eau distill�e, surmont�e d'un entonnoir ; rincer coupelle et entonnoir.
Agiter jusqu'� dissolution compl�te. Compl�ter jusqu'au trait de jauge avec de l'eau distill�e.
Boucher et agiter pour rendre homog�ne.
6. �tablir la repr�sentation de Lewis de la mol�cule de DMAA et pr�ciser la g�om�trie de cette mol�cule autour de l'atome d'azote. Justifier.

Pyramide � base triangulaire, le sommet �tant occup� par le doublet non liant.
7. La mol�cule de DMAA est une mol�cule polaire. Parmi les liaisons chimiques de cette mol�cule de DMAA, pr�ciser celles qui sont polaris�es.
L'atome d'oxyg�ne est plus �lectron�gatif que l'atome de carbone : la liaison C=O est polaris�e.
L'atome d'azote est plus �lectron�gatif que l'atome de carbone : les liaisons C-N sont polaris�es.
8. En d�taillant le raisonnement, expliquer pourquoi la mol�cule d’eau est polaire. Un sch�ma est attendu. Justifier alors l'emploi de l'eau comme solvant dans cette synth�se.

L'atome d'oxyg�ne plus �lectron�gatif que l'atome d'hydrog�ne, porte une charge partielle n�gative, ajout�e aux deux doublets non liants : la mol�cule d'eau est polaire.
La mol�cule de DMAA est polaire ; elle est soluble dans un solvant polaire comme l'eau.
Ci-dessous sont repr�sent�es de mani�re simplifi�e des macromol�cules d’hydrogels synth�tis�es avec notamment les substituants aux cha�nes de polym�res provenant du DMAA :


9. Nommer la (les) interaction(s) qui existe(nt) entre l’hydrogel et l’eau et expliquer succinctement pourquoi l’on parle d’hydrogels � superabsorbants �.
Des liaisons hydrog�ne ( en pointill�s sur le sch�ma ) s'�tablissent entre les mol�cules d'eau et la mol�cule de DMAA : d'o� le caract�re " super absorbant" de ces mol�cules.
Des histogrammes repr�sentant le pourcentage d'�longation � la rupture* en fonction de la quantit� de mati�re de laponite sont repr�sent�s ci-dessous pour des �chantillons t�moins (�chantillons neufs) et des �chantillons cicatris�s, c’est-�-dire coup�s en deux puis appos�s
c�te � c�te pour permettre l’autocicatrisation du gel.
* L’�longation � la rupture est l’�longation maximale support�e par l’�chantillon d’hydrogels Haraguchi avant qu’il ne se fracture.

10. Commenter ces histogrammes.
Apr�s cicatrisation, l'�longation � la rupture est divis�e par deux  lorsque la quantit� de laponite est de 0,5 g. Par contre, elle n'est divis�e que par 1,6 lorsque la quantit� de laponite est de 0,6 g.
Apr�s cicatrisation, l'�longation � la rupture cro�t avec la masse de laponite.

 

Etude d'une montagne russe.
Dans cette attraction le train est lanc�, c’est-�-dire qu’un moteur lin�aire lui procure l’�nergie cin�tique n�cessaire pour parcourir l’ensemble de l’attraction
avant la premi�re bosse. Source : d’apr�s https://www.europapark.de/fr
L’objectif de cet exercice est de v�rifier la coh�rence de certaines informations fournies par le constructeur de l’attraction et notamment d’apporter un regard critique sur la pr�cision des
donn�es fournies.
Le train est initialement immobilis� au point A avec la vitesse initiale v0 = 0 m.s – 1. Gr�ce � un moteur lin�aire �lectrique il est acc�l�r�, sur une piste horizontale, par une force constante
entre les points A et B pendant une dur�e Dt = 2,5 s pour atteindre sa vitesse maximale vmax = 100 km / h au point B. � partir du point C, il parcourt la premi�re mont�e pour atteindre son sommet au
point D � une hauteur h = 38 m au-dessus de la piste de lancement. On consid�re, en premi�re approximation, que les frottements sont n�gligeables.

1 . �tude de la chaine �nerg�tique.
1.1. La cha�ne �nerg�tique  sch�matise la conversion d’�nergie lors du lancement du train.
Le moteur �lectrique convertit l'�nergie �lectrique en �nergie m�canique ; une partie de l'�nergie re�ue est convertie en �nergie thermique.
1.2. Montrer que l’�nergie cin�tique du train Etrain � la fin de la phase de lancement vaut  3,9 MJ.
Masse du train = 10 t = 1,0 104 kg.
Etrain = �mv2max avec vmax = 100 / 3,6 =27,77 m /s.
Etrain = 0,5 x1,0 104 x 27,772 ~3,9 106 J = 3,9  MJ.
1.3. Le rendement du moteur lin�aire �tant donn� par la relation Etrain / E�lectrique o� E�lectrique est l’�nergie �lectrique fournie au moteur lin�aire, d�terminer la valeur du rendement.
Commenter la valeur obtenue en apportant un regard critique sur les donn�es fournies par le constructeur.
Puissance du moteur lin�aire : P = 1,5 MW.
Eelectrique = P Dt =1,5 x 2,5 = 3,75 MJ.
Rendement : 3,9 / 3,75 ~1,04.
Un rendement ne peut pas �tre sup�rieur � 1 : les informations fournies par le constructeur sont fausses.
2 . Simulation de la propulsion du train.
Afin d’illustrer la phase de lancement, le programme suivant �crit en langage Python permet de simuler la trajectoire du train ainsi que de tracer les vecteurs variation de vitesse Δv en
quelques points de cette trajectoire sur une dur�e Δt. Le mod�le utilis� formule l’hypoth�se d’un mouvement � acc�l�ration constante.
2.1. Compl�ter la ligne 24 du programme de simulation en modifiant la partie entre les crochets […] afin de calculer les coordonn�es vx[k] des vecteurs vitesses aux diff�rents points de la
trajectoire.
Le vecteur vitesse est la d�riv�e du vecteur acc�l�ration par rapport au temps : vx(t) = 5,54 x 2 x t et vy = 0 (trajectoire horizontale).

2.2. D�terminer graphiquement les valeurs Dv2 et Dv4 des normes des vecteurs Δv aux points M2 et M4.

2.3. Expliquer comment semble �voluer le vecteur Δv au cours de la phase de lancement du train.
Le vecteur Δv est constant au cours de la phase de lancement.
2.4. Donner la relation approch�e entre le vecteur variation de vitesse Δv du train et la somme des forces ext�rieures qui s’appliquent sur celui-ci.
2.5. En d�duire les caract�ristiques du vecteur ΣFext .

3 . �tude du train lors de la premi�re ascension.
On consid�re la premi�re mont�e CD comme rectiligne et faisant un angle q = 45� avec l’horizontale.
Le poids est une force conservative.
3.1. Exprimer le travail  du poids sur le trajet CD en fonction de et de  puis montrer que WCD (P)= m�g�(yC – yD).

3.2. Donner la valeur du travail de la force de r�action des rails lors de la premi�re mont�e. Justifier.
La force de r�action des rails, perpendiculaire au plan, ne travaille pas.
3.3. �tablir l’expression de l’altitude maximale hmax que pourrait atteindre le train en l’absence de frottements puis calculer sa valeur. Commenter.
Th�or�me de l'�nergie cin�tique entre C et D :
La vitesse est nulle au point le plus haut : 0-�mv2max = mg(yC-yD)= -mghmax.
hmax =
v2max / 2g) =27,772 /(2 x9,81) ~39 m.
En accord avec les donn�es du constructeur ( 38 m).

 



  

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