Sciences, Diplome national du brevet, Polyn�sie septembre 2017.

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Le saut � ski.
 L’�preuve du saut � ski consiste � se laisser glisser le long d’un tremplin puis � progresser dans l’air. Atterrir le plus loin possible d�pend de nombreux param�tres : �nergie, vitesse, poids… sans oublier la r�glementation !

1. Mouvement et �nergie (12,5 points)
1.1 En utilisant les rep�res A, B, C, D et E, indiquer la portion de trajectoire sur laquelle le mouvement est rectiligne.
AB, BC, DE : le skieur glisse sur la piste.
1.2. Au d�part, le sauteur est immobile. Entre les points A et C, sa vitesse augmente.
1.2.1. Justifier que l’�nergie cin�tique du skieur est nulle au d�part.
Le skieur �tant immobile au d�part, sa vitessev  et donc son �nergie cin�tique �mv2 sont nulles.
1.2.2. Expliquer sans calcul l’�volution de l’�nergie potentielle du skieur entre le point A et le point C.
On choisit le point E comme origine de l'�nergie potentielle de pesanteur.
L'altitude hc du point C �tant inf�rieure � celle hA du point A, l'�nergie potentielle du skieur diminue entre A et C.
1.3. La valeur de la vitesse en bas du tremplin, au point C, est une donn�e importante. Elle peut atteindre la valeur de 25 m/s.
Indiquer � quel autre mode de d�placement correspond cette valeur de la vitesse. Expliquer la d�marche en quelques phrases.
25 m / s, soit 25 x3600 = 90 000 m / h ou 90 km / h.
90 km / h est la vitesse caract�ristique d'une voiture.

2. �tre pr�t pour le jour J (3 points)
Apr�s des mois d’entra�nement, Arthur et Louis, deux jeunes espoirs du saut � ski fran�ais, sont pr�ts � concourir pour la future Coupe du Monde. L’absorption de sucres est importante lors de la pr�paration des sportifs. Le sucre commercial a pour formule C12H22O11. L’organisme le transforme en glucose de formule C6H12O6.
Indiquer, en apportant un argument, si la transformation dans l’organisme est de nature chimique ou physique.
Transformation chimique : on passe du saccharose � d'autres corps diff�rents. Il y a une transformation mol�culaire..

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3. La r�glementation sur le poids minimal (7 points)
Afin de pr�server la sant� des sauteurs, tent�s d’�tre toujours plus l�gers, la F�d�ration Internationale de ski (FIS) a introduit en septembre 2004 une nouvelle r�glementation dont un extrait figure sur le document 3.
En application de cette r�glementation, les juges ont interdit � l’un des deux jeunes espoirs fran�ais de participer � la premi�re �preuve.
� l’aide des documents 3 et 4, identifier le sauteur p�nalis�. Pr�ciser la d�marche.
Pour m�moire, un objet de masse 1 kg a un poids de 9,8 N.
Taille du sauteur (cm)
Poids minimal ( N)
160
529
170
598
180
666
190
745
Louis : taille 180 cm pour une masse m = 68,1 kg soit un poids P = 68,1 x9,8 ~667 N.
Arthur : taille 170 cm pour une masse m = 60,8 kg, soit un poids P = 60,8 x9,8 ~596 N.
Cette valeur est inf�rieure � 598, Arthur ne sera pas autoris� � sauter.

SVT.
Dopage et EPO.
Afin d’optimiser la production d’�nergie �lectrique du panneau photovolta�que, d�terminer � l’aide du document 2 l’angle d’inclinaison du panneau photovolta�que permettant de produire une �nergie �lectrique maximale.
1. Justifier que l’EPO est une hormone. (5 points)
Une hormone est une substance chimique produite par un organe et lib�r�e dans le sang pour agir sur des cellules cibles.
L'EPO est produite naturellement par les reins ; lib�r�e dans le sang, elle stimule la production de globules rouges par la moelle rouge.
Evolution sur 5 ann�es de l’h�matocrite de 2 sportifs suivants le m�me stage d’entrainement. L’h�matocrite est exprim� en pourcentage. (D’apr�s l’agence mondiale anti-dopage) .

2. D�terminer pour chaque sportif entre quelles valeurs (minimale et maximale) varie l’h�matocrite de la premi�re � la cinqui�me ann�e de mesures. (5 points).
Sportif 1 : entre 39 et 50 %.
Sportif 2 : entre 49 et 51 %.


3. D�terminer si l’un ou les deux sportifs sont dop�s � l’EPO. On attend une r�ponse sous la forme d’un texte argument�. (12,5 points).
Chez un individu sain, l’h�matocrite garde une valeur stable situ�e aux alentours de 45 % en moyenne.
Le taux d'h�matocrite  du sportif n�2 reste stable autour de 49 %. Il n'est pas dop� � l'EPO.
Le taux d'h�matocrite du sportif n�2 augmente d'environ 20 % de la deuxi�me � la quatri�me ann�e, puis revient stable la cinqui�me ann�e : on peut suspecter un dopage au cours de la troisi�me et de la quatri�me ann�e.



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