Physique chimie, performances d'un cycliste, le littoral sous surveillance,
cloche de plong�e.
E3C : enseignement de sp�cialit� premi�re g�n�rale.

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Performance d'un cycliste.
1. �tude m�canique du syst�me S : {V�lo + cycliste}.
On commence par s’int�resser � une portion de route rectiligne d'inclinaison constante : dans la r�alit�, on peut estimer que la route est une succession de portions de route de ce type. De plus, pour passer de la r�alit� de la course � un mod�le physique simple, on choisit les hypoth�ses simplificatrices suivantes :
- on n�glige les frottements avec l’air et le contact sol-roue avant ;
- on consid�re que la valeur de la vitesse de Froome reste constante sur cette portion rectiligne d'inclinaison constante ;
- on n�glige la contribution de la rotation des roues � l’�nergie cin�tique totale.
1.1.D�finir le r�f�rentiel adapt� � l'�tude du mouvement du syst�me S.
Le r�f�rentiel terrestre, suppos� galil�en est le plus adapt�.
1.2.Repr�senter les forces ext�rieures agissant sur ce syst�me.
Le syst�me est soumis � son poids et � l'action du support.

1.3.Compte tenu de la nature du mouvement de l'ensemble {V�lo + cycliste}, que peut-on en d�duire sur la r�sultante des forces ? �crire la relation correspondante entre vecteurs.
Le mouvement �tant rectiligne uniforme, la somme vectorielle des forces est nulle ( 1�re loi de Newton).
1.4.En projetant sur un axe d�fini par la piste, en d�duire que c'est la r�action tangentielle du sol sur la roue arri�re qui � emp�che le syst�me de ralentir �.

- m g sin a + R cos � = 0 ;
R cos � = m g sin a .
2. �tude �nerg�tique du syst�me {V�lo + cycliste} et simulation num�rique.
L’objectif est d’estimer avec nos hypoth�ses simplificatrices la valeur de la vitesse du cycliste.
Une simulation �crite en langage Python pour analyser l’�volution des �nergies est donn�e.
Voici les r�sultats obtenus :

Le code du programme est incomplet.
2.1.R�pondre aux questions en respectant les contraintes suivantes :
- l'origine des altitudes correspond au point A : point de d�part de la course ;
- la piste est rectiligne et d'inclinaison constante jusqu'au point d'arriv�e B de la course ;
- l'origine de l'�nergie potentielle de pesanteur est aussi le point A ;
- on veut construire un graphique compos� d'un point tous les 100 m�tres.
Rappel : +, - ,* , /, ** d�signent respectivement l'addition, la soustraction, la multiplication, la division et l'exponentiation des nombres (flottants ici).
2.2.Le programme en Python permet d'obtenir les deux graphiques ci-dessus. Justifier l’�volution observ�e de l’�nergie cin�tique.
La vitesse du cycliste est constante ; l'�nergie cin�tique du cycliste �mv2 est donc constante.
2.3.Donner l’expression de la variation d’�nergie potentielle de pesanteur sur cette portion de piste en fonction notamment de la longueur AB de la piste et de son inclinaison caract�ris�e par l’angle α que la piste fait avec la ligne horizontale.
L'�nergie potentielle initiale en A est nulle ( c'est l'origine).
L'�nergie potentielle finale en B vaut m g AB sin a.
 On note m = masse du cycliste + masse du v�lo = m1 + m2.
Variation de l'�nergie potentielle entre A et B :
m g AB sin a.
On admet qu’en l’absence de glissement des roues du v�lo sur la route, la r�action R du sol sur les roues ne travaille pas. On prend en compte la puissance musculaire fournie au syst�me par Christopher Froome par l’interm�diaire du p�dalage : Pmusculaire.
2.4.Faire un bilan d'�nergie m�canique pour le syst�me et en d�duire la relation suivante :
Pmusculaire.Δt = (m1 + m2).g. AB.sin(α).
Energie mise en oeuvre par le cycliste pendant la dure Dt :
Pmusculaire.Δt .
L'�nergie m�canique du syst�me augmente de l'�nergie musculaire mise en oeuvre. L'�nergie cin�tique �tant constante :
Pmusculaire.Δt = (m1 + m2).g. AB.sin(α).
2.5. Estimer la vitesse moyenne de Christopher Froome dans le cadre de ce mod�le.
m1 + m2 = 75 kg ; d�nivel�
AB.sin(α) = 1,5 103 m ; puissance / masse = 5,7 W / kg. AB = 20 km.
Puissance musculaire = 5,7 x 68 = 387,6 W.
Dt =
(m1 + m2).g. AB.sin(α) / Pmusculaire= 75 x 9,8 x1500 / 387,6 ~2,8 103 s.
Vitesse moyenne : 20 103 / (2,8 103) =7,1 m /s ou 7,1 x3,6 =25,7 km / h.
2.6.Comparer � la valeur de la vitesse moyenne de Froome donn�e par l'�nonc� ( 20,869 km / h) en proposant une critique du mod�le adopt�.
Il faudrait prendre en compte les forces de frotements exerc�es par la route sur les roues du v�lo.

num�ro de la ligne du code python
 le symbole ? est remplc� par :
12
75
14
5.797
24
0,5*m*v**2
25
m*g*z

Ligne 22 : Pourquoi �crit-on : range (0,1501,100) ?
R�ponse : la fonction range g�n�re une suite arithm�tique ; la deuxi�me valeur ne fait pas partie de la liste.
La premi�e valeur est 0, la derni�re est 1500 et le pas est de 100.
altidues : 0 ; 100 ; 200 ; 300 ; ...1500.


Le littoral sous surveillance.
Le sonar utilise un signal acoustique (en g�n�ral ultrasonore).
Le lidar (light detection and ranging) utilise un signal �lectromagn�tique obtenu par technologie laser.
Cet exercice se propose d’�tudier quelques aspects de ces techniques.
Partie 1 : le sondeur acoustique bathym�trique monofaisceau.
Le sondeur �met, sous forme d’impulsions, une onde ultrasonore de fr�quence r�glable. Cette onde se propage vers le bas, � la verticale du bateau. Apr�s r�flexion sur le fond marin, elle est capt�e par le sondeur qui mesure la dur�e mise par le signal pour effectuer l’aller-retour
. Connaissant la c�l�rit� des ultrasons dans l’eau, il est possible d’en d�duire la profondeur du fond sous-marin. Le d�placement du sondeur en surface permet d’obtenir une succession de mesures.
Le technicien qui utilise le sondeur peut modifier la fr�quence des ultrasons en fonction de la profondeur du fond sous-marin qu’il d�sire �tudier.
Plein oc�an : 10 kHz ; grands fonds : 40 kHz ; plateaux continentaux : 200 kHz ; petits fonds : 400 kHz.
La c�l�rit� des ultrasons d�pend de la salinit� et de la temp�rature de l’eau de mer.
1.1. Les ondes ultrasonores sont des ondes m�caniques. Rappeler la d�finition d’une onde m�canique progressive. Parmi les deux sch�mas a et b propos�s ci-dessous, lequel mod�lise le mieux la propagation des ultrasons ? Justifier.
Une onde m�canique progressive est la propagation d'une perturbation dans un milieu mat�riel avec transport d'�nergie, sans transport de mati�re.
Les ultrasons sont des ondes m�caniques longitudinales.

1.2. Le signal simul� ci-dessous poss�de les m�mes caract�ristiques temporelles que celles du signal �mis par le sondeur acoustique pr�vu pour effectuer des mesures pr�s du littoral. Les r�glages effectu�s sont-ils coh�rents avec l’utilisation pr�vue ?

Fr�quence = 1 / T = 1 /(2,5 10-6) =4,0 105 Hz =400 kHz.
Le r�glage est coh�rent pour les petits fonds.
1.3. Les valeurs moyennes de temp�rature et de salinit� de la mer � Toulon au mois de mai sont les suivantes : temp�rature 16 �C, salinit� 35 g / L.
1.3.1. D�terminer, dans ces conditions, la valeur de la c�l�rit� des ultrasons dans l’eau de mer.

C�l�rit� du son (en m/s) en fonction de la temp�rature (en �C) et de la salinit� (en g/L).
Welcome to SIMRAD Training Course Basic Acoustic By Kjell Eger Kongsberg Maritime
AS, Simrad
1.3.2. Lors de la mesure, le retard Δt entre l’�mission et la r�ception du signal vaut Δt = 50,9 ms. La mesure correspond-elle � une mesure effectu�e au-dessus d’une profondeur correspondant � la zone A ou � la zone B, rep�r�es sur la carte ci-dessous ? Justifier la r�ponse par un calcul.
Profondeur = c Dt / 2 = 1510 x 50,9 10-3 / 2 ~38 m ; il s'agit de la profondeur de la zone A.
1.4. On s’int�resse dans cette question aux mesures faites pour la zone de 42 m�tres de profondeur. Cette zone se trouvant � moins de 300 m�tres du littoral, la r�glementation maritime exige que la vitesse d’un navire doive rester inf�rieure � 3 noeuds. Dans les zones de fonds inf�rieurs � 100 m�tres o� la hauteur d’eau sous quille est peu critique, l’incertitude horizontale totale accept�e est : IHT = 5 m�tres + 5 % de la profondeur.
Le fabriquant pr�sente dans sa documentation un fonctionnement du sondeur � 10 impulsions par seconde : ce fonctionnement vous para�t-il adapt� aux mesures pour la zone de 42 m�tres de profondeur ?
1 noeud = 1 mile nautique par heure ; 1 mile nautique = 1,852 km.
Vitesse maximale du bateau :  3 x1852 / 3600 =1,54 m /s.
Entre chaque impulsions, le bateau se d�place de 0,15 m, valeur inf�rieure � IHT = 5+0,05 x42= 7,1 m.
Ce fonctionnement est adapt�.

Partie 2 : le LIDAR.
Le principe de t�l�m�trie du lidar est similaire � celui du sonar : l’onde �lectromagn�tique �mise se r�fl�chit sur une surface (le sol ou le fond marin) ; la mesure de la dur�e mise par le signal pour effectuer l’aller-retour permet de calculer la hauteur ou la profondeur, connaissant la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu consid�r� (air ou eau).
Un lidar topographique utilise une seule longueur d’onde (en g�n�ral λ = 1064 nm) alors qu’un lidar bathym�trique �met deux longueurs d’onde diff�rentes : λ = 1064 nm (qui se r�fl�chit � la surface de l’eau) et λ = 534 nm (qui p�n�tre dans l’eau et se r�fl�chit sur le fond marin)
Cette partie s’int�resse au rayonnement issu d’un laser de type YAG dop� au n�odyme (laser Nd-YAG).
2.1. � quel domaine de longueurs d’ondes appartient le rayonnement �mis par le laser Nd- YAG ? Justifier.
 1064 nm appartient au proche infrarouge.
2.2. Calculer la valeur de l’�nergie d’un photon �mis par le laser Nd-YAG.
E = h c / l =6,63 10-34 x 3,0 108 / (1064 10-9) =1,87 10-19 J ou 1,87 10-19 /(1,6 10-19) =1,17 eV.
2.3. Un diagramme �nerg�tique simplifi� de la partie �mission du laser Nd-YAG est fourni.
2.3.1. V�rifier, par un calcul, que les niveaux d’�nergie mis en jeu lors de l’�mission du faisceau laser sont les niveaux E2 et E4.
2.3.2. Repr�senter cette transition par une fl�che sur le diagramme.

2.4. D�terminer l’ordre de grandeur du nombre maximal de photons �mis pendant une impulsion.
Energie maximale par impulsion : 150 J.
150 / (1,87 10-19) ~8,0 1020.

 

Cloche de plong�e.
On mod�lise une cloche de plong�e par un cylindre sans plancher dont la surface de la base S est �gale � 1,0 m� et la hauteur H � 2,4 m.
Avant d'�tre immerg�e dans l'eau, la cloche est enti�rement remplie d'air � la pression atmosph�rique patm = 1,013 105 Pa. On consid�re que la quantit� d’air, ainsi que la
temp�rature, restent constantes au cours de l'immersion de la cloche.
Donn�es : masse volumique de l’eau de mer dans laquelle la cloche est immerg�e : ρ = 1,02 103 kg.m-3 ;
1. �tude exp�rimentale de la loi de Mariotte.
Pour mod�liser le comportement de l’air dans la cloche, on utilise une seringue reli�e � un appareil de mesure de la pression. La pression P de l’air emprisonn� dans la seringue est relev�e pour diff�rentes valeurs du volume V du corps de la seringue. On suppose que la temp�rature de l’air reste constante.
Les r�sultats obtenus sont rassembl�s dans le tableau ci-dessous :
P(hPa)
1011
1127
1261
1419
1633
1932
V(mL)
50
45
40
35
30
25
1.1. Quelle pr�caution doit-on prendre pour s’assurer que la temp�rature de l’air reste la m�me lors de chaque mesure ?
Pousser tr�s lentement le piston de la seringue.
1.2. �noncer la loi de Mariotte relative au produit de la pression P par le volume V d’un gaz pour une quantit� de mati�re donn�e et une temp�rature constante.
Pour une masse de gaz donn�e, prise � temp�rature constante, le produit de la pression du gaz par son volume est constant.
1.3.On utilise un programme �crit en langage Python pour tracer la courbe donnant la pression P en fonction de l’inverse du volume V. Un extrait de ce programme est donn�
ci-apr�s.

Le trac� obtenu suite � l’ex�cution du programme est reproduit ci-apr�s :

1.3.1. La courbe obtenue est-elle coh�rente avec la loi de Mariotte ? Justifier.
Non la courbe d'�quation P = f(1 / V) est une droite.

1.3.2. Identifier l’erreur commise dans le programme. ( voir ci-dessus).
1.4.Exploiter, par une m�thode au choix, les r�sultats exp�rimentaux obtenus afin de tester la loi de Mariotte.
P(hPa)
1011
1127
1261
1419
1633
1932
V(mL)
50
45
40
35
30
25
P V ( hPa mL)
50 550
50715
50 440
49 665
48990
48300
Le produit P V est � peu pr�s constant.
2. Fonctionnement de la cloche de plong�e
2.1.Force pressante exerc�e par l’eau de mer sur la surface horizontale sup�rieure de la cloche immerg�e � 18 m de profondeur.
2.1.1. La loi fondamentale de la statique des fluides reliant la diff�rence de pression pA - pB entre deux points A et B d’un fluide incompressible � r, g, et zB – zA , s’�crit
pA - pB = r.g.(zB – zA) ; zA et zB �tant les ordonn�es des points A et B sur un axe des z orient� suivant la verticale ascendant. D�crire, en le justifiant, l’�volution de
la pression en fonction de la profondeur.
La pression augmente lorsque
zB – zA, c'est � dire la profondeur, cro�t.
2.1.2. Montrer que la pression p18 de l'eau de mer � 18 m de profondeur est �gale � 2,8 105 Pa.
pA - patm =1,02 103 x9,81 x18 =1,8 105 Pa.
pA=
1,8 105  +1,0 105 = 2,8 105 Pa.
2.1.3. En d�duire la valeur de la force pressante F qui mod�lise l’action exerc�e par l’eau de mer sur la surface horizontale sup�rieure d’aire S de la cloche immerg�e
� 18 m de profondeur.
F = P S = 2,8 105 x1 = 2,8 105 N.
2.1.4. Montrer que la valeur de cette force pressante est �gale � celle du poids d'une masse environ �gale � 29 t. Commenter.
m = 2,8 105 / 9,81 ~ 2,9 104 kg soit 29 tonnes.
La cloche doit �tre particuli�rement r�sistante.
2.2.En comparant qualitativement la pression de l’air dans la cloche immerg�e et la pression atmosph�rique, expliquer pourquoi le niveau de l’eau � l’int�rieur de la cloche augmente
lorsque celle-ci est immerg�e.
La pression de l'air � l'int�rieur  de la cloche est sup�rieure � la pression atmosph�rique. A temp�rature constante, pour une masse d'air constante, le volume d'air diminue si la pression augmente.
On consid�re que la quantit� d’air, ainsi que la temp�rature, restent constantes au cours de l'immersion de la cloche.
2.3.On n�glige la variation de la pression de l’eau sur la hauteur de la cloche.
2.3.1. D�terminer la valeur du volume d’air V0 contenu initialement dans la cloche cylindrique de section S et de hauteur H.
V0 = S H = 1 x2,4 = 2,4 m3.
2.3.2. D�terminer, en utilisant la loi de Mariotte, le volume V18 d’air contenu dans la cloche � 18 m de profondeur.
Patm V0 = P18 V18 ;
V18  =Patm V0 / P18 =2,4 / 2,8 ~0,86 m3.
2.3.3. En d�duire de quelle hauteur h18 est mont�e l'eau dans la cloche.
V18 = S  x hauteur d'air dans la cloche ; hauteur d'air =0,86 / 1 = 0,86 m.
h18 = 2,4 -0,86 ~1,5 m.




  

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