Autour de
l'astate, alpha-immunoth�rapie, concours agr�gation
interne
2022.
En
poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation
de Cookies vous proposant des publicit�s adapt�es � vos centres
d’int�r�ts.
.
. |
.
.
|
|
.
.
|
..
..
......
...
|
L’isotope
211 de l’astate est un �metteur alpha. Dans le cadre de recherches
visant � l’utiliser en radiopharmacie, des �tudes ont �t� men�es pour
conna�tre ses propri�t�s chimiques et ainsi mieux comprendre le moyen
de le lier � des mol�cules vectrices.
Ce probl�me aborde l’�tablissement d’une partie du diagramme
potentiel-pH de l’astate ainsi que l’�tude de certaines des esp�ces
chimiques qui y sont pr�sentes.
L’astate : un �l�ment
radioactif
L’astate, �l�ment identifi� en 1940, est l’un des plus rares �l�ments
naturels sur Terre. On estime � moins de 30 g la quantit� totale
d'astate naturel dans la cro�te terrestre. L’isotope le plus
int�ressant pour son utilisation en radio-th�rapie est l’isotope 211At.
Production d’astate 211.
L’astate 211 est fabriqu� dans un cyclotron par irradiation d’une cible
en bismuth 209 � l’aide d’un faisceau de particules alpha d’�nergie
�gale � 28 MeV.
Q1. Apr�s avoir
d�fini l’isotopie, donner la composition d’un atome de l’isotope 211 de
l’astate.
Deux isotopes ne diff�rent que par leur nombre de neutrons. Ils ont le
m�me num�ro atomique Z.
21185At : 85 protons, 85 �lectrons et
211-85 =126 neutrons.
Q2. Donner la
composition d’une particule alpha. Proposer une �quation traduisant la
formation de l’astate 211. Commenter.
42He particule alpha.
209 83Bi + 42He
--> 21185At
+2 10n.
La formation de l'astate 211 s'accompagene de la lib�ration de 2
neutrons.
D�sint�gration d’astate 211.
La d�sint�gration de l’astate 211 se fait selon deux voies diff�rentes.
Chacune d’elles comporte une �tape d’�mission alpha et de capture
�lectronique. Cette derni�re consiste en la transformation d’un proton
en un neutron par capture d’un �lectron du cort�ge �lectronique. Ce
type de r�arrangement conduit � l’�mission de rayons X.
Le sch�ma de la d�sint�gration de l’astate 211 est donn�.

Q3. D�terminer les
atomes 1 � 3.
Atome 1 : 21185At-->
207 83Bi
+ 42He.
Suivie de : 207 83Bi
-->207 82Pb
( atome 3).
Atome 2 : 21185At-->21184Po
Suivie de : 21184Po--> 42He + 20782Pb.
Q4. Les d�sint�grations radioactives
suivent des cin�tiques d’ordre 1 : �tablir la relation entre la
constante radioactive not�e l et
le temps de demi-vie T. Le temps de demi-vie global de 211At
vaut 7,21 h. En d�duire le temps de demi-vie manquant dans la figure.
L'activit� s'�crit : A = -dN / dt = - l N.
N = N0 exp (-l
t).
N0 / 2 = N0
exp (-l T) ; � = exp (-l T) ; l T = ln 2.
Addition des activit�s : A(At) = 0,418 A(At) voie 1 +0,582 A(At) voie
3 .
lNAt=0,418
l1NAt
+ 0,582 l3NAt.
ln(2) / T=0,418 ln(2) / T1 +0,582 ln(2) / T3.
1 / 7,21 =0,418 / 17,2 +0,582 / T3 ; 0,582
/ T3 = 0,1387 -0,0243=0,1144.
T3 =0,582 / 0,1144 ~5,1 h.
L’astate : un �l�ment chimique.
La configuration �lectronique de l’atome d’astate dans l’�tat
fondamental est :
1s22s22p63s23p64s23d104p65s24d105p66s24f145d106p5.
Q5. Donner le nom
des r�gles et principes qui ont permis d’�tablir la configuration
�lectronique fournie.
Pr�ciser la colonne de la classification p�riodique dans laquelle se
situe l’astate et le nom de l’�l�ment situ� juste au-dessus.
R�gle de Klechkowski et principe d'exclusion de Pauli.
La configurtion �lectronique se termine en 6p5 : l'astate
appartient � l'avant derni�re colonne ( 17 eme), celle des
halg�nes.
L'iode le pr�c�de dans cette colonne.
Q6. Un atome
d’astate est-il diamagn�tique ou paramagn�tique dans son �tat
fondamental ? Existe-t-il un �tat excit� de l’astate dont la nature
magn�tique est diff�rente de celle de l’�tat fondamental ?
R�partition des �lectrons dans l'�tat fondamental :

L'astate poss�dant un �lectron c�libataire, son spin total n'est pas
nul : l'astate est paramagn�tique.
L'astate poss�dant un nombre impair d'�lectrons, il n'existe pas d'�tat
excit� de spin total nul : donc pas d'�tat excit� diamagn�tique.
Afin d’�tudier les esp�ces de l’astate en solution aqueuse et de
simuler les effets dus � la solvatation, un calcul th�orique du rayon
atomique de l’astate en solution est n�cessaire. Le mod�le th�orique
utilis� est appel� UAHF (united atom Hartree-Fock). Pour les atomes
d’halog�ne, il existe une corr�lation affine entre les rayons calcul�s
par le mod�le UAHF et le rayon de Van der Waals. Ces valeurs sont
regroup�es dans le tableau suivant, auxquelles ont �t� ajout�s les
rayons atomiques mesur�s.
esp�ce
|
F
|
Cl
|
Br
|
I
|
At
|
rayon
UAHF ( pm)
|
150
|
198
|
208
|
235
|
|
rayon
de Van der Waals (pm)
|
146
|
182
|
185
|
204
|
209
|
rayon
atomique mesur� (pm)
|
50
|
100
|
115
|
140
|
|
Q7. Expliquer l’�volution du rayon
atomique mesur� du fluor � l'iode. Proposer une explication au fait que
pour chaque atome, le rayon de Van der Waals soit sup�rieur au rayon
atomique mesur�.
A chaque nouvelle p�riode, les �lectrons occupant une couche
suppl�mentaire, ils prennent plus de place : le rayon atomique augmente.
Le rayon de Van der Waals ou rayon minimum d'approche de deux
atomes est tr�s sup�rieur au rayon atomique du fait de la
r�pulsion des nuages �lectroniques des deux atomes.
Q8. En d�taillant
votre d�marche, proposer une valeur pour le rayon atomique de l’astate
qui s’accorderait avec le mod�le UAHF.
Dans ce mod�le UAHF, on cherche l'expression affine :

rUAHF=1,45 x209 -64,1 ~239
pm.
�tablissement du diagramme
potentiel-pH de l’astate.
En milieu acide inorganique et dans la gamme de potentiels de stabilit�
de l’eau, trois degr�s d’oxydation de l’astate sont propos�s selon le
potentiel de la solution. Nous les appelons par ordre croissant de
degr� d’oxydation a,
� et g. Pour
chacun de ces trois degr�s d’oxydation, on recherche les diff�rentes
esp�ces chimiques correspondantes. Dans ce but, des �tudes pr�cises ont
�t� r�alis�es.
Il n’existe qu’une seule esp�ce chimique de degr� d’oxydation a correspondant � l'ion At-.
D�termination de la formule de l’esp�ce chimique de degr� d’oxydation � en milieu acide.
On note Ox la formule de l’esp�ce chimique de degr� d’oxydation � en milieu acide.
L’�tude du couple oxydo-r�ducteur Ox / At– en milieu acide se fait � partir de l’�tude des coefficients de partage entre l’eau et le tolu�ne, d�finis par PA =[At- ]tol / [At- ]aq pour l’esp�ce At– et POx =[Ox ]tol / [Ox ]aq pour l’esp�ce Ox. On peut d�finir alors le coefficient de partage global de l’astate : P =([At- ]tol +[Ox ]tol) / ( [At- ]aq + [Ox ]aq ).
Cette grandeur est d�termin�e exp�rimentalement gr�ce � la radioactivit� de l’astate. La figure 3 en
regroupe les valeurs trouv�es.
Q13. � partir de la demi-�quation �lectronique simplifi�e At– = Ox + n e–, montrer que l’expression de P peut se mettre sous la forme : P =(PA + POxeu) / (1+eu) avec u = nF / (RT) (E-E�), o� E� est le potentiel standard du couple r�dox Ox/At– en solution aqueuse.
Relation de Nernst : E = E� + RT / (nF) ln ([Ox]aq / [At- ]aq) soit [Ox]aq = [At- ]aq eu.
P =( PA [At- ]aq +POx [Ox ]aq ) / ([At- ]aq +[Ox ]aq ) =( PA [At- ]aq +POx [At- ]aq eu) / ([At- ]aq + [At- ]aq eu ) = (PA + POxeu) / (1+eu).
Q14. D�terminer l’expression de P en fonction de PA et POx pour E = E�. Montrer que la d�riv�e de P par rapport � E pour la valeur E = E� s’�crit :
dP / dE = nF / (4RT) (POx-PA).
u = 0 ; eu = 1 ; PE=E�=�(PA+POx).
dP / dE = dP / du x du / dE.
u = nF / (RT) (E-E�) donc du / dE = nF / (RT).
P =(PA + POxeu) / (1+eu) donc dP / du = [ POxeu (1+eu) -(PA + POxeu)eu] / (1+eu)2=(POxeu -PAeu) / (1+eu)2.
Enfin pour E = E� : dP / du = 0,25 (POx-PA).
Conclusion ; dP / dE = nF / (4RT) (POx-PA).
Q15. D�terminer graphiquement les valeurs num�riques de PA et POx
et les rep�rer sur une reproduction sch�matique de la courbe de la
figure 3. En d�duire la valeur num�rique du potentiel standard E� du
couple Ox/At–.
Q16. Montrer que le
nombre d’�lectrons �chang�s n vaut 2 en faisant appara�tre sur le
sch�ma pr�c�demment construit les �l�ments pertinents du raisonnement.
dP / dE = 140 V-1 pour E�.
dP / dE = nF / (4RT) (POx-PA) = n x 96500 x (8,5-0,2) / (4 x8,31 x298) ~80,9 n.
n = 150 / 80,9 =1,85 ~2.
Les r�sultats des calculs th�oriques issus de mod�les plus ou moins
�labor�s ainsi que des mesures exp�rimentales sont regroup�s dans le
tableau suivant :
|
Potentiel standard (V)
|
Couple
|
Calcul
|
Exp�rience
|
Cl2 aq / Cl-
|
1,47
|
1,396
|
Br2 aq / Br- |
1,16
|
1,087
|
I2 aq / I- |
0,72
|
0,621
|
At2 aq / At- |
de 0,15 � 0,26
|
0,35
|
Q17.
Expliquer clairement, pourquoi les auteurs des recherches ont conclu
que la formule de l’esp�ce chimique de degr� d’oxydation β en milieu
acide �tait At+.
Pour Cl, Br et I, les potentiels exp�rimentaux sont inf�rieurs � ceux calcul�s. Cela est faux pour l'astate.
L'esp�ce chimique de degr� d'oxydation � en milieu acide est donc At+et non At2.
Q18. Proposer une manipulation simple qui permettrait de confirmer le choix entre At2 et At+. Soumettre l'esp�ce � un champ �lectrique :
Sans d�placement observ�, elle ne porte pas de charge.
D�placement observ�, elle porte une charge �lectrique dont le signe est donn� par le sens du d�placement.
|
...
|
....
|
D�termination de la formule de l’esp�ce chimique de degr� d’oxydation g en milieu acide.
L’�tude du potentiel du couple g/At+
a �t� r�alis�e de la m�me mani�re que pr�c�demment, � l’aide de
constantes de partage sur une r�sine (�quilibre solide/liquide au lieu
de liquide/liquide). Inconnue, la formule de l’esp�ce chimique de degr�
d’oxydation 𝛾 est en premier lieu nomm�e AtOpr-2p o� � r – 2p � repr�sente la charge de l’esp�ce.
Comme pour l’�tude pr�c�dente, les variations de la constante de
partage permettent de d�terminer le nombre d’�lectrons �chang�s ainsi
que le potentiel du couple lorsque les concentrations en chacune des
esp�ces sont �gales.
L’�tude, r�alis�e � diff�rents pH compris entre 0,0 et 2,0 a permis de
montrer que le nombre d’�lectrons �chang�s valait encore 2. La courbe
des potentiels obtenus est donn�e.

Q19. Expliquer comment les auteurs de l’�tude ont pu attribuer la formule AtO+ � l’esp�ce chimique de degr� d’oxydation g en milieu acide.
AtOpr-2p + 2 p H+ + 2e- = At+ + pH2O.
Formule de Nernst : E = E� +0,03 log ([AtOpr-2p][H+]2p / [At+])
E = E� -0,03 p pH +0,03 log ([AtOpr-2p] / [At+]).
Pour ([AtOpr-2p] = [At+], E = E� -0,03 p pH=0,74 -0,06 pH d'apr�s le graphe.
Par suite p = 1 et AtOr-2 + 2 H+ + 2e- = At+ + H2O.
Conservation de la charge : r-2 = 1 soit r = 3.
AtO+ + 2 p H+ + 2e- = At+ + H2O.
Propri�t�s acido-basiques des esp�ces chimiques de degr� d’oxydation g.
La d�termination des formules des esp�ces chimiques de degr� d’oxydation g en milieux neutre et basique a �t� r�alis�e de la m�me mani�re qu’en milieu acide. Les esp�ces [AtO(OH)] et [AtO(OH)2]– ont �t� mises en �vidence.
Q21 On consid�re les esp�ces [AtO(OH)] et [AtO(OH)2]–.
En utilisant la th�orie de la VSEPR, proposer une repr�sentation
spatiale autour de l’atome d’astate pour chacune de ces deux esp�ces.

Q22. Des calculs
th�oriques permettent de pr�dire l’angle O-At-O dans l’esp�ce [AtO(OH)]
: ils donnent 99,6�. Commenter cette valeur au regard de celle de
l’angle H-O-H (104,5�) dans la mol�cule d’eau.
La mol�cule d'eau est aussi du type AX2E2 ;
l'atome d'oxyg�ne est plus petit et plus �lectron�gatif que l'atome At.
Les doblets de liaisons sont plus localis�s sur l'atome central et la
r�pulsion entre ces paires liantes sera plus grande.
Afin de comprendre la capacit� de l’esp�ce AtO+ � r�agir avec l’ion HO–
ainsi que la g�om�trie de l’esp�ce [AtO(OH)] form�e, on cherche �
d�terminer les orbitales mol�culaires en interaction. Ne disposant pas
d’informations sur le diagramme d’orbitales mol�culaires de AtO+, celui de ClO+ est pris comme mod�le.
Q23. � partir du diagramme qualitatif d’orbitales mol�culaires de ClO+ fourni, d�terminer la configuration �lectronique de ClO+ et rep�rer ses orbitales frontali�res (OF). Indiquer la signification des * dans les noms des orbitales concern�es.
L'�nergie
de l'orbitale 2 s de l'oxyg�ne ( -33,9 eV) diff�re beaucoup des autres
orbitales ( -17,2 et -13,6 eV). Sa participation sera donc �cart�e.
Les orbitales 1s et 2pz ont la m�me sym�trie de r�volution : elles permettent de former 2 orbitales mol�culaires ( une liante et une antiliante)
Les orbitales 2px et 2py ne peuvent pas inter�agir.

L'ast�risque * signifie que l'orbitale est antiliante.
Q24. Etablir un diagramme qualitatif d’orbitales mol�culaires de HO–. D�terminer la configuration �lectronique de HO–, et rep�rer les OF.

Nombre d'�lectrons pour HO- : 1 �lectron p�ur H, 6 �lectrons pour O et un �lectron pour la charge : total 8.
Configuration �lectronique pour HO- : ns2 s2ny2nx2.
Q25. Positionner qualitativement les OF des deux fragments AtO+ et HO–.
En d�duire les interactions � consid�rer lors de la formation de
l’esp�ce [AtO(OH)]. Montrer pourquoi l’approche selon un angle O-At-O
de 99,6� est bien favoris�e par rapport � 180� ou 90�.

Acidit� de l’esp�ce chimique AtO+.
On �tudie les propri�t�s acido-basiques de l’esp�ce chimique AtO+ dont les valeurs des pKa sont donn�es ( pKa1 = 2 ; pKa2 = 7,2). .
Compte-tenu des particularit�s de l’astate, les concentrations des
solutions �tudi�es sont extr�mement faibles. Comprises entre 10–15 et 10–11 mol.L–1, ce ne sont pas des concentrations habituelles pour des calculs en chimie des solutions.
Q26. En supposant que l’on dispose d’une solution aqueuse d’AtO+ de concentration c = 1,0.10–3 mol.L–1, d�terminer le coefficient de dissociation de AtO+.
R�action entre l'acide le plus fort AtO+ et la base la plus forte H2O.
|
AtO+ |
+2H2O |
=AtO(OH)
|
+H3O+
|
initial
|
C
|
solvant
|
0
|
0
|
�quilibre
|
C-x�q
|
x�q |
x�q |
Ka= x�q2 / (C-x�q) = 10-2.
x�q2 +10-2 x�q -10-5 =0.
Discriminant D =10-4+4 10-5 =1,4 10-4 ; solution positive : x�q =� (-10-2+1,2 10-2) ~9,16 10-4 soit pH~3,0.
Coefficient de dissociation de AtO+ : x�q / C =9,16 10-4 / 10-3 = 0,916 (91,6 %).
L'acide AtO+ est tr�s dissoci�.
Q27.
Expliquer comment �volue le coefficient de dissociation d’une esp�ce
acide avec la dilution. Nommer la loi correspondante. Sans calcul,
�valuer alors le coefficient de dissociation pour une concentration c’
de l’ordre de 10–11 mol.L–1.
Loi de dilution d'Ostwald : par dilution, l'�quilibre est d�plac� vers la droite. Le coefficient de dissociation sera de 100 %.
Q28. Sans calcul mais en justifiant, �valuer la valeur du pH d’une solution aqueuse de AtO+ � la concentration c’.
Il faut tenir compte de l'autoprotolyse de l'eau qui apporte des ions H3O+. Celle-ci apporte majoritairement des ions H3O+. Donc le pH sera voisin de 7.
Q29. Commenter les stabilit�s de ces esp�ces en solution aqueuse.

Toutes les esp�ces poss�dent un domaine commun avec l'eau, elles sont donc toutes stables dans l'eau.
Q30. On consid�re une �lectrode de platine trempant dans une solution d’ions At+
� un pH = 1, soumise � un potentiel initial �gal � 0,5 V. Une base est
ajout�e � la solution. Sur une repr�sentation approximative � main
lev�e du diagramme, faire appara�tre le point repr�sentatif du syst�me
au
d�but puis son �volution jusqu’� un pH aux environs de 10. Expliquer cette �volution.
Le point (pH=1 ; E = 0,5 V) se situe dans le domaine o� At+ pr�domine. En absence d'ajout d'oxydant, At+ n'est pas oxyd�.
Le pH cro�t, ce point se d�place vers la droite et atteint la fronti�re At- / AtO(OH) puis la fronti�re At- / AtO(OH)2-.
On passe de At- au m�lange At- ; AtO(OH), puis au m�lange At- ; AtO(OH)2-.
Q31. �crire l’�quation de la r�action se produisant dans l’eau � partir de At+ comme seul r�actif et pour un pH compris entre 5 et 7. Nommer ce type de r�action.
Entre pH=5 et pH = 7, At+ est � la fois oxyd� en AtO(OH) et r�duit en At- : r�action de dismutation.
At+ +2e- = At-.
At+ +2H2O = AtO(OH) + 3H+ +2e-.
2At+ +2H2O = AtO(OH) + 3H+ +At+.
|
|