Physique chimie, aspects �nerg�tiques des ph�nom�nes �lectriques, l'allanto�ne,
d�tection du tabagisme passif.
E3C : enseignement de sp�cialit� premi�re g�n�rale.

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Aspects �nerg�tiques des ph�nom�nes �lectriques.
Partie 1 : consommation �nerg�tique des appareils �lectrom�nagers
1.1. En utilisant vos connaissances, choisir un ordre de grandeur pour la puissance de la machine � caf� parmi les trois propositions suivantes : a : 10 W ; b : 1 kW (vrai) ; c : 100 kW.
1.2. Nommer le ph�nom�ne physique commun mis en jeu pour griller les tartines dans le grille-pain ou pour chauffer l’eau de la machine � caf� ou de la bouilloire.
Effet Joule.
1.3. Calculer la consommation suppl�mentaire d’�nergie qu’apporterait l'usage de la machine � caf� et du grille-pain  (puissance 1,5 kW) sur une ann�e. En d�duire la d�pense engendr�e en euros sur une ann�e.
La famille compte utiliser le grille-pain 5 minutes par jour tous les jours lors du petit-d�jeuner.
Les deux parents prennent chacun un caf� par jour. ( 30 secondes pour faire un expresso).
Dur�e de fonctionnement annuel du grille pain : 5 x365 / 60 = 30,4 h.
Energie consomm�e : 1,5 x 30,4 = 45,6 kWh.
Dur�e de fonctionnement annuel de la machine � caf� : 365 /60 =6,08  h.
Energie consomm�e : 1 x6,08 ~6,1 kWh.
Total : 30,4 +6,08 ~36,5 kWh.
Prix du kWh : 0,15 €.
D�penses suppl�mentaires : 36,5 x0,15 ~5 5 €.

Partie 2 : rendement de la bouilloire.
2.1. Pourquoi peut-on qualifier le grille-pain ou la bouilloire de convertisseurs d’�nergies ?
Ils re�oivent de l'�nergie �lectrique et la convertissent en �nergie thermique.
2.2. D�finir le rendement d’un convertisseur. Expliquer sans calcul pourquoi le rendement de ces deux appareils �lectriques n’est pas de 100 %.
Rendement = �nergie utile / �nergie consomm�e.
Une partie de l'�nergie thermique chauffe l'appareil et l'air ext�rieur.
2.3. La bouilloire ( P = 2,2 kW) contient un volume V = 0,60 L d’eau initialement à la temp�rature T1 = 20 �C et la chauffe � la temp�rature T2 = 90 �C en 1 min 30 s. Calculer le rendement. �tablir un bilan �nerg�tique relatif � la bouilloire sous la forme d’un sch�ma �nerg�tique. Commenter.
Energie re�ue par l'eau : meau Ceau ( T2-T1) =0,60 x 4,18 x(90-20) = 176 kJ.
Energie �lectrique consomm�e : P Dt = 2,2 x(60+30) =198 kJ.
Rendement : 176 / 198 ~0,89 ( 89 %).


Partie 3 : mod�lisation d’une r�sistance chauffante au laboratoire.
La r�sistance chauffante d’une bouilloire peut �tre assimil�e � un conducteur ohmique.
Au laboratoire, on dispose d’un conducteur ohmique immergeable de r�sistance R que l’on place dans un calorim�tre (r�cipient ferm� et isol� thermiquement ; les �changes d’�nergie thermique avec l‘ext�rieur sont ainsi tr�s faibles).
La r�sistance est en s�rie avec un g�n�rateur de tension, de force �lectromotrice E, ainsi qu’un rh�ostat de r�sistance variable R’ = 33 Ω. Le calorim�tre est rempli d’un volume V d’eau.
Un voltm�tre indique la valeur de la tension aux bornes de la r�sistance immergeable : U = 12,18 V.
L’amp�rem�tre indique que la valeur de l’intensit� dans le circuit est I = 2,26 A.
On mesure �galement la valeur de la temp�rature de l’eau � l’aide d’un thermom�tre �lectronique.
Initialement la temp�rature de l’eau est T1 = 28,1 �C.
On d�clenche le chronom�tre au moment o� allume le g�n�rateur. Les r�sultats sont consign�s dans le tableau ci-dessous.
t(s)
60
120
180
240
300
360
420
480
540
temp�rature T de l'eau (�C)
29,1
29,8
30,5
31,8
32,5
33,4
34,3
35
35,9
T-T1 �C
1
1,7
2,4
3,7
4,4
5,3
6,2
6,9
7,8

3.1. Calculer la valeur de la r�sistance R immergeable.
R = U / I = 12,18 / 2,26 =5,39 ohms.
3.2. Compl�ter le programme �crit en langage Python aux lignes 2, 3 et 4 afin que celui-ci r�alise le trac� de l’�cart de temp�rature T-T1 en fonction du temps exprim� en secondes.

Ligne 2 temps =(60, 120, 180, 240, 300, 360, 420 , 480, 540)
Ligne 3 �cart_T=(1, 1,7, 2,4,3,7, 4,4,  5,3, 6,2,  6,9, 7,8)
Ligne4 plt.plot(temps, ecart_T, 'ro',marker='+')
Le graphe repr�sentant T-T1 en fonction du temps est donn� ci-apr�s.

3.3. On montre que :
(T−T1 )= R. I 2 t / (mc).
avec m la masse d’eau introduite, c la capacit� thermique massique de l’eau. D�terminer la valeur du volume d’eau V introduit dans le calorim�tre � l’aide du graphe. On prendra R = 5,4 Ω.
Le graphe est une droite de coefficient directeur 4,35 / 300 ~0,0145 �C s-1.
T-T1 =0,015 t.
On identifie 0,0145 � RI2 /( mc).
m = RI2 /(0,0145 c) =5,4 x2,262 /(0,0145 x4180)=0,455 kg ( Volume d'eau : 0,455 L).


Allanto�ne.
L’objectif de l’exercice est d’�tudier l’acide glyoxylique et l’ur�e, puis un protocole de synth�se de l’allanto�ne au laboratoire.
1. � propos de l’acide glyoxylique.
L’acide glyoxylique est un solide, tr�s utilis� dans l’industrie.
1.1.Recopier sur la copie la formule semi-d�velopp�e de la mol�cule d’acide glyoxylique et identifier les groupes caract�ristiques qui la composent.
1.2.Repr�senter le sch�ma de Lewis de la mol�cule.
1.3.Donner, en justifiant, la g�om�trie de cette mol�cule autour de l’un ou l’autre des atomes de carbone.

Autour de chaque atome de  carbone il y a trois directions de liaisons ; les carbone ne portent pas de doublets non liants.
La g�om�trie de chaque carbone est triangulaire.

2. A propos de l’ammoniac et ur�e.
L’ur�e est un compos� organique de formule chimique semi-d�velopp�e : H2N – CO – NH2
L’ur�e naturelle fut d�couverte en 1773 par le pharmacien Hilaire Rouelle. Form�e dans le foie, � partir de l’ammoniac, NH3, provenant de la d�gradation d’acides amin�s, l’ur�e naturelle est �limin�e au niveau des reins par l’urine.
En 1828, le chimiste allemand Friedrich W�hler r�ussit � synth�tiser en laboratoire l’ur�e, mol�cule dite � organique � � l’�poque, � partir d’ammoniac. On consid�rait avant cette synth�se que les mol�cules � organiques � ne pouvaient provenir que de constituants ou de
d�riv�s d’organismes vivants habit�s par la � force vitale � (vis vitalis). Cette date, grav�e dans l’histoire, est retenue comme �tant celle fondatrice de la chimie organique. D’apr�s http://www.societechimiquedefrance.fr/uree.html
2.1.Donner la configuration �lectronique de l’azote N et de l’hydrog�ne H. En d�duire la g�om�trie de la mol�cule d’ammoniac.
H : 1 s1 ; N 1s2 2s2 3p3.

2.2. Justifier le caract�re polaire de la mol�cule d’ammoniac.
L'atome d'azote est plus �lectron�gatif que l'atome d'hydrog�ne. Les liaisons N-H sont polaris�es. L'atome d'azote porte un doublet non liant. L'ammoniac est une mol�cule polaire.
2.3.On s’int�resse au spectre Infrarouge de l’ur�e.
2.3.1. Nommer la grandeur qui figure en abscisse du spectre Infrarouge.
Nombre d'onde en cm-1.
2.3.2. Que confirme la bande la plus � gauche du spectre ?
Liaison C-NH2 double forte.
2.3.3. Rep�rer la bande du spectre qui confirme la pr�sence d’une liaison C = O.
Peut-elle �tre attribu�e sans ambigu�t� � la liaison C=O de l’ur�e ? Justifier.

Oui, la bande C=O d'un aldehyde ou d'un acide carboxylique se situe un peu plus haut.

3. Synth�se de l’allanto�ne.
Une voie de synth�se de l’allanto�ne s’effectue � partir d’ur�e et d’acide glyoxylique et peut �tre mod�lis�e par une r�action chimique d’�quation suivante :
2 CH4N2O(s) + C2H2O3(aq) → C4H6 N4O3(s) + 2 H2O(l)
Le protocole exp�rimental d’une synth�se de l’allanto�ne, r�alis�e au laboratoire, est d�crit ci-apr�s.:
a. Placer un barreau aimant� dans un erlenmeyer de 100 mL puis, � l’aide d’un entonnoir � solide, verser 13,6 g d’ur�e et 10,0 mL de solution aqueuse d’acide glyoxylique � 50% en masse. Agiter jusqu’� l’obtention d’une solution limpide. Introduire lentement 1,5 mL d’acide sulfurique concentr�, sous agitation magn�tique. L’acide sulfurique a pour r�le d’acc�l�rer la r�action. Adapter un r�frig�rant ascendant.
b. Placer l’erlenmeyer dans un bain-marie. Maintenir l’agitation, le chauffage et l’�bullition de l’eau du bain-marie pendant 45 minutes. Le milieu r�actionnel se trouble au bout de 15 � 20 minutes avec l’apparition d’un pr�cipit� blanch�tre.
c. Plonger ensuite le b�cher dans de la glace pendant quelques minutes. R�cup�rer le solide � l’aide d’un dispositif de filtration sous vide de type B�chner.
d. Laver avec suffisamment d’eau glac�e. S�cher � l’�tuve le temps n�cessaire. e. Peser le solide obtenu.
3.1.Associer aux diff�rentes �tapes (a, b, c, d, e) mises en oeuve les diff�rentes �tapes d’un protocole de synth�se : transformation ; s�paration, purification, analyse.
b : transformation ;  c : s�paration ; d : purification.
3.2.Pr�ciser Expliquer l’apparition progressive du pr�cipit� blanch�tre.
L'allanto�ne est peu soluble dans l'eau chaude ( 150 g / L dans l'eau bouillante).
3.3.Justifier l’utilisation de la glace dans l’�tape c.
L'allanto�ne est tr�s peu soluble dans l'eau froide ( 5 g / L).
3.4. Justifier l’int�r�t de laver � l’�tape d du protocole, le solide obtenu avec suffisamment d’eau glac�e.
Eliminer le r�actif en exc�s et l'acide sulfurique solubles dans l'eau.
3.5. D�terminer le rendement de la synth�se ainsi effectu�e, sachant que la masse d’allanto�ne s�che obtenue vaut m = 8,60 g.
Quantit� de mati�re d'ur�e : 13,6 / M(ur�e) =13,6 / 60 = 0,227 mol.
Quantit� de mati�re  d'acide glycolique � 50 % en masse  ( r = 1,3 g / mL):
masse :  10,0 x1,3 = 13,0 g ; 13,0 / M(acide glycolique) = 13,0 / 74 = 0,176 mol.
Une mole d'acide glycolique r�agit averc 2 moles d'ur�e.
0,176 mol d'acide glycolique r�agit avec 2 x0,176 = 0,351 mol d'ur�e.
L'ur�e est donc en d�faut.
On peut esp�rer obtenir au mieux 0,227 /2 =0,114 mol d'allanto�ne soit 0,114 x M( allanto�ne) = 0,114 x158,1=17,9 g.
Rendement = masse r�elle / masse th�orique = 8,60 / 17,9 ~0,48  ( 48 %).

 

Le tabagisme passif.
Le tabagisme passif est d�fini comme l'inhalation involontaire de la fum�e de tabac pr�sente dans l'air. Dans cette partie on cherche � d�terminer si une femme enceinte est victime d’un
tabagisme passif.
1. Apr�s avoir recopi� la formule semi-d�velopp�e de chacune des quatre mol�cules repr�sent�es, identifier le groupe caract�ristique pr�sent et l’associer � une
famille de compos�s.

2. Justifier le nom donn� � la propanone.
Trois atomes de carbone, ce qui rappelle la structure du propane.
Un groupe carbonyl sur le carbone central. On remplace le "e" terminal de propane par la terminaison "one".
3. �tablir le sch�ma de Lewis de la mol�cule de cyanure d’hydrog�ne de formule HCN et proposer une g�om�trie pour cette mol�cule.
H : un �lectron de valence, donc une liaison.
C : 4 �lectrons de valence donc 4 liaisons.
N : 5 �lectrons de valence, donc trois liaisons et un doublet non liant.

Carbone central : deux directions de liaisons et aucun doublet non liant, donc structure lin�aire.

Le cyanure d’hydrog�ne est absorb� par le corps, puis en partie d�grad� en ions thiocyanate SCN que l’on retrouve ensuite dans la salive ou dans l’urine. Dans la salive, par exemple, les
concentrations en masse en ions thiocyanate sont en moyenne de 112 mg�L-1 chez les non fumeurs et de 349 mg�L-1 chez les fumeurs. Les ions thiocyanate peuvent donc �tre consid�r�s
comme des marqueurs biologiques du tabagisme car leur concentration renseigne sur l’exposition d’une personne � la fum�e du tabac.
Principe du dosage.
Un �chantillon not� S de 250 μL de salive d’une femme enceinte est pr�lev�. Les ions thiocyanate pr�sents dans l’�chantillon �tant incolores et n’absorbant pas dans le proche
ultraviolet, on les fait r�agir avec une solution d’ions fer III, Fe3+(aq). On obtient 10,0 mL d’une solution S’ dans laquelle s’est form�e l’esp�ce ionique de formule Fe (SCN )2+, soluble dans
l’eau. La transformation chimique est mod�lis�e par la r�action d’�quation suivante :
SCN-(aq) +Fe3+aq --> Fe(SCN)2+aq.

La courbe ci-dessous repr�sente l'absorbance d'une solution aqueuse contenant l’esp�ce ionique Fe (SCN )2+ en fonction de la longueur d'onde.

4. Expliquer pourquoi les ions thiocyanate ne peuvent pas �tre dos�s directement par spectrophotom�trie UV-visible. Indiquer l’int�r�t de les faire r�agir avec les ions Fe3+aq.
 Ils sont incolores et n'absorbent pas dans le proche UV. Par contre
Fe (SCN )2+  pr�sente un maximum d'absorption vers 490 nm (bleu)..

Pr�paration de la gamme de solution �talon et trac� de la droite d’�talonnage
On cherche � doser l’esp�ce chimique Fe (SCN )2+pr�sente dans la solution S’.
� partir d’une solution S0 de concentration C0 = 2,0�10−4 mol.L-1 en ions Fe (SCN )2+, on pr�pare la gamme d’�talonnage compos�e des solutions S0, S1, S2, S3 et S4 dont les concentrations sont
donn�es dans le tableau ci-dessous.
Solution
S0
S1
S2
S3
S4
[ Fe (SCN )2+] mol / L
2,0 10-4
1,6 10-4
1,0 10-4
0,80 10-4
0,40 10-4

5. Indiquer la verrerie n�cessaire pour pr�parer 50,0 mL de solution S2 � partir de la solution S0 en justifiant votre raisonnement.
Facteur de dilution : F = 2.
Fiole jaug�e de 50,0 mL et pipette jaug�e de 50 / 2 = 25,0 mL.
On mesure l’absorbance de chacune des solutions et on trace le graphique ci-dessous donnant l’�volution de l’absorbance en fonction de la concentration en ions Fe(SCN)2+.
6. Apr�s avoir rappel� l’expression de la loi de Beer-Lambert en indiquant les unit�s des grandeurs, d�terminer si les r�sultats exp�rimentaux obtenus sont en accord avec cette loi.

L'absorbance A ( grandeur sans unit�) est proportionnelle � la concentration C ( mol / L).
Le graphe est une droite passant par l'origine, cette loi est donc v�rifi�e.

D�termination de la concentration en ions thiocyanate dans la salive.
Dans la solution S’ tous les ions thiocyanate contenus dans la salive de la femme enceinte ont r�agi avec les ions Fe3+ pr�sents en large exc�s. L'absorbance de la solution S’ a pour valeur
A = 0,65.
7. D�terminer la concentration en quantit� de mati�re des ions Fe (SCN )2+dans la solution S’. En d�duire leur quantit� de mati�re dans la solution de volume V = 10,0 mL.
C = 0,65 / (3,89 103) =1,67 10-4 ~1,7 10-4 mol / L.
Soit 1,7 10-4 x0,010 = 1,7 10-6 mol.
8. Recopier et compl�ter le tableau d’avancement ci-dessous. En d�duire la relation entre la quantit� de mati�re des ions Fe (SCN )2+ � la fin de la transformation et la quantit� de
mati�re en ions SCNinitialement pr�sente dans la solution.

avancement (mol)
SCN-(aq) 
+Fe3+aq --> Fe(SCN)2+aq
initial
x=0
1,7 10-6
exc�s
0
final
xmax =1,7 10-6
0
1,7 10-6

9. D�terminer la valeur de la concentration en masse des ions thiocyanate SCN dans l’�chantillon de salive de la femme enceinte et conclure sur le potentiel tabagisme passif de
cette femme.
1,7 10-6 mol d'ion SCN- dans 250 10-6 L de salive.
Concentration : 1,7 / 250 =6,8 10-3 mol / L.
M(SCN-) = 58,0 g / mol.
Concentration massique : 6,8 10-3 x 58,0 =0,394 g / L = 394 mg / L.
Cette valeur �tant sup�rieure � 349 mg / L, la femme a �t� expos�e au tabagisme.



  

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