Des instruments, des notes et des gammes, enseignement scientifique, classe de premi�re g�n�rale.

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Partie 1 : des instruments et des notes.
Les cordes d’un piano vibrent lorsqu’elles sont frapp�es par de petits marteaux actionn�s par les touches du clavier. Les sons produits par le piano r�sultent de ces vibrations.
1- Calculer la fr�quence associ�e au La4 situ�e une octave au-dessus du La3.
La fr�quence du La3 est f = 441 Hz.
La fr�quence du La4 est : 2f = 2 x441 = 882 Hz.
2- On s’int�resse aux sons produits par ce piano. Un syst�me d'acquisition informatis� permet l'enregistrement et la visualisation des signaux associ�s � ces sons.
Une graduation horizontale correspond � 1 ms.

2-a- Justifier que les figures 1 et 2 correspondent � deux notes diff�rentes.
2-b- Identifier les notes correspondantes aux figures 1 et 2.
Figure 1 : T = 11,5 / 3 10-3 ~3,83 10-3 s ; f = 1 /(3,83 10-3) = 261 Hz ( Do3 : 262 Hz )
Figure 2 : T ' = 12,5 / 5 10-3 ~2,5 10-3 s ; f' = 1 /(2,5 10-3) = 400 Hz ( sol3 : 393 Hz )

Partie 2 : des notes et des gammes.
La th�orie musicale �tant fond�e sur des rapports de fr�quences, on d�cide de simplifier les calculs en attribuant la valeur 1 (sans unit�) � une fr�quence choisie comme r�f�rence. Celle-ci correspond � une note de r�f�rence (par exemple 262 Hz pour le Do 3). On retrouve ensuite les fr�quences r�elles en multipliant les valeurs calcul�es par la fr�quence de la note de r�f�rence.
La construction des gammes dites de Pythagore est bas�e sur le cycle des quintes : on part de la fr�quence de valeur f0 = 1. On construit une nouvelle fr�quence, la quinte, en multipliant f0 par 1,5. On r�it�re ce processus pour obtenir la quinte de la quinte, et ainsi de suite. � certaines �tapes, le fait de multiplier par 1,5  une fr�quence f comprise entre 1 et 2 peut donner une fr�quence sup�rieure ou �gale � 2. On se propose de d�montrer que, si on divise par 2 la valeur obtenue, on la ram�ne dans l’octave.
3- On suppose que 1 ≤ f < 2 et on raisonne par disjonction de cas :
- premier cas : 1 ≤ f < 4 / 3. Montrer que 1 ≤ 1,5 f  < 2.
On multiplie chaque terme par 1,5 : 1,5
≤ 1,,5 f  < 2.
1 <1,5 ≤ 1,,5 f  < 2.
- deuxi�me cas : 4 / 3 ≤ f < 2. Montrer que 2 ≤ 1,5 f  et 1 < 3 /4 f < 2.
On multiplie les deux premiers termes par 1,5 : 2 
≤ 1,5 f ;
On multiplie chaque terme par 3 / 4 : 1 < 3 / 4 f < 1,5 ;
1 < 3 / 4 f < 1,5 < 2.
4- L’algorithme suivant permet de calculer les fr�quences des notes successivement obtenues par ce processus jusqu’� ce qu’on retombe sur la fr�quence initiale.

Recopier et compl�ter le tableau ci-dessous en donnant les valeurs des 12 premi�res quintes obtenues par cet algorithme. Les r�sultats seront donn�s d’abord sous forme exacte comme quotients d’une puissance de 2 par une puissance de 3, puis par leurs valeurs d�cimales approch�es au centi�me obtenues � l’aide de la calculatrice.
n
0
1
2
3
4
5
6
f
(fraction irr�ductible)
1
3 / 2
32 / 23
33 / 24 34 / 26 35 / 27 36 / 29
f ( valeur approch�e )
1
1,5
2,25 / 2 =1,13
1,69
2,53 / 2 =1,27
1,9
1,42
f > 2
faux
faux
vrai
faux
vrai
faux
faux
n
7
8
9
10
11
12

f
(fraction irr�ductible)
37 / 211 38 / 212 39 / 214 310 / 215 311 / 217 312 / 219
f (valeur approch�e)
2,14 / 2 = 1,07
1,60
2,40 / 2 = 1,20
1,80
1,35
2,025 / 2 = 1,01
> 2
faux
faux
vrai
faux
faux
vrai

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5- L’algorithme termine-t-il pour une valeur de n inf�rieure ou �gale � 12 ?
La fr�quence n'�tant jamais �gale � 1, l'algorithme ne se termine pas pour n < 12.
6- Chacune des fr�quences calcul�es est obtenue � partir de 1 par multiplications successives par 3 /2 et parfois par 1 / 2 .
Elles peuvent donc toutes s’�crire sous la forme 3m / 2n o� m et n  sont des entiers naturels non nuls.
6-a- D�montrer que l’�galit�
3m / 2n  = 1 est impossible.
3m = 2n  est impossible car 22 est pair et 3m est impair.
6-b- Que peut-on en d�duire pour l’algorithme propos� ci-dessus ?
La condition d'arr�t f= 1 n'est jamais atteinte. L'algorithme ne s'arr�te pas.
7- D’apr�s ce qui pr�c�de, le cycle des quintes ne � reboucle � jamais exactement sur la note de d�part. En s’appuyant sur le tableau , justifier le choix de 12 notes dans une gamme construite selon ce principe.
Au bout de 12 notes, la 13�me note poss�de � peu pr�s la fr�quence initiale. On peu donc construire une suite finie de notes.

8- Si on choisit comme fr�quence de r�f�rence celle du Do3, les fr�quences r�elles des autres notes sont obtenues en multipliant par 262 les fr�quences calcul�es dans le tableau de la question 4. En les rangeant dans l’ordre croissant et en arrondissant � l’unit�, on obtient les fr�quences des notes de la gamme de Pythagore � 12 notes :
8-a- Comparer ces fr�quences � celles inscrites sur les touches du piano.

Do
Do#
R�
R�#
Mi
Fa
Fa#
Sol
Sol#
La
La#
Si
262
280
295
315
332
354
373
393
420
442
472
497
Il ne s'agit pas de la m�me gamme, les fr�quences diff�rent.
8-b- Calculer au centi�me pr�s les rapports entre la fr�quence du Do# et celle du Do puis entre la fr�quence du R� et celle du Do# dans cette gamme. Que constate-t-on ?
280 / 262 =1,07 ; 295 / 280 =1,05.
Ces deux rapports sont diff�rents.
9-a- Calculer au centi�me pr�s les rapports entre la fr�quence du Do# et celle du Do, puis entre la fr�quence du R� et celle du Do# dans la gamme figurant sur le piano.
Que constate-t-on ?
278 / 262 =1,06 ; 294 / 278 ~1,06.
Ces rapports sont �gaux.
9-b- Comment nomme-t-on la gamme figurant sur le piano ? En quoi diff�re-t-elle de la gamme de Pythagore � 12 notes ?
La gamme figurant sur le piano est la gamme � temp�rament �gal.
Les demi-tons de la gamme figurant sur le piano sont �gaux.
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