Une paire de jumelles, concours ing�nieur travaux publics ITPE 2022.

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D�mont�e, la paire de jumelles se trouve �tre constitu�e d'�l�ments optiques assez simples : des lentilles convergentes et divergentes ainsi que des prismes.
On ne s'int�resse pas aux r�les du prisme et on mod�lise chacun des deux groupes de lentilles par une lentille mince convergente. On note f ′ 1 et O1 (respectivement f ′ 2 et O2) la distance focale image et le centre de l'objectif (respectivement de l'oculaire).

 III.1 Les �l�ments du mod�le
Q.25
Qu'est-ce qu'une lentille mince ? Parmi les 3 lentilles du groupe 1, lesquelles sont convergentes ? On reproduira les lentilles sur la copie.
Lentille : ensemble homog�ne transparent, souvent r�alis� en verre, dont au moins l'une des faces n'est pas plane ; une lentille fait converger ou diverger la lumi�re.
Mince : l'�paisseur au centre est faible devant le rayon de courbure de ses faces ( dioptres).
Lentilles divergentes : 2, 3 et 7 ( plus �paisse sur les bords qu'au centre).

L'objectif ( la lumi�re entre par l'objectif , premier �l�ment d'optique de l'instrument ) re�oit les rayons lumineux issus de l'objet ; l'objectif donne de l'objet une image interm�diaire r�elle.
L'oculaire ( syst�me optique de sortie de l'instrument ) est situ� du c�t� de l'oeil de l'observateur.


Q.26 Pour une lentille mince convergente et divergente, tracer l'image d'un objet r�el AB o� A est situ� sur l'axe optique et tel que |OA| < |f ′ |. En d�duire une m�thode de d�termination rapide du caract�re convergent ou divergent d'une lentille ne portant aucune indication.
- Au toucher, une lentille convergente est plus �paisse au centre que sur les bords ; une lentille divergente est plus �paisse sur les bords qu'au centre.
- Rechercher l'image d'un objet �loign� sur un �cran : pour une lentille convergente, on observe une image dans le plan focal image ; pour une lentille divergente, il n'y a pas d'image.

convergente

divergente

Q.27 Ces lentilles sont utilis�es dans les conditions de l'approximation de Gauss. Quelles sont ces conditions ? Quelles cons�quences en d�coulent si elles sont respect�es ?
L'objet est de petites dimensions et plac� au voisinage de l'axe optique principal.
On �limine (utiliser un diaphragme) les rayons lumineux trop inclin�s sur l'axe optique principal.
Les lentilles, qui fonctionnent dans ces conditions, sont stigmatiques : tout faisceau issu d'un point lumineux donne � la sortie du syst�me optique, un faisceau convergent en un point, ou semblant provenir d'un point.

III.2 Encombrement de la lunette �quivalente
Q.28
La lunette �quivalente est r�gl�e de mani�re � constituer un syst�me afocal. Pr�ciser ce que cela signie. Quel avantage pr�sente ce r�glage pour un �tre humain ?
L'objectif de cette lunette, donne d'un objet AB tr�s �loign� (consid�r� � l'infini), une image interm�diaire A1B1 situ�e entre l'objectif et l'oculaire. L'oculaire qui sert � examiner cette image interm�diaire, en donne une image d�finitive A'B'. Lorsque cette image d�finitive est � l'infini, la lunette est dite afocale.


Dans ces conditions l'oeil observe sans accommoder, sans fatigue.
Q.29 On appelle longueur ou encombrement de la lunette �quivalente la grandeur L1 = O1O2 entre les centres optiques des deux lentilles. En d�duire L1 en fonction de f ′ 1 et f ′ 2.
L'image interm�diaire, donn�e de l'objet par L1, doit se trouver au foyer image de l'objecif.
L'image d�finitive �tant � l'infini, l'image interm�diaire, objet pour l'oculaire, doit se trouver dans le plan focal objet de l'oculaire.

L1 = f '1 + f '2 .
Q.30 Repr�senter sur votre copie, la lunette �quivalente afocale en pla�ant l'objectif � gauche de l'oculaire. On prendra pour cette question f ′ 1 = 6 cm et f ′ 2 = 3 cm. Tous les foyers doivent �tre positionn�s et visibles, les orientations pr�cis�es. Dessiner la marche d'un faisceau lumineux parall�le arrivant sur l'objectif et inclin� d'un angle orient� α par rapport � l'axe optique. On notera α ′ l'angle orient�, par rapport � l'axe optique, du rayon correspondant �mergeant de l'oculaire.
Q.31 �tablir, � l'aide de cette repr�sentation, l'expression alg�brique du grossissement, not� G, en fonction de f ′ 1 et f ′ 2 . �valuer num�riquement G et commenter son signe.
G = a' / a avec tan a = -A1B1 / f '1 ~a et tan a' = A1B1 / f '2 ~ a'  ; G =- f '1 / f '2 = 10 ( donn�e constructeur).
L'image et l'objet sont de sens contraire.

Q.32 En d�duire que f ′ 1 = 10 f ′ 2 . En d�duire la valeur de f ′ 2 permettant de retrouver la longueur donn�e par le constructeur.
Pupille de sortie : 4,1 mm.
Distance minimale de mise au point 4,5 m.

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III.3 Application : T�l�m�trie visuelle
Certaines paires de jumelles sont �quip�es d'un r�ticule gradu� permettant des mesures de distances longitudinales ou transversales.   On d�ffinit le champ de vision indique le diam�tre exprim� en m�tres que l'on peut observer sur le plan horizontal, � une distance de 1 000 m�tres. Plus le champ de vision est grand, plus il sera facile de "trouver" et suivre un objet. Le champ de vision de la paire de jumelles est de 102 m � 1000 m.

 Q.33 Evaluer en degr� la largeur angulaire correspondante.
102 / 1000 =0,102 rad ou 0,102 x180 / 3,14 =5,8 �.
Q.34 En consid�rant la paire de jumelles comme une simple lunette astronomique r�gl�e de mani�re afocale, o� doit �tre plac� le r�ticule ?
L'image nette du phare et celle du r�ticule doivent se superpos�es ; les images sont rejt�es  � l'infini :  le r�ticule est dans le plan focal objet de l'oculaire.
La notice de la paire de jumelles pr�cise " son champ de vision" qui est de 102 m � 1000 m.
 Q.35 Sur la repr�sentation , le phare d'Eckm�hl occupe les deux tiers du champ de vision. Sachant qu'il culmine � 60 m, en d�duire la distance qui s�pare le bateau du phare.

D =1000*60 / 68 = 882 m.



  
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