Chimie,
�tude de la m�thanisation, concours G2E ( G�ologie, Eau, Environnement
)2022.
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Etude
de la m�thanisation.
On
propose dans ce probl�me d’�tudier le processus de m�thanisation. Il
s’agit de convertir de la biomasse, c’est-�-dire des d�chets
organiques, en compos�s valorisables tels que le m�thane ou le
dihydrog�ne. Les d�chets organiques utilis�s sont tr�s divers : eaux
us�es, boues de station d’�puration, d�jections animales. Cette
transformation, r�alis�e dans un m�thaniseur, n�cessite le
d�veloppement de bact�ries afin de permettre aux diff�rentes r�actions
chimiques de se d�rouler. La m�thanisation se d�roule en quatre �tapes
principales : l’hydrolyse, l’acidog�n�se, l’ac�tatog�n�se et la
m�thanog�n�se.
Partie 1 : �tude des
r�actions en solution aqueuse dans le m�thaniseur.
Les r�actions ayant lieu dans le m�thaniseur font intervenir de
nombreuses esp�ces acido-basiques tels que l’acide �thano�que (CH3COOH),
l’acide propano�que (C2H5COOH) ou encore l’acide
butano�que (C3H7COOH).
Ces acides sont nomm�s Acides Gras Volatils (AGV) et sont issus de
l’�tape d’acidog�n�se. Il convient de pouvoir contr�ler la
concentration de ces AGV. En effet, un exc�s d’AGV entrainerait des
baisses de pH ce qui pourrait conduire � inhiber l’action des
bact�ries. Afin d’�viter cela, on utilise une solution �quimolaire en
ions hydrog�nocarbonate (HCO3−) et en
dihydrog�nocarbonate (H2CO3) comme solution
tampon.
1. Dresser le
diagramme de pr�dominance associ� aux esp�ces H2CO3,
HCO3− et CO32−. Donner le
qualificatif associ� � l’esp�ce HCO3−.

HCO3− se
comporte en acide ou en base, cette esp�ce est amphot�re.
2.
Expliciter le r�le et les propri�t�s d’une solution tampon. Justifier
que la solution dans le m�thaniseur est une solution tampon.
Une solution tampon mod�re les variations de pH suite � l'ajout d'un
acide ou d'une base, suite � une dilution mod�r�e.
On utilise une solution
�quimolaire en ions hydrog�nocarbonate (HCO3−) et
en dihydrog�nocarbonate (H2CO3) pH voisin de pKa1
=6,37.
3.
Calculer le pH au sein du m�thaniseur, puis d�terminer sous quelle
forme est l’acide butano�que dans le m�thaniseur.
pH =pKa1 =6,37.
Acide butano�que / ion butanoate pKa = 4,9.
A pH > 6,37, l'acide butano�que est majoritairement sous forme d'ion
butanoate.
La solubilit� du butanoate de
sodium (C3H7COONa) dans l’eau pure est de 22 g∙L-1.
Dans le m�thaniseur on observe que la concentration en ion sodium est
d’environ 0,04 mol∙L-1 et que celle en forme majoritaire de
l’acide butano�que est d’environ 0,01 mol∙L-1.
4. D�terminer si
le butanoate de sodium solide est pr�sent dans le m�thaniseur.
M(C3H7COONa)=
110 g / mol ; solubilit� =22 / 110 = 0,2 mol / L.
Cette valeur est sup�rieure � 0,01 mol/ L. Le butanoate de sodium solide
n'est p�s pr�sent dans le m�thaniseur.
Partie 2 : �tude
thermodynamique de la m�thanisation.
La production de m�thane repose en particulier sur les r�actions
list�es dans le tableau ci-dessous. Ces r�actions sont assur�es par des
enzymes mais seuls les aspects thermodynamiques sont �tudi�s ici.
L’utilisation d’enzymes impose de contr�ler la temp�rature du
m�thaniseur : on la prend constante et �gale � 313 K. Le dihydrog�ne
joue un r�le particulier puisqu’il est produit par certaines r�actions
et consomm� par d’autres. L’objectif de cette partie est de montrer
qu’il n’est possible de produire du m�thane que dans une certaine gamme
de pression partielle en dihydrog�ne.
5. Mettre en
�vidence l’effet catalytique des enzymes en repr�sentant le profil
r�actionnel d’une r�action mod�le se d�roulant avec et sans enzyme.
Pr�ciser si les enzymes ont une influence sur les caract�ristiques
thermodynamiques de la r�action.
|
E T : �tat de transition ; CR : coordonn�e
r�actionnelle
EA : �nergie d'activation ; E : �nergie de la
r�action
# : interm�diaire r�actionnel
(1) : absence de catalyseur
(2) : catalyse avec stabilisation de l'�tat de
transition
(3) : catalyse avec remplacement d'une r�action
lente par deux r�actions plus rapides.
|
6.
On �tudie la r�action 1 qui produit des ions �thanoate � partir
d’�thanol.
CH3CH2OH(aq)+2H2O(l)=CH3COO-aq+2H2(g)+H3O+aq.(1)
a) � partir des
donn�es, calculer l’enthalpie standard de r�action et l’entropie
standard de r�action associ�es � la r�action 1. Commenter le signe de
l’entropie standard de r�action.
DH =DfH�(CH3COO-aq)+2
DfH�(H2(g)+DfH�(H3O+aq)-DfH�(CH3CH2OH(aq)-2DfH�(H2O(l)).
DH = -486-285,6+277,6+2 x 285,6
=77,2 kJ/mol.
DS =S�(CH3COO-aq)+2 S�(H2(g)+S�(H3O+aq)-S�(CH3CH2OH(aq)-2S�(H2O(l)).
DS =86,6+2 x130,7 +70 -160,7-2
x70=117,3 J mol-1 K-1.
L'entropie augmente, la transformation est irr�versible. Le d�sordre
augmente, le nombre d'esp�ces dans les produits est sup�rieur au nombre
d'esp�ces dans les r�actifs.
b)
En d�duire la valeur de l’enthalpie libre standard de r�action pour la
r�action 1 se d�roulant � 313 K.
DG = DH-TDS =77,2 -313 x 0,1173 ~ 40,5 kJ /
mol.
7. On souhaite
�tudier uniquement l’influence de la pression partielle en dihydrog�ne PH2
sur les �quilibres pr�c�dents. On consid�re que les autres esp�ces
chimiques ont une activit� �gale � 1. On utilise alors la
repr�sentation dans la figure ci-dessous.
CH3CH2COO-aq + 2 H2O(l) = CH3COO-aq
+3H2(g) +CO2(g) (2).
DG�=+71,67 kJ/mol.
C3H7COO-aq + 3H2O(l) = 2CH3COO-aq
+2H2(g) +H3O+aq(3). DG�=+48,1 kJ/mol.
4H2(g) + HCO3-aq +H3O+aq= CH4(g)
+4H2O(l). (4)
DG�=-135,6 kJ/mol.
a) Exprimer l’enthalpie libre de
r�action DrGi
pour les r�actions 1 � 4 en fonction de PH2, T, R, P� et de
l’enthalpie libre standard DrG�i de la r�action correspondante.
DrG1 =DrG�1+RT ln(
P2H2/ P0).
DrG2 =DrG�2+RT ln(
P3H2 PCO2 / P0).
DrG3 =DrG�3+RT ln(
P2H2/ P0).
DrG4 =DrG�4+RT ln(
1/ P4H2/ P0).
b)
Attribuer les diff�rentes droites obliques du diagramme donn� aux
�quations pr�c�dentes.

c) Pr�ciser
l’utilit� et la signification de la droite horizontale.
La droite horizontale correspond � l'�quilibre chimique.
Pour que la m�thanisation puisse avoir lieu et que le r�acteur
fonctionne en r�gime permanent, on consid�re qu’il faut imposer une
pression partielle en dihydrog�ne telle que chacune des quatre
r�actions se produise dans le sens direct.
8. Pr�ciser l’intervalle de pression partielle en dihydrog�ne
pour que le m�thaniseur fonctionne en r�gime permanent.
Les enthalpies libres doivent �tre n�gatives.
[10-6 bar ; 5 10-5 bar].
9. Discuter de
l’impact environnemental que peut pr�senter un m�thaniseur en termes de
pollution et de risques.
Avantages
: valorisation de la biomasse directement sur le territoire. Le gaz
vert est une �nergie renouvelable.
R�duction des gaz � effet de serre, le m�thane n'est pas rejet� dans
l'atmosph�re.
La mati�re organique sert ensuitede fetilisants organiques, substituts
des engrais chimiques.
Inconv�nients
: investissement �lev� au d�part et co�ts d'entretien.
Risque de pollution des sols et des eaux si le proc�d� de m�thanisation
est mal r�alis�.
Odeurs, trafic routier plus dense, impact sur le paysage.
Utilisation du mais dans le m�thaniseur au d�triment de l'alimentation.
Partie 3 : Valorisation du
m�thane par combustion.
On mod�lise la mati�re premi�re inject�e dans le m�thaniseur par de
l’amidon de formule brute (C6H10O5)n
. La r�action globale associ�e � la m�thanisation est alors :
(C6H10O5)n (aq) + n H2O (liq) =
3n CO2 (g) + 3n CH4 (g) (5)
On consid�re que l’eau est en exc�s. Le m�thane produit peut �tre
utilis� comme combustible. La r�action mod�lisant la combustion du
m�thane est la suivante :
CH4 (g) + 2 O2 (g) = CO2 (g) + 2 H2O
(liq) (6)
L’enthalpie standard de la r�action de combustion vaut : D𝑟𝐻�=− 890 kJ∙mol-1.
10. D�terminer la
masse d’amidon n�cessaire pour produire la quantit� de m�thane
permettant, par sa combustion, d’amener 250 mL d’eau initialement �
20�C � �bullition. Pr�ciser les approximations effectu�es lors de ce
calcul.
Energie n�cessaire poue porter l'eau de 20�C � 100�C, l'eau restant
liquide.
Q = mcDq =0,25 x 4180 x
80=8,36 104 J= 83,6 kJ.
En supposant que l'�nergie fournie par la combustion du m�thane serve
uniquement � chauffer l'eau :
83,6 / 890 ~0,094 mol de m�thane.
0,094 / (3n) = 0,031 / n mol d'amidon.
M(amidon) =(6 x12+10+5x16)n=162 n g / mol.
Masse d'amidon : 0,031 / n x 162 n ~5,1 g.
Partie 4 : �tude de la
cin�tique bact�rienne lors de la m�thanisation.
Dans cette partie, on s’int�resse � la cin�tique associ�e au
d�veloppement des bact�ries et on se propose d’�tudier le mod�le de J.
Monod. On notera par S le substrat disponible pour la croissance et par
E la bact�rie �tudi�e. On suppose alors que le m�canisme de croissance
suit les �tapes suivantes :

ES est un complexe entre la bact�rie et son substrat. On peut
comprendre ce m�canisme en le comparant au mod�le de Mickaelis-Menten,
� ceci pr�s que le produit form� est la bact�rie elle-m�me.
11. Exprimer la
vitesse de disparition du substrat S en fonction des vitesses des
�tapes �l�mentaires.
d[S] / dt = -k1[S][E]+k-1[ES]
12. En appliquant
l’AEQS au complexe ES, montrer que la vitesse de disparition du
substrat S est �gale � la vitesse de l’�tape 2.
d[ES] / dt =k1[S][E]-k-1[ES]-k2[ES]
=0 (A)
d[S] / dt = -k2[ES]
On admettra que la conservation
de la quantit� totale de mati�re s’�crit � tout instant :
[E] + [S] +2[ES] =[N]0
avec [N]0 une constante que l’on consid�re comme un
param�tre du probl�me.
13. Montrer que
[ES]=([N]0[S]−[S]2)/ (2[𝑆]+KM) en
pr�cisant l’expression de KM en fonction des constantes
cin�tiques des �tapes du m�canisme propos�.
[E] =[[N]0 -[S] -2[ES].
Repport dans (A) : k1[S] ([N]0 -[S] -2[ES])=(k-1+k2)
[ES].
(2k1[S]+ k-1+k2)
[ES] = k1[S] ([N]0 -[S])=k1( [S][N]0 -[S]2).
[ES] =k1( [S][N]0 -[S]2) / (2k1[S]+ k-1+k2) =( [S][N]0 -[S]2) / [2[S]+ (k-1+k2)/k1].
KM = (k-1+k2)
/ k1.
14.
En d�duire l’expression de la vitesse de disparition du substrat S en
fonction de k2, [N]0, [S] et KM.
d[S] / dt = -k2[ES]=-k2(([N]0[S]−[S]2)/
(2[𝑆]+KM).
On d�finit [B] la totalit� de la biomasse pr�sente dans le milieu comme
[B]=[E]+2[ES]. Il est possible de suivre exp�rimentalement l’�volution
temporelle de [B] dans le milieu r�actionnel. En d�finissant la
grandeur 𝑈=1/[B]x d[B]dt, et en se servant de l’expression de la
vitesse de disparition du substrat, un d�veloppement th�orique non
d�taill� ici permet d’arriver � la relation : 1/ U=2 / k2+ KM
/ k2 x 1/[S]
L’�tude de bact�ries d�composant l’acide ac�tique a �t� men�e. La
concentration initiale en acide ac�tique, qui est le substrat, est de
1,568 g∙L-1. Le trac� de 1/ U=𝑓(1/[S]) est donn�
ci-dessous. Les points exp�rimentaux ont �t� mod�lis�s par une relation
affine du type y=a x +b qui est trac� sur le m�me graphique.

La valeur de k2 peut �tre reli�e, dans le cadre de ce mod�le
et en d�but de croissance uniquement, au temps de doublement des
bact�ries TD gr�ce � la relation : TD=2 ln2 / k2
.
Cette relation n�cessite l’approximation : KM << 2[S]
15. Estimer au bout
de combien de temps on peut consid�rer que la quantit� de bact�rie
utilis�e a doubl�.
Ordonn�e � l'origine b =0,07854 =2 / k2 ; k2 = 2 / 0,07854
=25,46.
TD = 2 ln(2) / 25,46 =0,0544 jour.
16.
�valuer la validit� de l’approximation r�alis�e (un argument num�rique
est attendu dans la r�ponse), puis critiquer le r�sultat obtenu � la
question pr�c�dente.
KM / k2
= 17,34 ; KM =17,34 x25,46~441.
L’approximation : KM
<< 2[S] n'est pas v�rifi�e.
|
...
|
....
|
Partie 5 : �tude de
la synth�se d’hydroxylamides.
Les hydroxylamides sont des compos�s tr�s utilis�s en chimie de par
leur capacit� � cr�er des complexes m�talliques qui poss�dent une
couleur intense, ce qui justifie leur utilisation en chimie analytique.
Cette partie �tudie tout d’abord la synth�se organique de la fonction
hydroxylamide avant de s’int�resser en particulier � la synth�se de la
T�poxaline, un anti-inflammatoire.
Synth�se de la fonction
hydroxylamide.
La fonction hydroxylamide peut �tre synth�tis�e � partir d’un acide
carboxylique et de l’hydroxylamine suivant la s�quence r�actionnelle
pr�sent�e ci-dessous.
17. Donner la
structure du compos� 1.

18. Identifier le
probl�me que l’on rencontre lorsqu’on r�alise la synth�se d’un amide �
partir d’un acide carboxylique et d’une amine, puis justifier la
strat�gie de synth�se mise en oeuvre pour synth�tiser l’hydroxylamide 2.
A partir
d’un acide carboxylique et d’une amine, il y a un �change de proton entre l'acide
et la base.
L'acide doit se trouver sous une forme activ�e ( chlorure d'acyle ou
anhydride d'acide).
19. Par analogie
avec la synth�se d’un amide, proposer un m�canisme pour la
transformation du compos� 1 en compos� 2.

20. On peut
�galement synth�tiser des hydroxylamides � partir d’ester.
Proposer une voie de synth�se (r�actifs, conditions exp�rimentales,
montage…) de l’�thanoate de m�thyle � partir de l’acide �thano�que
permettant d’obtenir l’ester avec un bon rendement.

On peut utiliser l'un des r�actifs en grand exc�s ou �liminer le
produit le plus volatil ( ici l'ester T�b = 57 �C) au fur et
� mesure qu'il se forme.
Synth�se de la T�poxaline.
On �tudie la synth�se de la T�poxaline selon la voie d�velopp�e par
Murray & Coll d�taill�e ci-apr�s :

21. Justifier que
le compos� A pr�sente un H acide. Proposer alors une structure pour le
compos� ionique A’ ainsi qu’une base adapt�e pour son obtention.

Un hydrog�ne situ� en a
d'un groupe carbonyle est acide.
Bases : pyridine, tri�thylamine, alcoolate.
22. On �tudie
l’obtention du compos� C � partir du compos� A’ et de
l’anhydride succinique B. Par analogie avec la r�action de Claisen,
d�terminer la structure du compos� C et proposer un m�canisme pour sa
formation.

23. Justifier que
l’anhydride succinique B soit ajout� apr�s la base
utilis�e pour former A’. On argumentera la r�ponse � l’aide de la
structure de sous-produits potentiels.
24. Le compos� C
est si�ge d’�quilibres c�to-�noliques. Le spectre RMN
du compos� C, r�alis� dans CDCl3, est donn� ci-dessous. On
indique
qu’en RMN les noyaux d’hydrog�ne port�s par des groupes hydroxyle
conduisent � des signaux peu visibles.
Signal
|
D�placement
chimique (ppm)
|
Forme
|
Int�gration
|
1
|
2,7
|
Multiplet
( mal r�solu)
|
2H+2H
protons a et b
|
2
|
6,1
|
Singulet
|
1
H proton c ( forme �nol)
|
3
|
7,5
|
non
fournie
|
2
H protons du cycle aromatique
|
4
|
7,9
|
non
fournie
|
2H
protons du cycle aromatique |
a) Montrer que le
spectre RMN indique que le compos� C se trouve majoritairement sous une
forme �nol que l’on dessinera.
Si la forme � dic�tone �tait majoritaire, le signal c int�grerait
pour 2 protons.

b) Attribuer les
signaux du spectre RMN � la forme �nol propos�e.
c) Expliquer
pourquoi la forme �nol du compos� C est majoritaire.
La double liaison de la forme �nol est conjugu�e avec les liaisons
doubles du cycle aromatique.
Le r�actif D, utilis� pour la formation du compos� E, peut �tre obtenu
selon la s�quence r�actionnelle suivante :

25. Proposer des
conditions op�ratoires pour synth�tiser le compos� G � partir du
compos� F et donner le m�canisme associ� � la r�action propos�e.

Solvant aprotique ( DMSO, DMF).
Les deux �tapes de transformation du compos� A en compos� C mettent en
jeu 19,3 g de compos� A, 5,0 g de compos� B et 125 mmol de la base
choisie par les auteurs de la synth�se. Un total de 10,8 g de compos� C
est obtenu.
M(A)=154,59 g/mol ; M(B)=100,07 g / mol ; M(C)=254,67 g / mol.
26. � l’aide de
l’ensemble des informations contenues dans cette partie, calculer le
rendement global de la synth�se de la T�poxaline depuis le compos� A.
n(A) =19,3 / 154,59=0,1248 mol ; n(B) =5,0 / 100,07=0,4965 mol ( en
exc�s) ;
n(C th�orique ) =0,1248 mol ; n(C r�el) =10,8 / 254,67 =0,0424 mol.
Rendement de cette �tape : 0,0424 / 0,1248=0,334.
Rendement global : 0,334 x 0,94 x 0,90 ~ 0,29.
Partie 6: Titrage des AGV
par la m�thode de Montgom�ry.
Complexation des hydroxylamides par les ions fer III
En ce qui concerne la m�thanisation, une des m�thodes d�velopp�es pour
analyser la quantit� d’acides gras volatils (AGV) au sein du
m�thaniseur est la m�thode de Montgom�ry qui repose sur l’utilisation
des hydroxylamides synth�tis�es dans la partie pr�c�dente.
L’ac�tatohydroxylamide AHA est un ligand qui peut former des complexes
m�talliques en pr�sence de fer. La coordination des complexes est
3:1. La r�action associ�e � la formation du complexe est : Fe3+(aq)
+ 3 AHA (aq) = [Fe(AHA)3]3+(aq)
La constante thermodynamique de cette r�action est not�e β et vaut 1028.
27. D�terminer la
configuration �lectronique du fer (Z = 26) et de l’ion Fe3+.
Configuration
�lectronique de l’atome de fer ( Z=26) dans son �tat fondamental : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2.
Fe3+ 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 (
la couche 3d5 est
� moiti� pleine).
28. On ajoute 1,0.10-3
mol d’ac�tatohydoxylamide � 10 mL de chlorure de fer III � la
concentration de 5,0 mol.L-1. D�terminer la composition de
l’�tat d’�quilibre.
|
avancement
(mmol)
|
Fe3+(aq) |
+ 3
AHA (aq) |
=
[Fe(AHA)3]3+(aq) |
initial
|
0
|
50
|
1,0
|
0
|
� l'�quilibre
|
x
|
50-x
|
1-3x
|
x
|
1
/ 3
|
~
50
|
~
0
|
1
/ 3
|
L'ion Fe3+ est
en large exc�s et la constante thermodynamique est grande : 1-3x ~0 ; x
~1 /3 mmol.
Application � la
m�thode de Montgom�ry
On donne ci-dessous le protocole pour appliquer la m�thode de
Montgom�ry afin de d�terminer la concentration en acides gras volatils
(acide �thano�que, propano�que ou butano�que).
�tape 1 :
Clarifier l’�chantillon par filtration ou centrifugation.
�tape 2 :
Pr�lever V0
= 0,5 mL du liquide et l’introduire dans un tube � essai sec. Ajouter
1,5 mL d’�than-1,2-diol et 0,2 mL d’acide sulfurique dilu� � 8,9 mol /
L. Chauffer pendant trois minutes puis imm�diatement refroidir � l’aide
d’eau froide.
�tape 3 :
Ajouter 0,50 mL de sulfate d’hydroxylammonium � 0,6 mol / L et 2,0 mL
d’hydroxyde de sodium � 4,5 mol / L.
�tape 4 :
Verser V1
= 10 mL de chlorure de fer (III) � 0,07 mol / L pr�par� dans une
solution d’acide sulfurique � 0,356 mol / L dans une fiole jaug�e de 25
mL. Y ajouter ensuite le contenu du tube � essai et compl�ter au trait
de jauge avec de l’eau distill�e. Mesurer l’absorbance de la solution �
l’aide d’une cuve de 4 cm de large.
On mod�lisera tous les acides gras volatils comme �tant de l’acide
�thano�que. On n�gligera leurs propri�t�s acido-basiques. L’analyse
d’un �chantillon � l’aide du protocole d�crit pr�c�demment aboutit �
une absorbance de 0,44.
L’�tape 1 permet de convertir l’acide �thano�que en ester en pr�sence
d’�than-1,2-diol, introduit en exc�s. L’�tape 2 permet d’obtenir la
fonction hydroxylamide � partir de l’ester pr�c�dent. On suppose que
les transformations chimiques r�alis�es lors de ces �tapes sont
totales. Le fer introduit dans la derni�re �tape est en exc�s.
29. Rappeler la loi
de Beer-Lambert en pr�cisant ses hypoth�ses.
A = e l c.
A absorbance ; e :
coefficient d'absorption molaire L mol-1 cm-1 ; l
: largeur de la cuve en cm ; c : concentration du solut� en mol /
L.
Cette loi est valable pour les faibles concentrations et pour des
absorbances inf�rieures � 1.
30. On note C la
concentration en quantit� de mati�re d’acide �thano�que dans
l’�chantillon de l’�tape 1. Exprimer C’ la concentration en quantit� de
mati�re de complexe obtenu � l’issue de l’�tape 4 en fonction de C et
des volumes pertinents.
n(acide �thano�que)initial = C V0 mmol ;
n(Fe3+) = 0,07 V1 mmol en exc�s.
Volume de la fiole jaug�e (�tape 4) = 25 mL.
n(complexe) = 25 C' mmol.
CV0 = 3 x 25 C' ; C' = CV0 / 75 =0,5 C /
75 = 6,67 10-3C .
La proc�dure de Montgom�ry
appliqu�e � des solutions �talons de complexe [Fe(AHA)3]3+
donne les r�sultats suivants :
Solution
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
[Fe(AHA)3]3+(mol / L) |
2,5
10-5
|
5,0
10-5 |
7,5
10-5 |
1,0
10-4 |
1,25
10-4 |
1,5
10-4 |
1,75
10-4 |
2,0
10-4 |
Absorbance
|
0,195
|
0,315
|
0,495
|
0,650
|
0,820
|
1,015
|
1,165
|
1,345
|
31. Proposer un
protocole pr�cis pour obtenir 100 mL de la solution 1 � partir de la
solution 4.
Facteur de dilution : 1,0 10-4 / (2,5 10-5) = 4.
Fiole jaug�e de 100,0 mL ; pr�lever 25 ,0 mL de solution 4 � l'aide
d'une pipette jaug�e de 25,0 mL. Verser dans la fiole jaug�e et
compl�ter avec de l'eau distill�e jusqu'au trait de jauge ; agiter pour
rendre homog�ne.
Afin de fonctionner correctement, la concentration en AGV dans le
m�thaniseur ne doit pas exc�der une concentration de 1,7 mmol∙L-1.
32. D�terminer la
concentration en AGV dans l’�chantillon test�, puis indiquer si
l’�chantillon test� d�crit un fonctionnement normal du m�thaniseur.

C' = 0,44 / 6681 ~6,6 10-5 mol/L
6,6 10-5 =6,67
10-3C ; C =9,9 10-3
mol / L= 9,9 mmol / L.
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