La thalassothermie, pompe � chaleur, bac Nlle Cal�donie 2022.

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L’int�r�t de ce proc�d� r�side dans le fait qu’un faible apport d’�nergie �lectrique � l’�nergie thermique capt�e dans la mer, permet d’obtenir une quantit� importante d’�nergie issue de sources d’�nergie renouvelables.
Une pompe � chaleur est un dispositif qui permet de r�cup�rer de l’�nergie d’une source sous forme de transfert de chaleur en investissant un minimum d’�nergie.
� cause de son caract�re corrosif, l’eau de mer ne doit pas �tre en contact direct avec la pompe � chaleur.
Au sein d’une pompe � chaleur, circule un fluide caloporteur. Il constitue le syst�me de l’�tude. Au cours de son mouvement dans la pompe, il passe par diff�rents �tats physiques et diff�rentes temp�ratures :
- dans l'�vaporateur, il y a un transfert d’�nergie thermique Q1 vers le fluide. La temp�rature du fluide augmente. Il devient gazeux ;
- dans le compresseur, il y a un transfert d’�nergie du compresseur vers le fluide sous forme de travail Wel. La pression augmente ce qui a pour cons�quence une �l�vation de la temp�rature du fluide.
1. Quel est le principal mode de transfert thermique entre la pompe � chaleur et le circuit d’eau chaude sanitaire ? Le d�crire de fa�on qualitative.
Transfert par conduction du corps le plus chaud ( le fluide caloporteur) vers le circuit  d'eau chaude sanitaire ( le corps le plus froid ).
2. Repr�senter � l’aide de fl�ches, le sens des transferts d’�nergie entre les diff�rentes parties du diagramme et faire figurer
Q1, Q2 et Wel. Pr�ciser leurs signes.

En 2013, la ville de Cherbourg a install� deux pompes � chaleur � l’eau de mer d’une puissance thermique totale de valeur F= 2,2 MW dans la chaufferie collective d’un quartier qui compte 1 300 logements.
Le coefficient de performance (CoP) de ces pompes � chaleur est d�fini comme le rapport de l’�nergie thermique fournie par un syst�me technique sur l’�nergie �lectrique investie.
Dans les conditions optimales de fonctionnement, il est �gal � 3,4.
On consid�re dans la suite de l’exercice, que :
- toute l’�nergie thermique fournie par les pompes � chaleur est utilis�e pour le r�seau d’eau chaude sanitaire ;
- chaque logement a un ballon d’eau chaude sanitaire de 200 L ;
- le volume d’eau dans les tuyaux est n�gligeable devant le volume d’eau dans les ballons.
Donn�es :
masse volumique de l’eau : r= 1 000 kg�m-3
 capacit� calorifique massique de l’eau : C = 4,18 kJ�kg–1�K–1
 co�t de l’�lectricit� (tarif r�glement�) = 0,159 € par kW∙h
Lors de la mise en route de l’installation, la temp�rature de l’eau dans le r�seau d’eau chaude est de 15,2 �C.
3. Calculer la temp�rature de l’eau, consid�r�e comme un liquide incompressible, apr�s 5 h de fonctionnement des pompes � chaleur.
Energie (J)= Puissance (W) fois dur�e (s) =2,2106 x5 x3600=3,96 1010 J.
Masse d'eau : m =1300 x 200=2,6 105 kg.
Energie re�ue par l'eau : m C (Tfin -Tinitial) =2,6 105 x4180
Tfin -Tinitial) =1,09 109(Tfin -Tinitial)=3,96 1010 J.
Tfin -Tinitial =39,6 / 1,09=36,3.
Tfin = 15,2 +36,3 =51,5 �C.
4. Calculer, en pourcentage, l’�conomie r�alis�e sur une facture �lectrique par rapport � l’utilisation d’un chauffe-eau �lectrique dont le coefficient de performance est �gal � 1. Commenter.
Energie �lectrique d�pens�e dans le cas des pompes � chaleur : 2,2 106 x5 x 3600/ 3,4 =1,16 1010 J
 ou 1,16 1010 / 3600 =3,24 106 Wh ou 3,24 103 kWh.
Energie �lectrique d�pens�e en absence de  pompes � chaleur : 2,2 106 x5 x 3600 =3,96 1010 J.
Soit
3,96 1010  / 3600 =1,1 107 Wh soit 1,1 104 kWh.
Economie :(1,1 -0,324) 104 =
7,76 103 kWh.
7,76 103 /(1,1 104 )~0,71 ( 71 %).
C'est loin d'�tre n�gligeable. L'amortissement des pompes est r�alis� en quelques ann�es.

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Avant la commercialisation d’une pompe � chaleur (PAC), le bureau d’�tude d’une entreprise de chauffage �tudie son fonctionnement et ses performances.
Une PAC est un dispositif technique destin�e � assurer le chauffage d’un habitat � partir d’une source externe (l’air, le sol ou l’eau) dont la temp�rature est inf�rieure � celle du syst�me � chauffer. La PAC assure le transfert thermique d’un milieu froid vers un milieu
chaud, c’est � dire l’inverse du sens naturel.
Pour fonctionner, la pompe � chaleur re�oit de l’�nergie compl�mentaire. Les PAC consomment donc de l’�lectricit� ou du gaz.
La pompe � chaleur �tudi�e ici est constitu�e d'un circuit ferm� et �tanche danslequel circule un fluide caloporteur, � l'�tat liquide ou gazeux selon les organes qu'il traverse.
Le fluide caloporteur est un syst�me physique qui pr�l�ve depuis l’air ext�rieur par transfert thermique, de � l'�nergie a�rothermique � et qui c�de une quantit� d’�nergie, encore par transfert thermique au logement � chauffer.
Pour fonctionner, une PAC absorbe de l'�nergie en recevant un travail �lectrique, n�cessaire aux fonctionnements du compresseur, du d�tendeur et � la circulation du fluide caloporteur d�crivant une boucle ferm�e appel�e cycle.
Le coefficient de performance, ou CoP, d’une PAC est d�fini comme le quotient entre la valeur absolue de l'�nergie utile, c’est-�-dire la valeur du transfert thermique c�d� � la source � chauffer, et l'�nergie �lectrique consomm�e n�cessaire � son fonctionnement.
Le CoP d’une PAC d�pend de la technologie employ�e.
Le syst�me d’�tude choisi ici est le fluide caloporteur. Il subit des cycles de transformations au cours desquels il passe successivement de l’�tat liquide � l’�tat gazeux, et inversement.
� la fin de chaque cycle parcouru, le fluide caloporteur de la PAC se retrouve dans le m�me �tat physique qu'au d�but du cycle, les temp�ratures et pressions sont donc les m�mes.
1. Q1, Q2 et W�l sont les deux transferts thermiques et le travail alg�briquement re�u par le fluide caloporteur, respectivement de l’air ext�rieur, du logement � chauffer et du r�seau �lectrique. Recopier le sch�ma de la cha�ne �nerg�tique d’une pompe � chaleur et le compl�ter avec les termes suivants : source froide, source chaude, r�seau �lectrique,
Q1, Q2 et W�l.

2. Indiquer, en expliquant, la valeur de la variation d'�nergie interne DU du syst�me {fluide caloporteur} au cours d'un nombre entier de cycles thermiques.
Sur un cycle l'�tat initial et final sont identiques, donc DU =0.
3. � partir du premier principe de la thermodynamique appliqu� au syst�me {fluide caloporteur}, �tablir la relation entre Q1, Q2 et W�l .
DU = Q1+ Q2 + W�l = 0 sur le cycle.
La pompe � chaleur �tudi�e est telle que les transferts d’�nergie mis en jeu au cours d’un cycle de transformations, sous forme thermique, v�rifient la relation : Q1 = −2 / 3� Q2.
4. � partir de cette derni�re relation, v�rifier que la valeur du CoP dans le cas �tudi� est �gale � 3.
Energie utile : | Q2|
Travail mis en jeur ( d�pense) : W�l = - (Q1+ Q2).
CoP =
| Q2| / |Q1+ Q2| = | Q2| / |-2 /3Q2+ Q2| = | Q2| / |Q2/3| =3.
Le transfert thermique c�d� par un radiateur �lectrique est consid�r� comme �gal au travail �lectrique fourni.
5. En d�duire l’int�r�t d’une pompe � chaleur en comparant la consommation �lectrique d’une PAC � celle d’un radiateur �lectrique pour un m�me chauffage du logement.
Energie �lectrique mise en jeu par un radiateur �lectrique : W�l.
Energie �lectrique mise en jeu par la PAC : 1 / 3
W�l.
Economie d'�nergie r�alis�e avec la PAC : ~ 66 %.
C'est loin d'�tre n�gligeable. L'amortissement des pompes est r�alis� en quelques ann�es.



  
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