Mesure de la taille des mailles d'un masque respiratoire, qualit� d'�coute d'une enceinte bluetooth, interf�rences, Bac SI 09 / 2022.

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Mesure de la taille des mailles d’un masque respiratoire (10 points)
La conception des masques respiratoires d�pend de leur finalit�, m�dicale, industrielle ou autre. Une des caract�ristiques importantes est la dimension des particules qu’ils peuvent filtrer. Les virus peuvent �tre transport�s par les microgoutellettes expuls�es lors de la respiration ou de l’�ternuement. Une toux g�n�re des microgouttelettes de diam�tre de
plusieurs dizaines de microm�tres � une centaine de microm�tres.
D’apr�s https://www.esanum.fr
La filtration obtenue gr�ce aux masques repose-t-elle uniquement sur un effet de � passoire � ?
Donn�e :
− expression de l’interfrange i d’une figure d’interf�rences pour une lumi�re monochromatique de longueur d’onde l traversant un syst�me de fils parall�les s�par�s d’une distance b , l’�cran �tant �loign� d’une distance D du syst�me de fils :
i =l � D / b.
Lors de l’exp�rience n�1, une fente de largeur a = 0,15 mm est �clair�e par un rayonnement issu d’un laser. L’exp�rimentateur mesure la longueur L de part et d’autre de la t�che centrale obtenue sur un �cran pour une distance fente-�cran, not�e D, variable. Il d�duit de ces mesures la valeur de la longueur d’onde l de la lumi�re �mise par le laser.

D(m)
1,000
1,500
1,800
2,300
2,800
L(cm)
0,82
1,37
1,49
2,09
2,48
l(nm)
615
685
621
682
664
Q1. Nommer le ph�nom�ne ondulatoire exploit� par cette exp�rience.
Diffraction par une fente.
Q2. D�terminer la valeur de la moyenne de la longueur d’onde l.
(615 +685 +621 +682 +664) / 5 ~653 nm.
. On admet que l’incertitude-type, u(l), associ�e � la d�termination de la longueur d’onde par cette
exp�rience vaut 13 nm.
Q3. Comparer le r�sultat obtenu avec la valeur de r�f�rence donn�e par le fabricant du laser qui indique une longueur d’onde de valeur λ = 650 nm.
La longueur d'onde appartient � l'intervalle [640 ; 666 nm]. La valeur de r�f�rence appartient � cet intervalle.
Une nouvelle exp�rience est r�alis�e � partir de la premi�re exp�rience : la fente simple est remplac�e par une double fente ; le reste du dispositif �tant inchang�, et l’�cran est plac� �la distance D = 2,23 m. C’est l’exp�rience n�2.
Un logiciel de traitement d’image permet d’obtenir la distribution de l’intensit� lumineuse le long de la t�che obtenue sur l’�cran. Les r�sultats obtenus pour les deux exp�riences sont pr�sent�s ci-apr�s.


Q4. Nommer les ph�nom�nes physiques sous-jacents � l’exp�rience n�2.
Chaque fente provoque un ph�nom�ne de diffraction.
La fente double conduit � un ph�nom�ne d'interf�rences.
Un masque respiratoire en tissu est r�alis� en superposant deux couches de tissu. Chaque couche de tissu est constitu�e d’une trame de fils horizontaux et de fils verticaux. La double fente de l’exp�rience n�2 est remplac�e par une couche de tissu mod�r�ment tendu, les autres conditions de l’exp�rience (nature du laser, distance fente-�cran D = 2,23 m) restant
inchang�es.

Q5. En utilisant les donn�es, estimer la valeur de la distance s�parant deux fils horizontaux.
2,1 cm ~ 4 interfranges ; i = 2,1 / 4 =0,525 cm = 5,25 10-3 m.
i =l � D / b.
b =
l � D / i =650 10-9 x2,23 /(5,25 10-3) ~2,76 10-4 m=276 �m.
Q6. Comparer la taille d’une maille (maille = trou) d’un masque, avec les dimensions des microgouttelettes expuls�es lors de la respiration ou de l’�ternuement. On n�glige ici l’�paisseur des fils.
Une toux g�n�re des microgouttelettes de diam�tre de plusieurs dizaines de microm�tres � une centaine de microm�tres.
La taille d’une maille (maille = trou) d’un masque est bien sup�rieure � celle des microgoutellettes.

Les masques homologu�s ont une efficacit� de filtration des microgouttelettes tr�s proche de 100 %.
Q7. Commenter ce r�sultat au regard de votre r�ponse � la question pr�c�dente.
La filtration obtenue gr�ce aux masques ne repose pas uniquement sur un effet de � passoire �.
Les particules se collent durablement aux fils gr�ce � des interactions �lectriques de faible intensit� ( force de Van der Waals).

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Qualit� d'�coute d'une enceinte bluetooth.
Les enceintes connect�es permettent d’�couter de la musique plus facilement qu’auparavant. En effet, elles sont d�pla�ables � l’envie car elles ne n�cessitent pas d’alimentation �lectrique externe ou de connecteur filaire pour recevoir le signal num�rique du son � �mettre.
Malgr� cet avantage, certaines difficult�s d�j� pr�sentes avec les syst�mes classiques persistent, et en particulier, la r�flexion des ondes sonores sur les murs a pour cons�quence l’existence d’un ph�nom�ne d’interf�rences entre l’onde incidente et l’onde r�fl�chie.
L’objet de cet exercice est d’�tudier les conditions de ces interf�rences.

Sch�ma de principe de la situation. La fl�che noire en trait plein repr�sente la trajectoire de l’onde sonore incidente issue d’une enceinte. La fl�che gris�e repr�sente la trajectoire de l’onde sonore r�fl�chie sur le mur. La fl�che en pointill�s correspond � l’axe Ox. Une distance D s�pare l’auditeur et le mur.
Donn�e :
− c�l�rit� du son dans l’air : c = 340 m⋅s-1.
Q1. Rappeler les conditions d’observation d’interf�rences entre deux ondes.
Les deux ondes doivent �tre coh�rentes et synchrones.
Q2. On d�finit d, la diff�rence de marche entre l’onde directement re�ue par l’auditeur et celle re�ue apr�s r�flexion sur le mur. Exprimer d en fonction de D.
d = 2D.
Le ph�nom�ne d’interf�rences est d’autant plus important que les deux ondes qui interf�rent entre elles ont des amplitudes similaires.
Q3. Certaines enceintes bluetooth sont transportables � la main. Expliquer pourquoi les perturbations dues au ph�nom�ne d’interf�rences sont plus importantes lorsque l’auditeur est situ� � proximit� du mur.
Plus on s'�loigne du mur, plus l'�nergie transport�e par l'onde r�fl�chie diminue.
Q4. Identifier parmi les deux repr�sentations de superpositions d’ondes pr�sent�es en figure 2, celle correspondant � une situation d’interf�rences destructives. Justifier.

Situaction B : la superposition des ondes en opposition de phase conduit � des interf�rences destructives.
Q5. Rappeler la relation liant d et l, la longueur d’onde de l’onde acoustique consid�r�e, dans le cas d’interf�rences destructives ; on introduira k, un nombre entier positif.
d = (2k+1) l /2.
On d�finit Dk, la distance entre le mur et une position correspondant � une situation d’interf�rences destructives le long de l’axe Ox. En d�duire l’expression reliant la distance Dk et la longueur d’onde l.
Q6. Montrer que la distance
Dk peut �tre exprim�e sous la forme :
Dk = c (k+0,5) / (2f)
avec f la fr�quence de l’onde �mise, et k un nombre entier positif.
2Dk= (2k+1) l /2 = (k+0,5) l =(k+0,5) c / f.
Dk = c (k+0,5) / (2f)
Le piccolo est un des instruments de musique capable de produire les sons les plus aigus, comme le Si6 de fr�quence fa = 3 951 Hz. La contrebasse produit quant � elle des sons tr�s graves, comme le La0 de fr�quence fb = 55 Hz.
Q7. On d�finit da (respectivement db) la distance entre deux points cons�cutifs le long de l’axe Ox o� ont lieu des interf�rences destructives pour la fr�quence fa (respectivement fb).
D�terminer les valeurs de da et db, ainsi que D0 pour les deux fr�quences. Commenter au regard de l’impact du ph�nom�ne d’interf�rences sur la qualit� sonore.
Da = c (k+0,5) / (2fa)= 340(k+0,5) / 7902=0,043(k +0,5).
k=0  : Da = 0,0215 ; k=1 ;
Da = 0,0645 ; da = 0,0645 -0,0215 =0,043 m.
Db = c (k+0,5) / (2fb)= 340(k+0,5) / 110=3,09(k +0,5).
k=0  : Da = 1,54 ; k=1 ;
Da = 4,645 ; da = 4,545 -1,54 =3,09 m.
Pour les aigus, la qualit� sonore est moindre.
Q8. L’ajout d’un rideau en tissu sur le mur am�liore la qualit� sonore. Proposer une interpr�tation � ce ph�nom�ne.
Les ondes sont en grande partie absorb�es par le tissu et la r�flexion est tr�s faible.



  
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