Physique chimie et mathématiques, bac STI2D Polynésie 2023.

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Sécurité d’un four à pyrolyse.
 Certains fours électriques possèdent un mode appelé pyrolyse qui facilite leur nettoyage. On peut lire dans une notice de constructeur : « Durant l'opération de nettoyage par pyrolyse, la température du four peut monter jusqu'à 500°C. Pour votre sécurité, la porte du four se verrouille automatiquement pendant l'opération de nettoyage et le voyant “verrou” s'allume. Lorsque le four aura suffisamment refroidi, le système se déverrouillera et permettra à nouveau l'ouverture de la porte. »
 Données : − Masse du four : 35 kg − Température de la pièce : 20°C.
 Capacité thermique massique du four.
 Durant la montée en température, la consommation électrique du four est de 2,6 kWh. On suppose que cette énergie électrique est entièrement utilisée par la résistance chauffante du four pour le porter jusqu’à 500°C.
 1. Nommer l’effet thermique se produisant dans la résistance.
Effet Joule.
 2. Convertir cette consommation électrique en joule.
2,6 x3,6 106 =9,36 106 J.
 3. Calculer la capacité thermique massique du four.
Q =m C (Tfin - Tini) ; C = Q / [ m(Tfin - Tini)]=9,36 106 /(35 x(500-20))~5,6 102 J kg-1K-1.
La capacité thermique massique ainsi calculée intervient dans la modélisation de la phase de refroidissement du four.
Modélisation de la phase de refroidissement.
 La fonction q, représentée ci-dessous, modélise l’évolution de la température du four (exprimée en degré Celsius) en fonction du temps t (exprimé en minute) écoulé depuis la fin de la pyrolyse. L’instant initial t = 0 correspond au début de la phase de refroidissement.

4. Déterminer graphiquement la limite de q(t) en plus l'infini.
 5. Interpréter cette limite dans le contexte de l’exercice.
Le four se trouve à la température de la pièce.
 La fonction q utilisée pour cette modélisation est définie sur [0 ; +∞[ par : q(t) = 480 exp( − t / 95) + 20.
 6. Calculer la valeur exacte de la solution de l’équation q(𝑡) = 280.
280= 480 exp( − t / 95) + 20.
260 / 480 =
exp( − t / 95) ; 13 / 24 =exp( − t / 95) ;
ln(13 / 24) = -t / 95 ; ln(24 / 13) = t / 95 ; t = 95 ln(24 / 13) ~ 58 minutes.
 Pour des raisons de sécurité, le fabricant impose que la porte du four reste verrouillée tant que la température du four est supérieure à 280°C.
7. Au bout de combien de temps la porte se déverrouille-t-elle ?
t = 95 ln(24 / 13) ~ 58 minutes.

Une mesure originale de température.
 Le robot Persévérance a pour mission de ramasser des échantillons de roches martiennes. Un rayonnement laser infrarouge est émis à intervalles de temps réguliers et casse les roches à collecter. Les roches émettent alors un son qui est capté par les microphones du robot. Lors de l’analyse des enregistrements audio, les scientifiques ont mis en évidence des variations de température inattendues. Cette découverte repose sur la mesure de la vitesse de propagation des ondes sonores dépendante de la température. Cet exercice propose de comprendre le principe de la mesure de la température à la surface de Mars en s’appuyant sur des expériences effectuées sur Terre. Un schéma possible de l’expérience martienne est le suivant

1. Expliciter ce que représentent P, R et d dans ce contexte.
 2. Indiquer les lieux d’émission et de réception des ondes sonores sur le schéma.

3. Proposer une liste de matériel nécessaire pour vérifier expérimentalement au laboratoire l’affirmation : « la vitesse de propagation des ondes sonores dépend de la température ».
Emetteur récepteur à ultrasons ; oscilloscope ;  système de chauffage ; thermomètre.
L’expérience de mesure de la vitesse de propagation du son dans l’air est conduite avec un émetteur et un récepteur à ultrasons. Elle a été reproduite en trois lieux différents d’un lycée : le laboratoire de physique, la chambre froide et le congélateur des cuisines. La distance entre l’émetteur et le récepteur est restée la même pour les trois expériences : 1,80 m.
Lieu
température °C
durée Dt de la propagation du son entre émetteur et récepteur (ms)
vson dans l'air ( m /s)
laboratoire
24,2
5,21

chambre froide
9,0
5,38
335
congélateur
-10,8
5,56
324
4. Déterminer la valeur expérimentale de la vitesse du son sur Terre à 24,2°C.
v = d / Dt =1,80 / (5,21 10-3)=3,45 102 m /s.
 Lors de la collecte des échantillons de roches martiennes, le laser et le microphone sont synchronisés avec une précision de ± 0,01 ms sur la mesure de la durée de propagation du son.
 5. Vérifier que la précision des valeurs mesurées sur Terre est du même ordre de grandeur que la précision des mesures martiennes.
Les durés sont données avec 3 chiffres significatifs. La précision est donc ±0,01 ms.
 Dans l’hypothèse où l’atmosphère est assimilée à un gaz parfait, la température est proportionnelle au carré de la vitesse de propagation : T = a vson2  ;  vson est exprimée en m s −1 ;  la température absolue T est exprimée en kelvin K ;
 a= 2,49 × 10−3 u ⋅ s ⋅ i.
6. Calculer la température absolue du congélateur en exploitant la relation précédente.
T =2,49 10-3 x3242 =261,4 ~261 K.
 7. Convertir en kelvin la température du congélateur mesurée directement avec le thermomètre.
273 -10,8 =262,2 ~262 K.
8. Comparer les deux mesures et conclure sur la précision de la technique employée par les scientifiques pour mesurer la température à la surface de Mars.
Ecart relatif : (262,2 -261,4) / 262 x100 =0,3 %.
La mesure de la température reposant sur la mesure de la vitesse de propagation des ondes sonores est plus précise à toute température.

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Exercice 3.
Question 1.
 Soit la fonction f définie et dérivable sur [0 ; +∞[ par f(x) =x e-x .
 a) Donner la limite de f en +∞.
En plus l'infini e-x tend vers zéro et par produit de limites f() tend vers zéro.
 b) Montrer que pour tout réel x appartenant à [0 ; +∞[, f ′ (x) = e-x (1 −x), où f ′ désigne la fonction dérivée de f.
On pose u = x et v = e-x.
u' =1 ; v' = -e-x.
u'v+v'u = e-x-xe-x =e-x (1 −x).
 c) En déduire le tableau complet des variations de la fonction f sur [0 ; +∞[.


 Question 2.
 On considère les nombres complexes z1 = 6 exp( i p/ 4) et z2 = −3½ + i, où i désigne le nombre complexe de module 1 et d’argument p/ 2 .
 a) Écrire z2 sous forme exponentielle. Détailler les calculs.
|z2| = (3+1)½ = 2.
z2 / |z2| =−3½ /2+0,5 i = cos ( 5 p/6) + i sin ( 5 p/6).
z2 = 2 exp(5 p/6 i ).
 b) En déduire une écriture du nombre complexe Z = z1 / z2 3 sous forme exponentielle.
z2 3 = 23 exp(3 *5 p/6 i ) =8 exp(5 p /2 i ) = 8 exp[( p /2+4p/2) i] =8 exp(i p /2) .
Z = 6  / 8 exp[ i (p/ 4- p / 2)]= 0,75 exp (-i p/ 4).

Traitement de milieux biologiques naturels.
 Un maraîcher possède un potager d’une superficie de 600 m2 dont la terre est argileuse de pH égal à 6,1. Conscient que le pH de sa terre est trop acide pour certaines cultures, il envisage de réaliser un traitement de la terre de son potager en y épandant une espèce chimique basique comme le carbonate de calcium CaCO3 (amendement calcaire). Cet exercice propose de déterminer les masses d’amendement à utiliser selon le milieu à traiter.
Le mode d’emploi figurant sur les sacs d’amendement calcaire précise les quantités à utiliser selon le type de terre.
Dose corrective pour monter le pH de 0,5 unité : 450 g / m2.
Dose corrective pour monter le pH de 1 unité : 900 g / m2.
1. Calculer la masse d’amendement calcaire à apporter pour relever le pH du sol à 6,6.
0,450 x 600 =270 kg.
 Lors de l’épandage, le carbonate de calcium CaCO3 réagit avec les espèces acides présentes dans le sol, et notamment avec les ions oxonium H3O+.
2. Définir une espèce chimique acide.
Espèce susceptible de libérer un ion H3O+.
 Au pH du sol, la transformation du carbonate de calcium en présence d’ions oxonium peut être modélisée par la réaction d’équation :
CaCO3(s) +H3O+aq -->Ca2+ aq + HCO3-aq + H2O(l).
 3. Identifier un couple acide-base mis en jeu dans la réaction ayant lieu entre le carbonate de calcium et les ions oxonium et indiquer quelle est l’espèce acide du couple.
H3O+aq (acide) / H2O(l).
HCO3-aq (acide) / CO32-aq.
 4. Expliquer, à partir de l’équation de réaction, pourquoi la méthode utilisée permet d’augmenter le pH.
La concentration en ion H3O+aq  diminue et donc le pH augmente.

Traitement de l’eau.
 Le maraîcher souhaite arroser son terrain avec l’eau d’un bassin dans lequel il recueille de l’eau de pluie. Afin de ne pas modifier le rééquilibrage de pH qu’il vient d’effectuer, il envisage de porter le pH de l’eau du bassin à celui du sol.
5. Citer une méthode expérimentale permettant d’estimer le pH de l’eau du bassin.
pHmètre ou papier indicateur universel de mesure du pH.
Le pH mesuré de l’eau du bassin est 5,6.
 6. Exprimer le pH d’une solution en fonction de la concentration en moles des ions H3O+ .
pH = - log[H3O+] .
7. En déduire que dans l’eau du bassin, la concentration en moles des ions H3O+ est d’environ 2,5 × 10−6 mol · L −1 .
[H3O+] = 10-pH = 10-5,6 =2,5 × 10−6 mol · L −1 .
 8. Déterminer la quantité d’ions H3O+ présents dans le bassin de volume 60 m3.
2,5 10-6 x 60 103 = 0,15 mol.
 Il faut alors ajouter 1,3 mol de carbonate de calcium CaCO3 pour faire remonter le pH de l’eau du bassin jusqu’à 6,6.
 9. Calculer la masse de carbonate de calcium CaCO3 à ajouter à l’eau du bassin.
M(CaCO3) =40 +12 + 3x16=100 g/mol.
m = 100 x1,3 =130 g.
 10. Comparer les masses de carbonate de calcium nécessaires pour ajuster le pH du sol et de l’eau du bassin. Indiquer s’il est pertinent de modifier le pH de l’eau du bassin avant arrosage.
270 kg >> 130 g. Il n'est pas nécessaire de modifier le pH de l'eau du bassin avant arrosage.


  
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